https://www.dvdclassik.com/forum/
Verdict : c'était sympa.Flol a écrit : ↑13 oct. 22, 14:46 Pour ce soir, ce sera Remote Control de Jeff Lieberman. Je me suis déjà réinfligé la gueule pas possible de Kevin Dillon dans The Blob en début de mois, j'ai envie d'en reprendre une petite dose.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
Oh que oui ! Pour les deux films d'ailleurs.The Eye Of Doom a écrit : ↑14 oct. 22, 19:33Tiens, j’ai emprunté « La rivière des amours » ou un truc comme ca de De Toth, ca peut etre une bonne idée….
Chasse au gang, je l’ai vu en plus et j’en ai dit beaucoup de bien ici :Jeremy Fox a écrit : ↑14 oct. 22, 19:34Oh que oui ! Pour les deux films d'ailleurs.The Eye Of Doom a écrit : ↑14 oct. 22, 19:33
Tiens, j’ai emprunté « La rivière des amours » ou un truc comme ca de De Toth, ca peut etre une bonne idée….
Approved aussi !Jack Carter a écrit : ↑14 oct. 22, 19:39 Un Demi-Lune approved pour commencer (Au coeur des volcans - Requiem pour Katia et Maurice Krafft)
J'ai bien fait de faire confiance à ces deux illustres classikiens, deux beaux coups de coeurJack Carter a écrit : ↑14 oct. 22, 19:39 Un Demi-Lune approved pour commencer (Au coeur des volcans - Requiem pour Katia et Maurice Krafft), suivi, si pas fatigué par un MJ approved (La Pomme)
Heureux que le Herzog t'ait plu - c'est, de mon côté, clairement l'un des temps forts de l'année cinématographique, d’autant plus précieux que je n’étais absolument préparé à un tel choc en lançant le visionnage. J'ai l'impression que ça faisait des années que je n'avais pas été soufflé à ce point par des images de pur cinéma. Dans les forces telluriques qui se déchaînent, dans les vagues de désolation qu'elles emportent dans leur sillage, les Krafft ont filmé des choses incroyables et grandioses qu'aucun trucage ne pourra jamais égaler, et c’est un ace de (re)naissance cinématographique d’autant plus fascinant pour ce couple (dont j'ignorais complètement l’existence) que le documentaire permet de montrer l’aiguisement progressif de leur regard d’apprentis cinéastes au fil de leurs aventures. La manière dont Herzog sélectionne le matériel, le monte et le met en musique (magnifiques choix de musique sacrée) m'a flanqué des frissons à plusieurs reprises, on atteint pratiquement la plénitude hypnotique d'un Koyaanisqatsi par moments. Il y a notamment une séquence qui m'a coupé le souffle, sur fond de l'Agnus Dei du Requiem de Fauré, où on a toutes ces images époustouflantes de l’éruption volcanique et qui deviennent quelque chose d'autre, quelque chose de bouleversant, lorsque l'un des deux (Maurice ou Katia, on ne sait pas), revêtu d'une combinaison d’argent, rentre dans le champ et fait face à ce spectacle de création/désolation, avant de se mettre à arpenter, minuscule, le relief noir formé par la lave. La musique, la puissance des images, ce quelque chose de quasi métaphysique qui se noue dans le rapport Terre/humain à ce moment-là, l’exploration de ce petit être d'argent au milieu de ce crachat de feu, c'est un moment inoubliable, où le cinéma transcende ses contingences pour tendre à l'indicible.Jack Carter a écrit : ↑15 oct. 22, 08:09J'ai bien fait de faire confiance à ces deux illustres classikiens, deux beaux coups de coeurJack Carter a écrit : ↑14 oct. 22, 19:39 Un Demi-Lune approved pour commencer (Au coeur des volcans - Requiem pour Katia et Maurice Krafft), suivi, si pas fatigué par un MJ approved (La Pomme)
Je co-signe ! Le moment où Werner décrit l'arrivée de cinéastes avec une image de vague qui envahit le planDemi-Lune a écrit : ↑15 oct. 22, 14:04 Heureux que le Herzog t'ait plu - c'est, de mon côté, clairement l'un des temps forts de l'année cinématographique, d’autant plus précieux que je n’étais absolument préparé à un tel choc en lançant le visionnage. J'ai l'impression que ça faisait des années que je n'avais pas été soufflé à ce point par des images de pur cinéma. Dans les forces telluriques qui se déchaînent, dans les vagues de désolation qu'elles emportent dans leur sillage, les Krafft ont filmé des choses incroyables et grandioses qu'aucun trucage ne pourra jamais égaler, et c’est un ace de (re)naissance cinématographique d’autant plus fascinant pour ce couple (dont j'ignorais complètement l’existence) que le documentaire permet de montrer l’aiguisement progressif de leur regard d’apprentis cinéastes au fil de leurs aventures. La manière dont Herzog sélectionne le matériel, le monte et le met en musique (magnifiques choix de musique sacrée) m'a flanqué des frissons à plusieurs reprises, on atteint pratiquement la plénitude hypnotique d'un Koyaanisqatsi par moments. Il y a notamment une séquence qui m'a coupé le souffle, sur fond de l'Agnus Dei du Requiem de Fauré, où on a toutes ces images époustouflantes de l’éruption volcanique et qui deviennent quelque chose d'autre, quelque chose de bouleversant, lorsque l'un des deux (Maurice ou Katia, on ne sait pas), revêtu d'une combinaison d’argent, rentre dans le champ et fait face à ce spectacle de création/désolation, avant de se mettre à arpenter, minuscule, le relief noir formé par la lave. La musique, la puissance des images, ce quelque chose de quasi métaphysique qui se noue dans le rapport Terre/humain à ce moment-là, l’exploration de ce petit être d'argent au milieu de ce crachat de feu, c'est un moment inoubliable, où le cinéma transcende ses contingences pour tendre à l'indicible.
