Rick Blaine a écrit :Flol a écrit :Plus que du surprenant, j'espérais surtout y trouver de l'attachant. Mais comme je l'ai dit, aucun des personnages (hormis celui qui m'intéresse le moins) n'est véritablement développé.
Je le trouve très attachant ce gamin, très atypique aussi (son obsession à se trouver des racines, des traditions, en contradiction avec l'image traditionnelle de l'ado qui veut tout changer).
Les courses de vélo t'ont visiblement fait mal, car fondamentalement ça ne dure pas tant que ça à l'écran, tu dois faire un rejet profond !

Je ne partage pas les réserves de Flol quant aux lacunes individuelles de la peinture du groupe ou de déficit alchimique en termes de force résultante. Au contraire, la caractérisation me paraît ici bien plus équilibrée que pour
Four friends, où, pour le coup, les personnages de Metzler et Huddleston resteront en retrait, esquissés seulement en quelques traits symptomatiques de leur background sociétal. Même la relative convention du personnage de Dennis Quaid me semble hypothétique une fois resituée à la date de sortie originale.
Je ne fais pas de "rejet" sur les moments de vélo. À ce titre la séquence d'entraînement derrière le poids lourd, admirablement découpée pour traduire une connivence ineffable avec le chauffeur, atteint même des sommets dans l'expression de l'exaltation passionnelle. Mais que dire de la course des Little 500… Interminable, ineptement écrite et montée pour infuser artificiellement un suspense apothéotique en dépit de tout réalisme physique ou temporel, elle impose arbitrairement affirmation identitaire et réconciliation à la manière d'un vulgaire
success movie. Cet arbitraire tapageur est pour beaucoup dans la minoration de mon appréciation finale, tant elle me semble invalider la sincérité prégnante de la belle étude de mœurs composite qui avait précédé.