Cannes 2024

[Alibabass]

Et Sean Baker est aussi producteur du film de Johanna Arnow qui est en ce moment au cinéma (The Feeling That the Time for Doing Something Has Passed).

[nunu]

Il fait des entrées avec un titre pareil ?

[Alibabass]

Le titre en Français c'est La Vie Selon Ann. Dans tout les cas, à part être un HxC cinéphile ou curieux avisé, le titre bidon en Français ou le titre digne d'un titre Folk en VO ... non il fait pas d'entrée. C'est dommage d'ailleurs, tellement le film possède un fond intimiste et politique en phase avec notre époque. La Quinzaine des cinéaste en 2022 nous a montré qu'il était possible d'être frustré en position SM (La Vie Selon Ann) et frustré en position extension du domaine de la propriété en Inde (Agra).

[Karras]

Jour 10 :
Screen
https://www.screendaily.com/cannes-jury-grid

Ics
https://icsfilm.org/festivals/cannes/20 ... try-panel/

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Chaos Reign
https://www.chaosreign.fr/festival-cann ... tion-film/

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Film Français
https://www.lefilmfrancais.com/cinema/1 ... ritique-10

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[bocina]

C'est forcément Anora qui aura la palme non ?

[Watkinssien]

C'est forcément Anora qui aura la palme non ?

C'est le jury qui décide et ils n'ont (normalement) pas accès aux avis presse et aux retours publics, imaginons que ce soit le Coppola, ça va jaser!!!

[bocina]

Oui mais bon. Même s'ils n'ont pas accès (sic), c'est celui qui fait le plus l'unanimité.

[Zelda Zonk]

Oui mais bon. Même s'ils n'ont pas accès (sic), c'est celui qui fait le plus l'unanimité.

Ce n'est pas automatique bocina. On a déjà vu le Jury aller à contre-courant des critiques et journalistes. C'est même relativement courant.
Il n'y a donc aucune garantie que la Palme revienne à Anora, d'autant qu'il reste encore des films en compétition.

(par contre, le refrain "Les membres du Jury n'ont pas accès à la presse ni aux critiques", je n'y crois guère ; qui pour vérifier ? une fois dans leur lit, le soir, rien ne les empêche de consulter leur smartphone)

[Rockatansky]

Oui je doute qu'en 2024 ils soient totalement sous cloche.

Et même parmi les journalistes français Emilia Perez compte plus de Palmes décernées que Anora, et la presse internationale place au même niveau le film indien de Kapadia

[Zelda Zonk]

C'est vrai, mais comme je le faisais remarquer, le Audiard n'est pas tant apprécié par la presse internationale. La différence saute aux yeux dans le tableau des étoiles.

[azhagal]

Avec les moyennes du Le Film Français, ça donnerai ça

Films Moyenne Notes
Diamant Brut 2,07 14
La jeune fille a l'aiguille 1,29 14
Bird 1,93 14
Megalopolis 1,00 15
3km jusqu’à la fin du monde 2,09 11
Kinds of Kindness 1,14 14
Oh Canada 1,92 13
Caught by the Tides 1,64 14
Emilia Perez 2,80 15
Limonov : la balade 1,27 15
The Substance 1,57 14
The Apprentice 2,14 14
Les linceuls 1,57 14
Anora 2,93 15
Marcello moi 1,87 15
Parthenope 1,54 13
Grand Tour 1,62 13
Motel Destino 1,57 14
L'amour ouf 1,27 15
All We Imagine as light 2,18 11

[Rockatansky]

C'est vrai, mais comme je le faisais remarquer, le Audiard n'est pas tant apprécié par la presse internationale. La différence saute aux yeux dans le tableau des étoiles.

Oui c'est pour ça que j'ai distingué les deux.

[Zelda Zonk]

Bref, que Coppola ait un prix, quelle que soit la qualité de son film, ça ne relève pas de la science fiction.
Cannes adore le buzz, les polémiques et les œuvres qui divisent.

[Watkinssien]

Oui mais bon. Même s'ils n'ont pas accès (sic), c'est celui qui fait le plus l'unanimité.

(par contre, le refrain "Les membres du Jury n'ont pas accès à la presse ni aux critiques", je n'y crois guère ; qui pour vérifier ? une fois dans leur lit, le soir, rien ne les empêche de consulter leur smartphone)

Nous sommes d'accord, en réalité il n'y a aucune interdiction, mais il leur est très fortement déconseillé de le faire.

[innaperfekt_]

J'aime bien Olivier Lamm chez Libé. Et il a l'air d'avoir apprécié le Lelouch.

L’amour ouf, c’est du cinéma. Ce genre d’amour qui faisait rêver autrefois, toxique, normatif, qui nous endoctrinait via les films, nous endoctrine encore, au moment de nous projeter dans la vie à deux, la passion, le mariage et tutti quanti. Un amour coupable – de nous aliéner, puis nous voler notre liberté. Gilles Lellouche a l’air d’y croire très fort dans l’Amour ouf mais on n’ira pas lui chercher des poux idéologiques : c’est parce qu’il adore le cinéma. Qu’il l’aime comme un ouf. Et l’Amour ouf, son deuxième long métrage en tant que cinéaste, est moins un film sur des amoureux que sur des amoureux de cinéma. Pas ceux de l’Amour fou de Rivette ni de celui de Breton – le film n’y fait pas référence du tout, mais reprend tel quel le titre de la version française de Jackie Loves Johnser OK ? de l’Irlandais Neville Thompson, le roman qui a servi à Lellouche, Ahmed Hamidi et Audrey Diwan de trame pour le scénario qu’ils ont coécrit. Mais les amoureux contraints qui peinent à la marge des thrillers et autres films de mafia américains, les soupirants déraisonnables mis à l’épreuve par leur condition de True Romance ou Sailor et Lula, qui entraînent le monde entier dans leur coup de foudre jusqu’à faire se courber le réel sous la force de leur désir. Qui font délirer des films entiers devant nos yeux, au rythme et aux couleurs de leur passion.