Dvdclassik : cinéma et DVD

Alibabass a écrit : ↑25 oct. 22, 20:46 Il repasse sur Gulli dimanche à 17h45, je sais ce qu'il me reste à faire, sachant que je l'ai jamais vu. Merci pour ce choix.

Sur ! C’est excellent !

Boubakar a écrit : ↑25 oct. 22, 20:01 Pour ce soir, The frightened city, avec Sean Connery.

Vu que l'ayant-droit (anglais) est Studio Canal, je vois bien le film sortir en France chez Tamasa dans leur collection des polars anglais, ou alors Make My Day.

Au programme demain soir : j'en sais rien, j'ai assez envie de déjà re-revoir le Driver de Walter Hill histoire de régler un léger souci avec Bruce Dern.

Logiquement, après Driver, j'aurais dû enchaîner avec le remake stylé de NWR. Mais non, encore perdu...
Pas grave, pas super motivé pour perdre deux heures à revoir Drive de toute manière.

À la place, j'ai glandé comme une grosse m*rde devant la télé en tombant sur une redif du Van Helsing de Stephen Sommers sur NRJ12, toujours aussi moche et débridé mais un peu moins fun à la revoyure.
Mon analyse critique : je suis jaloux des mecs qui couchaient avec Kate Beckinsale à l'époque (prenez-en de la graine, ça c'est de l'analyse de compétition).




La découverte du soir aura été le programme de la nuit suivant Van Helsing sur NRJ12, avec La Traque du Diable de Jason Cabell (2019).

Ce thriller suit la traque par une super-flic déterminée et son équipe de choc (composée de 1 membre) d'un redoutable cartel (composé d'une quinzaine de membres dont la moitié s'entretuent pendant le film). Très didactique, il suit l'acheminement de la drogue de sa fabrication en Colombie jusqu'à sa destination finale au Canada en passant par le Mexique et Seattle, avec des cartons indiquant le prix croissant du kilo de cocaïne à chaque étape. Nicolas Cage incarne le responsable américain de la logistique, appelé "Le Cuisinier" car au quotidien il tient une pizzeria comme couverture.
(Le film est d'ailleurs dans la filiation du Driver de Walter Hill, ses protagonistes n'y ont pas de nom, ils sont seulement appelés Le Cuisinier, Le Boss, La Mule, etc selon leur fonction...)
On accuse souvent Cage de faire un peu n'importe quoi, mais là il est présent dans plein de scènes tournées dans plein d'endroits, donc il a dû tourner plein de jours. S'il a l'air gros, ce n'est pas parce qu'il a grossi, mais pour créer ce personnage de criminel taiseux massif à la Brando en mode Parrain, dont la simple corpulence suffit à faire comprendre l'autorité naturelle et la lourde menace. D'une grande sobriété, il ne lâche qu'un moment à la Nicolas Cage dans les dix dernières minutes (je précise pour les plus pressés). Si quelqu'un cachetonne ici, ce serait plutôt Laurence Fishburne.
Il y a un twist incroyable (SPOILER : on croit que Nicolas Cage fait une chute mortelle mais en vrai elle est pas mortelle) ainsi qu'une conclusion abrupte et désabusée (RE-SPOILER : comprenant que son boulot ne sert à rien, que la drogue continuera de circuler peu importe le nombre de cartels qu'on démantèle, la flic préfère abattre froidement Nicolas Cage dans la cuisine de son restaurant).

Si vous le trouvez bradé à 0,25€ chez Cash Converters, ce sera une bonne affaire pour Cash Converters. Parce même si ça se veut froid et sérieux, ça n'a pas tout à fait les moyens de ses ambitions, et je me suis un peu emm*rdé devant NRJ12 avec ce DTV mollasson pour troisième partie de soirée.
La note : 3/10, un auteur est né.

Alibabass a écrit : ↑25 oct. 22, 17:26 Il y a Gagarine sur Ciné+Club, pas encore vu. J'sais que Flol avait bien kiffé.

Je confirme. Dans mon top 3 final de 2021.

cinephage a écrit : ↑25 oct. 22, 18:54 Un troisième, un certain F... est plus enthousiaste : "Un auteur est né !"

Je ne connais pas ce F. mais ça m'a l'air d'être une chouette personne.
Et The Premonition est plutôt cool, mais assez bordélique, je confirme.

manuma a écrit : ↑25 oct. 22, 18:44 Très curieux d'avoir la note / le retour de Flol sur Skinner car je tourne autour depuis que j'ai découvert cet été le pas vilain Mind over murder du même Ivan Nagy.

