Dvdclassik : cinéma et DVD

Mon film de Janvier :

Un chariot pour Vienne (Karel Kachyňa – 1966)



Les deux revoyures du mois :

La vie est belle (Frank Capra - 1946)




La barbe à papa (Peter Bogdanovich - 1973)




Et le détail du mois, avec les notes, et neuf films de Peter Bogdanovich notamment :

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Janvier 2023

= Chef-d'œuvre (à partir de 9/10, voire 8,5/10)

FILM DU MOIS



FILMS DÉCOUVERTS

- Un chariot pour Vienne (Karel Kachyňa - 1966) : 7,5/10

- The Fabelmans (Steven Spielberg - 2023) : 7/10
- Les Banshees d'Inisherin (Martin McDonagh - 2022) : 7/10
- La cible (Peter Bogdanovich - 1968) : 7/10 [cycle Bogdanovich]
- On s'fait la valise, docteur ? (Peter Bogdanovich - 1972) : 7/10 [cycle Bogdanovich]

- Babylon (Damien Chazelle - 2023) : 6,5/10
- Le grand embouteillage (Luigi Comencini - 1979) : 6,5/10
- Mademoiselle de Joncquières (Emmanuel Mouret - 2018) : 6,5/10
- Mask (Peter Bogdanovich - 1985) : 6,5/10 [cycle Bogdanovich]
- Daisy Miller (Peter Bogdanovich - 1974) : 6,5/10 [cycle Bogdanovich]

- L'évadé du camp 1 (Roy Ward Baker - 1957) : 6/10

- Nickelodeon (Peter Bogdanovich - 1976) : 5/10 [cycle Bogdanovich]
- Broadway Therapy (Peter Bogdanovich - 2013) : 5/10 [cycle Bogdanovich]
- La religieuse (Guillaume Nicloux - 2013) : 5/10

- Seven Sisters (Tommy Wirkola - 2017) : 4,5/10

- La fille de Monaco (Anne Fontaine - 2008) : 4/10
- Favelas (Stephen Daldry et Christian Duurvoort - 2014) : 4/10
- Carbone (Olivier Marchal - 2017) : 4/10

- 2012 (Roland Emmerich - 2009) : 1/10

FILMS REVUS (hors compétition)

- La vie est belle (Frank Capra - 1946) : 9/10
- La barbe à papa (Peter Bogdanovich - 1973) : 9/10 [cycle Bogdanovich]

- La dernière séance (Peter Bogdanovich - 1971) : 8/10 [cycle Bogdanovich]
- Jack le Magnifique (Peter Bogdanovich - 1979) : 8/10 [cycle Bogdanovich]

- L'affaire Pélican (Alan J. Pakula - 1993) : 7/10
- Donnie Brasco (Mike Newell - 1997) : 7/10

- Liberté-Oléron (Bruno Podalydès - 2001) : 6/10

- Invisible Man (Leigh Whannell - 2020) : 5,5/10

- Where to Invade Next (Michael Moore - 2015) : 4/10

Je ne poste plus souvent dans ce topic, mais ma séance d'hier soir m'a convaincu de remettre un peu en lumière cette petite pépite qu'est Freaks Out, sorti (un peu trop discrètement ?) l'année dernière.
Une énergie, une envie de cinéma qui emportent tout, un croisement improbable entre Todd Browning et Terry Gilliam (ou Del Toro), bref j'ai adoré ce conte fantastique qui n'a peur de rien, surtout pas de l'excès. L'anti-Marvel dans tout ce que la formule peut avoir de positif aujourd'hui, avec une capacité étonnante à faire monter la sauce en ayant pourtant commencé sans le frein à main, jusqu'à un climax bien placé (c'est à dire à la fin ) et à l'ampleur visuelle incroyable. Il est sûrement plein de petits défauts, mais ce matin je n'ai même pas envie de les chercher pour ne pas gâcher cette impression d'avoir vu un grand spectacle. Le gros coup de coeur.

