Commentaires à propos de votre film du mois

[Rick Blaine]

Il faut que j'en profite pour le revoir d'ailleurs.

Projeté à la Cinémathèque ce samedi à 14h30, suivi d'une table ronde avec François Angelier, Michel Ciment et Jean Narboni
J'y vais en principe, histoire de voir le film pour la première fois sur grand écran. Découvert à 20 ans. Une déflagration (rien que le prologue...). Revu 3 fois depuis.

Séance qui s'annonce sympa, mais pas facile le samedi, faut bien aller faire les courses !!
Je profiterais plutôt du récent BR et de son riche contenu éditorial.

[primus]

...l'ont grandement réévalué - alors que jusque là il ne m'avait jamais vraiment touché .... Il faut dire que la restauration est splendide.

Idem. Reste l'âpreté de la présence de Jeanne Moreau qui s'ajoute à celle du film. Cela reste un moment particulièrement désagréable pour moi mais qui contribue à cette austérité générale et réussie. La restauration y est pour beaucoup dans la réévaluation.

[Torrente]

J'etais avec le demi-frère pour son anniversaire. Il m'a dit "j'ai l'habitude, le Mercredi en rentrant des cours (il est prof), de manger en regardant un film pour décompresser... ca te dit ?". Il parcourt Netflix. "Mais toi, tu as déjà vu tout ca ? Tu n'as qu'à choisir le film ou mets un film à voir absolument... comme un classique, ancien, le genre de trucs que ma copine rechigne à visionner"...
A force de chercher, je suis tombé sur "Mr Klein"... je ne savais plus où me mettre au bout d'une heure... disons que ce n'est pas le prototype du film festif pour un anniversaire

Mais il est demandeur et il a des goûts qui sortent de l'ordinaire, donc il avait l'air content. De mon côté, j'en avais entendu parler ici, j'en avais lu pas mal dans des revues mais comme Losey est l'un des cinéastes qui manquent grandement à ma culture, je ne l'avais jamais vu. Je suis bien content de l'avoir choisi.

J'ai rarement pris de tels uppercuts ces dernières années. J'ai été servi. En plus, Lonsdale, Bouise... j'étais ravi !!
Le film m'a détruit le moral (rien que l'intro est glaçante) mais j'ai déjà envie de le revoir. J'ai beau avoir Netflix aussi, je vais me ruer sur le Blu-ray d'import (plus accessible) posté il y a quelques jours sur le forum !

[manuma]

Vous le vendez bien, ce Mr Klein ! Je me programme ça dans la journée (et je redonnerai une chance au Bandits de Levinson dès que possible).

[Zelda Zonk]

(...) mais comme Losey est l'un des cinéastes qui manquent grandement à ma culture

Le M de Losey, remake du chef-d'œuvre de Fritz Lang, est dispo gratuitement sur le Replay d'Arte. Et c'est loin d'être un remake inutile ou anecdotique. Très bonne surprise pour moi.

En plus, Lonsdale, Bouise... j'étais ravi !!

[Mode vieux con]
Y'a pas à dire, les seconds rôles de cette période (les années 70), c'était d'un sacré niveau. De quoi en remontrer à pas mal de premiers rôles actuels.
Je me suis fait la même réflexion en découvrant Section Spéciale, de Costa-Gavras, ce mois-ci, avec un défilé d'acteurs exceptionnels : Lonsdale, Cremer, Piéplu, Bouise, Galabru, Pierre Dux, Yves Robert, Jacques Perrin...
N'en jetez plus !...
[/Mode vieux con]

[Torrente]

(...) mais comme Losey est l'un des cinéastes qui manquent grandement à ma culture

Le M de Losey, remake du chef-d'œuvre de Fritz Lang, est dispo gratuitement sur le Replay d'Arte. Et c'est loin d'être un remake inutile ou anecdotique. Très bonne surprise pour moi.

Merci beaucoup ! Je le note et je t'en félicite.

En plus, Lonsdale, Bouise... j'étais ravi !!

[Mode vieux con]
Y'a pas à dire, les seconds rôles de cette période (les années 70), c'était d'un sacré niveau. De quoi en remontrer à pas mal de premiers rôles actuels.
Je me suis fait la même réflexion en découvrant Section Spéciale, de Costa-Gavras, ce mois-ci, avec un défilé d'acteurs exceptionnels : Lonsdale, Cremer, Piéplu, Bouise, Galabru, Pierre Dux, Yves Robert, Jacques Perrin...
N'en jetez plus !...
[/Mode vieux con]

Bien d'accord avec toi !
C'est marrant. Je m'étais fait exactement la même réflexion en découvrant "Section spéciale". Une Rolls Royce du second rôle.