Je ne connais pas ce Mind Over Murder, mais ce Skinner est sacrément tordu.
Mais du bon tordu hein, avec un Ted Raimi super inquiétant (et première fois que je remarque qu'il a de faux airs d'un Pierre Niney à lunettes...c'est dire comme il est inquiétant), qui stalke de la prostituée pour mieux les dépecer et leur découper délicatement la peau afin de s'en faire des tenues complètes. Une sorte de mix (en pire) entre Leatherface, Ed Gein et Jeffrey Dahmer.
Il y a notamment une séquence complètement WTF où l'on voit ce Skinner (pratique de s'appeler comme ça, quand on a une passion pour la découpe de peaux) courir après une donzelle, en arborant la tenue d'une de ses victimes fraîchement tuée, le tout en plein jour dans une ruelle bien dégueulasse d'un Los Angeles qui ne donne pas du tout envie d'aller y passer son mois de juillet.
Le tout sous une caméra extrêmement mobile de Ivan Nagy, j'ai même peu de souvenirs de plans fixes puisque la caméra semble quasiment constamment en mouvements. Sans oublier une photo n'hésitant pas à verser allégrement dans le rouge qui tâche, le bleu qui fuit et le vert qui luit (ça veut rien dire mais c'est juste pour le plaisir de la rime).
Donc je conseille, notamment aux amateurs de séries B tordues et aux petits films chelous dotés d'effets prosthétiques solides de chez solides (made in KNB).

Flol a écrit : ↑26 oct. 22, 17:01 Je ne connais pas ce Mind Over Murder, mais ce Skinner est sacrément tordu.
Mais du bon tordu hein, avec un Ted Raimi super inquiétant (et première fois que je remarque qu'il a de faux airs d'un Pierre Niney à lunettes...c'est dire comme il est inquiétant), qui stalke de la prostituée pour mieux les dépecer et leur découper délicatement la peau afin de s'en faire des tenues complètes. Une sorte de mix (en pire) entre Leatherface, Ed Gein et Jeffrey Dahmer.
Il y a notamment une séquence complètement WTF où l'on voit ce Skinner (pratique de s'appeler comme ça, quand on a une passion pour la découpe de peaux) courir après une donzelle, en arborant la tenue d'une de ses victimes fraîchement tuée, le tout en plein jour dans une ruelle bien dégueulasse d'un Los Angeles qui ne donne pas du tout envie d'aller y passer son mois de juillet.
Le tout sous une caméra extrêmement mobile de Ivan Nagy, j'ai même peu de souvenirs de plans fixes puisque la caméra semble quasiment constamment en mouvements. Sans oublier une photo n'hésitant pas à verser allégrement dans le rouge qui tâche, le bleu qui fuit et le vert qui luit (ça veut rien dire mais c'est juste pour le plaisir de la rime).
Donc je conseille, notamment aux amateurs de séries B tordues et aux petits films chelous dotés d'effets prosthétiques solides de chez solides (made in KNB).

Merci pour le compte-rendu. C'est vendu, de mon côté.

Sinon, du Christian-Jaque pour ce soir, avec son 2 billets pour Mexico.

manuma a écrit : ↑26 oct. 22, 18:42

Flol a écrit : ↑26 oct. 22, 17:01 Je ne connais pas ce Mind Over Murder, mais ce Skinner est sacrément tordu.
Mais du bon tordu hein, avec un Ted Raimi super inquiétant (et première fois que je remarque qu'il a de faux airs d'un Pierre Niney à lunettes...c'est dire comme il est inquiétant), qui stalke de la prostituée pour mieux les dépecer et leur découper délicatement la peau afin de s'en faire des tenues complètes. Une sorte de mix (en pire) entre Leatherface, Ed Gein et Jeffrey Dahmer.
Il y a notamment une séquence complètement WTF où l'on voit ce Skinner (pratique de s'appeler comme ça, quand on a une passion pour la découpe de peaux) courir après une donzelle, en arborant la tenue d'une de ses victimes fraîchement tuée, le tout en plein jour dans une ruelle bien dégueulasse d'un Los Angeles qui ne donne pas du tout envie d'aller y passer son mois de juillet.
Le tout sous une caméra extrêmement mobile de Ivan Nagy, j'ai même peu de souvenirs de plans fixes puisque la caméra semble quasiment constamment en mouvements. Sans oublier une photo n'hésitant pas à verser allégrement dans le rouge qui tâche, le bleu qui fuit et le vert qui luit (ça veut rien dire mais c'est juste pour le plaisir de la rime).
Donc je conseille, notamment aux amateurs de séries B tordues et aux petits films chelous dotés d'effets prosthétiques solides de chez solides (made in KNB).

Merci pour le compte-rendu. C'est vendu, de mon côté.

Sinon, du Christian-Jaque pour ce soir, avec son 2 billets pour Mexico.

La transition

Ce soir, j'hésite entre :

- regarder l'interview d'Emmanuel Macron sur France 2 pour voir comment il va se sortir de la question piège "Monsieur le Président, pourquoi refusez-vous obstinément d'augmenter les salaires et de taxer ces gros cheucheus de classikiens ?"

- aller pécho



- me joindre à l'entreprise de révision à la hausse de Burn After Reading sur Arte à 20h55

- faire autre chose, car comme le dit Doc à la fin de Retour vers le futur 3 le destin n'est jamais écrit

Alexandre Angel a écrit : ↑26 oct. 22, 18:54

manuma a écrit : ↑26 oct. 22, 18:42 Merci pour le compte-rendu. C'est vendu, de mon côté.