Les découvertes de janvier (petit mois => le boulot => fait ch...)

MANON DES SOURCES - Marcel Pagnol (1952)



DAISY MILLER - Peter Bogdanovich (1974)



SOLDIER BLUE - Ralph Nelson (1970)



SMOKE - Wayne Wang (1995)



MAD LOVE - Karl Freund (1935)



Une redécouverte.

THE LAST HUNT - Richard Brooks (1956)



Et un gros RIP à la chaine TCM qui va terriblement me manquer (vais-je souscrire à mon 156eme service de VOD ? Mystère).

Le tout...

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Janvier 2023

Bonjour / Rediff / Bonus

42ND STREET FOREVER : BLU-RAY EDITION - Synapse Films (2012) : 9/10
IS THAT BLACK ENOUGH FOR YOU ?!? - Elvis Mitchell (2022) : 8.5/10
11.6 - Philippe Godeau (2013) : 5.5/10
DAISY MILLER - Peter Bogdanovich (1974) : 9/10
LA VOLEUSE - Jean Chapot (1966) : 7/10
EN GUERRE - Stéphane Brizé (2018) : 6.5/10
FINAL ANALYSIS - Phil Joanou (1992) : 6.5/10
OSTIA - Sergio Citti (1970) : 7/10
F9 - Justin Lin (2021) : 1/10
WISE BLOOD - John Huston (1979) : 8/10
A FAREWELL TO ARMS - Frank Borzage (1932) : 8.5/10
MANON DES SOURCES - Marcel Pagnol (1952) : 9/10
SOLDIER BLUE - Ralph Nelson (1970) : 8.5/10
TERMINAL SUD - Rabah Ameur-Zaïmeche (2019) : 6/10
NOT WANTED - Elmer Clifton (1949) : 8/10
LA MINUTE DE VÉRITÉ - Jean Delannoy (1952) : 8/10
THE BLUES BROTHERS - John Landis (1980) 10/10
ON A CLEAR DAY YOU CAN SEE FOREVER - Vincente Minnelli (1970) : 6.5/10
RIO GRANDE - John Ford (1950) : 8/10
SMOKE - Wayne Wang (1995) : 8.5/10
UN HOMME À LA HAUTEUR - Laurent Tirard (2016) : 3.5/10
TRAIN D'ENFER - Roger Hanin (1985) : 6/10
BRUISER - George A. Romero (2000) : 6.5/10
MAPS TO THE STARS - David Cronenberg (2014) : 5/10
ONE CUT OF THE DEAD - Shin'ichirô Ueda (2017) : 8/10
LA PENSION DU LIBRE AMOUR - Eddy Matalon (1974) : 4.5/10
LA BELLA MUGNAIA - Mario Camerini (1955) : 7/10
MAD LOVE - Karl Freund (1935) : 8.5/10
THE MILLION DOLLAR HOTEL - Wim Wenders (2000) : 6/10
OUT OF IT - Paul Williams (1969) : 6.5/10
RETOUR À LA BIEN-AIMÉE - Jean-François Adam (1979) : 7/10
DIESEL - Robert Kramer (1985) : Mulet/10
SHE'S GOTTA HAVE IT - Spike Lee (1986) : 8/10
AU REVOIR LÀ-HAUT - Albert Dupontel (2017) : 7/10
LA MORTE VIENE DALLO SPAZIO - Paolo Heusch (1958) : 5.5/10
POUR SACHA - Alexandre Arcady (1991) : 4.5/10
POUSSIÈRES DANS LE VENT - Hsiao-Hsien Hou (1986) : 7.5/10
THE LAST HUNT - Richard Brooks (1956) : 8.5/10
NEVER FEAR - Ida Lupino (1950) : 7.5/10
VITA DA CANI - Mario Monicelli, Steno (1950) : 8/10

Top 6 de Janvier 2023 : (Grand merci aux classikiens qui se reconnaîtront)

