Deux revoyures.
Ivanhoé de Richard Thorpe, LE film de mon enfance. Je l'ai vu des centaines de fois, j'ai longuement bavé sur ce sublime Technicolor, soupiré devant la beauté de Joan Fontaine et surtout de Liz Taylor, fait les yeux doux à Robert Taylor...
Et là, en le revoyant, tout pareil : je me souvenais de chaque scène, de la musique superbe de Miklos Rozsa, des batailles, du duel final, de toutes ces scènes formidablement émouvantes liées aux problèmes n'amoureux (Rowena-qui-aime-Ivanhoé-qui-l'aime-aussi-mais-qui-n'est-pas-insensible-à-Rébecca-qui-est-aimée-par-Bois-Guilbert-mais-qui-refuse-cet-amour-parce-qu'elle-aime-Ivanhoé), tout ça tout ça et rhalalalala qu'est-ce que c'est bôôôôô ! Et Liz est encore plus belle que dans mon souvenir. Pas possible d'être objective devant un film qui m'a tant accompagnée, j'A-DO-RE !
Elle et Lui, éternel chef-d'oeuvre de Leo McCarey. Le couple est merveilleux, sublime, d'une classe et d'une élégance folles, les dialogues sont superbes, et le film est d'une telle justesse, d'une telle finesse, d'une telle sensibilité, que même après 10 visions, il continue de me bouleverser. Eh oui, j'ai encore pleuré devant la scène finale !

Que dire de plus, si ce n'est que ce bijou appartient à cette rare catégorie des films qui ont la
grâce.