Sinon, du Christian-Jaque pour ce soir, avec son 2 billets pour Mexico.

La transition

Aussi sec !

Killer léopard (1954)

... le destin n'est jamais écrit

Jolie formule qui s'est traduite concrètement par une deuxième soirée consécutive devant la programmation ciné de NRJ12. Vu que ça prend de plus en plus des airs de carton de la honte, je ne suis sûr qu'il y en aura une troisième...

Donc à la télé ce mercredi soir :

Rogue (M.J. Bassett, 2020) En Afrique du Sud, des mercenaires se retrouvent cernés dans une ferme abandonnée par un seigneur de la guerre extrémiste et par une lionne pas contente.



Imaginez un Aventures en Birmanie avec des lions, imaginez un Dents de la Mer sans la mer (mais avec des lions). Imaginez surtout un Predator avec Megan Fox à la place d'Arnold dans le rôle d'une cheffe de groupe sans carrure, sans autorité et avec zéro crédibilité. Qu'importe, son nom attirera des spectateurs auxquels la réalisatrice pourra délivrer son message qui lui tient à cœur : la dénonciation des braconniers qui sévissent sur le continent africain. C'est assez surréaliste de voir ces mercenaires badass philosopher et s'indigner de la façon dont l'homme se comporte avec la nature et avec les animaux.
La note : un tout petit 3/10 avant que je l'oublie.


Suivi du gros morceau de la soirée :

Survivre, la vengeance ne dort jamais (Matt Eskandari, 2020) Deux frères en cavale prennent en otage un médecin et sa famille dans sa maison isolée. Mauvaise idée, puisque le médecin a tué un de ses précédents patients (donc c'est pas le meilleur choix pour soigner un voyou qui se vide de son sang pendant 8 heures), mais en plus son papa est Bruce Willis.

La minute Wikipedia : il s'agit ici de la bande-annonce québécoise. Dans l'hexagone c'est l'ultime film où Bruce Willis est doublé par Patrick Poivey, ce dernier étant décédé peu après.

Petit DTV tourné en dix jours, vague Maison des Otages lent, bavard, idiot et mal fichu, ce bidule sans intérêt s'est pris des torrents d'avis assassins sur Allo Ciné. Maintenant qu'on a une meilleure idée du pourquoi de cette frénésie tardive de tournages au rabais de Bruce Willis, certains commentaires font un peu mal à lire aujourd'hui*.
C'est surtout le premier film de fin de carrière de la star déclinante que je vois depuis l'annonce de sa retraite (et surtout depuis l'annonce des raisons de cette retraite), donc mon regard a forcément changé. À vrai dire, c'est assez malaisant de mater ce truc en guettant chaque apparition de Bruce Willis pour essayer d'y déceler des signes de démence
Parce qu'il a quand même l'air encore à peu près en forme, capable de réciter ses dialogues et semblant comprendre ce qu'il fait là. Mais c'est vrai qu'il passe l'essentiel de ses scènes assis, qu'il a du mal à marcher lorsqu'il est debout (pas très assuré dans sa démarche), que parfois ses silences sont un peu longs et qu'on sent des absences et du désarroi dans ses yeux. C'est non seulement malaisant mais finalement assez malsain à regarder, puisque moi aussi je valide le calcul des producteurs de la chose : je mate ce truc uniquement parce qu'il y a le nom de Bruce Willis, l'ex star du cinéma d'action en pleine déchéance.
La note : 2/10 avec tristesse.

(Un petit mot sur l'affiche de Survivre : il y a effectivement une poursuite en bagnole, filmée à 25 km/h mais qui parvient à donner une (relative) illusion de vitesse grâce à la magie du cinéma... jusqu'à ce qu'on voie des vaches courir plus vite que les voitures dans le pré à côté. Là encore, ça fait mal au c*l de retrouver Bruce Willis dans un truc aussi indigne de sa stature, et le spectateur pourra légitimement crier à l'escroquerie.)

La conclusion de cette soirée spéciale arnaques avec un nom de vedette pour appâter le client, c'est que j'aurais préféré regarder ces deux machins en streaming ou en DVD. Là au moins j'aurais pu faire des avances rapides pour abréger l'épreuve.

* Mention spéciale à "Bruce Willis lui même ne se souviendra de ce navet" (sic).

The Grey Fox de Philip Borsos sur le replay d'OCS ou Tiger by the Tail de RG Springsteen sur celui de Paramount.

Deux raretés à la fondation Pathé:
Lāčplēsis d'Aleksandrs Rusteiķis (1930)



Den sorte kansler d'August Blom (1912)

Rien du tout pour ce soir. Je sors boire des bières.
(avec bocina)

Après les deux Démons qui ont occupés mes deux dernières soirées ce soir ce sera les épisodes 7 et 8 de la série Star Wars Andor.

Flol a écrit : ↑27 oct. 22, 17:01 Rien du tout pour ce soir. Je sors boire des bières.
(avec bocina)

Et tu nous invite même pas ?