1. Ya chagayou po Moskve (Je m'ballade dans Moscou)... Gueorgui Danielia (1964)



2. Payday...Daryl Duke (1973)



3. L'enfant de Paris...Léonce Perret (1913)



4. Impasse des deux anges...Maurice Tourneur (1948)



5. Tokai no yokogao (Le profil de la ville)...Hiroshi Shimizu (1953)



6. Ménilmontant...Dimitri Kirsanoff (1926)

Quel beau mois ! Il me faut découvrir Perret

J'ai longtemps hésité entre L'auberge de l'alpiniste mort et Un charriot pour Vienne, qui ont failli être battu très tardivement par le magnifique La religieuse.Mais c'est le premier qui fini par l'emporter: film Estonien qui se passe dans un chalet perdu en France je ne sais où, et où personne ne parle Français, ca commence fort
Le cadre est magnifique, la BO est hypnotique, l'histoire bizarre bref tout n'est que singularité.
Pour autant la réalisation n'est pas spécialement à la hauteur et surtout le rythme est faiblard malgré sa courte durée, pourquoi gagne t'il ? Par ce que parfois les coups de cœur défient la raison,peut-être moins réussi que les deux autres, sa singularité et son étrangeté m'ont conquis.


1-L'auberge de l'alpiniste mort




2-Un chariot pour Vienne





3-[La religieuse





4-Je suis un fugitif






5-Le Jour et l'heure







6-Traquée












Daube du mois:

Robin des bois de Otto Bathurst , qui est juste une insulte au cinéma et à cette belle histoire.

Addis-Abeba a écrit : ↑1 févr. 23, 20:32

Daube du mois:

Robin des bois de Otto Bathurst , qui est juste une insulte au cinéma et à cette belle histoire.

Hahaha mon pauvre t'as pas kiffé Robin le tireur d'élite en croisade filmé genre reportage de guerre en Irak ? Sérieux c'était trop d'la balle wech. Après Robin y rentre au quartier il rencontre un renoi il lui a apprend a devenir un chaud et tout t'as vu et après il balance des cocktails molotovs sur ces bâtards de crs du prince jean ça devient un symbole de ouf de la lutte prolétaire nan franchement tes fou c'était une tuerie. Après zbim il est au casino du prince jean, d'un coup ça part en ocean's eleven de ouf et tout, en plus j'aime trop leurs costumes on dirait trop ils sont sapés chez Zara mais en version un peu les chevaliers et tout j'ai kiffé. En fait c'est avant gardiste wech.

Bon allé j'arrête. J'ai rarement été aussi outré devant un film je sais quel moment tu as vécu. Je suis avec toi.
Bien sûr n'hésite surtout pas à remater celui de Curtiz, Reitherman, Reynolds ou même Scott. Ça aide à conjurer le sort.

Papus a écrit : ↑2 févr. 23, 02:08 Bien sûr n'hésite surtout pas à remater celui de Curtiz, Reitherman, Reynolds ou même Scott.

Et celui de Richard Lester.

Alexandre Angel a écrit : ↑2 févr. 23, 10:37

Papus a écrit : ↑2 févr. 23, 02:08 Bien sûr n'hésite surtout pas à remater celui de Curtiz, Reitherman, Reynolds ou même Scott.

Et celui de Richard Lester.

Et le Irvin.

AtCloseRange a écrit : ↑2 févr. 23, 10:43

Alexandre Angel a écrit : ↑2 févr. 23, 10:37
Et celui de Richard Lester.

Et le Irvin.

Oui ne surtout pas oublier le Irvin.

Papus, je redonnerai une chance au Ridley Scott qui ne m'avais pas emballé, mais je te confirme pour le Otto Bathurst ce fut un calvaire, même dans les films les plus pourris tu peux souvent trouver une ou deux scènes à sauver, là tu en as pas une, je crois avoir rarement vu cela, c'est juste immonde.