[Arn]

Je préfère d'ailleurs le M de Losey à celui de Lang

De mon côté Ozu a finalement été détrôné par... Ozu, qui a ensuite été évincé par... Ozu.
Mais celui ci va quand même être sacrément difficile à aller chercher (mais j'ai d'autres Ozu de prévu d'ici la fin du mois alors qui sait ).

Crépuscule à Tokyo (Yasujiro Ozu - 1957)
Pour l'instant le plus beau des 7 que j'ai vu. J'avais été charmé par les couleurs du Goût du Saké, mais ici le jeu sur le noir et blanc, sur les ombres, les surpasse.
C'est aussi le plus sombre, le plus désabusé de ceux que j'ai vu (même si Le Fils Unique était assez dur, il n'a pas la même ampleur tragique). Ici la mélancolie n'est jamais très loin du pessimisme, même si on s'écarte de celui au final par une forme d'acceptation du destin, de vivre avec, au mieux, car il n'y a guère le choix.

[vic]

Décembre lamentable à tout point de vue, pas de découvertes bouleversantes, le film du mois sera donc exceptionnellement la formidable redécouverte du petit bijou d'Ivory pas revu depuis plus de 30 ans.

A room with a view (James Ivory, 1985)



¤ jolie découvertes :

I need a ride to California (Morris Engel, 1968)


The Midnight Man (Burt Lancaster, 1974)



Films du mois de 2021 :
janvier : confessions d'une épouse (yasuzo masumura, 1961)
février : le fils unique (yasujirō ozu, 1936)
mars : little cheung (fruit chan, 1999)
avril : mandingo (richard fleisher, 1975)
mai : sans soleil (chris marker, 1983)
juin : brief encounter (david lean, 1946)
juillet : the love and adventures of kuroki taro (azuma morisaki, 1977)
août : silence has no wings (kazuo kuroki, 1966)
septembre : enfants d'hiroshima (kaneto shindô, 1952)
octobre : dévotion ardente / shûen (koreyoshi kurahara, 1964)
novembre : histoire d'une prostituée (seijun suzuki, 1965)
décembre : chambre avec vue (james ivory, 1985)

Film de l'année (d'un cheveu, ou plutôt d'une escabille, devant Ozu) :
Brief Encounter (David Lean, 1946)

Spoiler (cliquez pour afficher)

[Flol]

The Midnight Man (Burt Lancaster, 1974)

Alors j'aime beaucoup Burt Lancaster, mais étrangement, ce n'est pas lui qui me donne envie de découvrir immédiatement ce film.

[Mosin-Nagant]

Catherine Bach, oh oui !

Spoiler (cliquez pour afficher)

Daisy Duke dans "Shérif, fais-moi peur"

[vic]

The Midnight Man (Burt Lancaster, 1974)

Alors j'aime beaucoup Burt Lancaster, mais étrangement, ce n'est pas lui qui me donne envie de découvrir immédiatement ce film.

Rien d'étrange à cela.

Bon, pour t'éviter toute déception possible, c'est le seul moment sexy du film.

Sinon, c'est très chouette et même souvent étonnant par son anachronisme total (totalement assumé).

[Rick Blaine]

The Midnight Man (Burt Lancaster, 1974)

Alors j'aime beaucoup Burt Lancaster, mais étrangement, ce n'est pas lui qui me donne envie de découvrir immédiatement ce film.

Au delà de cette argument massue, le film est de plus très plaisant.

[Flol]

Je me le note (oui, la flemme de trouver le gif qui va bien )
Après quelques recherches, j'ai d'ailleurs découvert qu'il s'agit en fait de la Daisy Duke de Shérif fais-moi peur (qui m'émoustillait déjà pas mal quand j'étais petit).

[Papus]

Découverte du Rayon bleu de Lieberman que le classik test br du chat qui fume m'a donné envie de voir.
Pas un film du mois mais un très bon moment quand même (comme si le très décevant Nightfall de Tourneur avait fumé quelques pétards avec Big J Carpenter).
Cette histoire de méchants chauves se prenant des remontées d'acide 10 ans après et ne supportant pas le disco, avec un héros arborant à contrario une superbe chevelure (zalman king, bébé de Sean Penn et Owen wilson), c'est plutôt cool. Une bonne dose d'humour (parfois pas toujours voulu, les interprétations de certains seconds rôles m'ont provoqué quelques rires moqueurs) saupoudrant l'ensemble et une belle photo 70's ainsi que certains plans/mouvements pas dégueux et une écriture des dialogues pas piquée des hannetons en font un semi bis qui mérite très largement d'être vu.
Et sinon, Howard Shore a complètement pompé le thème final pour celui du Mordor/Sauron.
Trop des barres.

[Flol]

(zalman king, bébé de Sean Penn et Owen wilson)

Ah ah bien vu, c'est tout à fait ça.

Et sinon, Howard Shore a complètement pompé le thème final pour celui du Mordor/Sauron.

What ? Va falloir que j'aille vérifier ça.