Purée j'ai jamais vu le Irvin.
Le Lester est celui que je préfère mais c'est une lecture du conte quand même très particulière.
Sinon le Scott bon bah c'est pas du grand Scott, il est sur la lancée de ses trips Gladiateur/KingdomofHeaven, mais je l'aime bien malgré tout, comme les autres, je le revois de temps en temps, du divertissement classique bien foutu.

Un bon mois de janvier pour moi, avec quelques jolies surprises, notamment polonaises.

01. La dernière étape/ Ostatni etap, de Wanda Jakubowska (1948), disponible sur Mubi et fortement recommandé.

J'ignorais totalement qu'un film polonais sur Auschwitz avait été tourné, à peine 3 ans après la guerre, et par une cinéaste, qui plus est. Ce qui rend son film, situé dans le quartier des prisonnières, particulièrement véridique et intense. Certes, il y a bien un sous-texte de propagande communiste, mais utilisé de façon judicieuse et pertinente, qui ne dessert jamais le film. Gros coup de coeur pour moi, et film du mois.

02. Le Diable n'existe pas / Sheytan vojud nadarad, de Mohammad Rasoulof (2020)

Je découvre tardivement ce film, dans lequel Mohammad Rasoulof interroge en quatre récits la peine de mort, et la responsabilité individuelle de ceux qui font avec... Comment s'étonner, devant la charge qu'est le film, de l'interdiction du film et de l'emprisonnement du cinéaste ? Ce qui est plus étonnant, en revanche, c'est que le film s'élève au delà de son ici et maintenant pour aborder ces questions de manière puissante, large, et universelle, avec une mise en scène dont chaque plan est réfléchi.

03. Tiger Bay, de Jack Lee Thompson (1959)

Polar britannique sur fonds social, ce film me surprend par sa subtilité, une douceur dans le traitement des personnages à laquelle Thompson ne m'avait pas habitué. Un tueur, un témoin de 12 ans, un chassé croisé avec des policiers et une fuite en avant, on se régale de bout en bout.

04. Unicorn Wars, d'Alberto Vasquez (2022)

Nourri de Full Metal Jacket et des Bisounours, Vasquez détourne les codes narratifs de ses sources pour raconter une fable écologique mortifère et nourrie d'un profond pessimisme. Remarquable et déconcenançant par moments.

05. L"homme de marbre / Czlowiek z marmuru, d'Andrzej Wajda (1977)

Sorte de Citizen Kane dans la Pologne des années 70, où une cinéaste recherche un ancien héros du peuple, désormais oublié de tous, pour comprendre ce qui s'est passé. A la fois dense, passionnant et imprégné d'une profonde tristesse. Du grand Wajda.

En vrac derrière, j'évoquerais Nostalgia, de Mario Martone, sorte de récit de course en avant mortifère poignant, The incident, les débuts ahurissants de Martin Sheen au cinéma, The Banshees of Inisherin, de Martin McDonagh, film sur le désamour ou fable sur les guerres fratricides, tourné dans la magnifique Inishmoor, Pearl, sorte de construction d'un personnage destructeur en une expérience formelle enthousiasmant, Babylon, de Damien Chazelle, dont on discute pas mal sur ce forum, Becoming Father, de Tetsuya Mariko, un redoutable "coming of age" qui finit par quelques séquences marquantes, ou The day of the Triffid, de la BBC (1981), qui m'a frappé par son intuition des thèmes à venir, alors que The Last of Us se présente comme une série révolutionnaire...
Un bon mois, en tout cas.

Kevin95 a écrit : ↑1 févr. 23, 12:35 SMOKE - Wayne Wang (1995)

Feel-good movie ultime en ce qui me concerne. En cas de blues, il fonctionne à chaque fois.

Et sans doute l'un des meilleurs rôles de AtCloseRange.

Je me traine le souvenir tenace d'un Blue in the Face ultra cool, respirant la nonchalance des nineties (l'envie de le revoir me démange). Je pensais bêtement que son frère Smoke, était son pendant dramatique et noir (retardant du coup sa découverte). Or que t'chi, c'est tout aussi cool et tout aussi attachant.