Dvdclassik : cinéma et DVD

Alexandre Angel a écrit : ↑17 juil. 22, 17:52 Ensuite, tu ne dois pas beaucoup aimer Woody Allen

J'aime énormément.


Mais tu passes à côté de ce je disais. Un artiste peut très bien faire une œuvre récréative sans qu'on le lui reproche. On ne peut pas enchaîner des Patterson tout le temps. Déjà ce serait vraiment lourd, à la longue et en plus, je trouve ça bien d'essayer un peu tout, comme ça.
Cela étant, je vois bien des similitudes avec son travail sur le genre, malgré ce que tu dis, par rapport à Ghost dog. Il y a cette même façon de l'aborder et de le déconstruire.
Tu regardes ce The dead don't die, tu sais immédiatement que tu es devant un film de Jarmusch.
Bientôt, on va oser me dire que Steak vaut mieux.

Ben désolé mais quand je lis ta phrase, je ne le sens pas

Torrente a écrit : ↑17 juil. 22, 18:03 Mais tu passes à côté de ce je disais. Un artiste peut très bien faire une œuvre récréative sans qu'on le lui reproche. On ne peut pas enchaîner des Patterson tout le temps. Déjà ce serait vraiment lourd, à la longue et en plus, je trouve ça bien d'essayer un peu tout, comme ça.

OK mais Mystery Train, Down By Law, Night on Earth et aussi Ghost Dog étaient tous des films ludiques, déjà récréatifs. Je trouve, à l'exception de Patterson, que son style s'est asséché, avec plus de blabla et moins d'invention. The Dead Don't Die, m'a paru être un Jarmusch à la traine de lui-même, à la traine aussi de la mode des zombies (plein de choses ont été faites avant et j'ai le même reproche à adresser à Hazanavicius), hautain et un peu chiant tout comme l'était, avec plus de prétention, Only Lovers Left Alive, dans lequel les consommateurs étaient sommairement traités de zombies.
En 2019, il n'a rien trouvé de mieux qu'appliquer cela à la lettre.

Alexandre Angel a écrit : ↑17 juil. 22, 18:21 The Dead Don't Die, m'a paru être (...) à la traine aussi de la mode des zombies

J'étais aux toilettes, et je me disais que tu allais dire ça.
J'étais en train de me dire "Le fait de choisir de faire ce film en 2019, précisément, est déjà un geste fort, il y a une intention qui se suffit presque à elle-même, justement après les assauts répétés infâmes que le genre du film de zombies a subi ces 2 dernières décennies. Ce n'est pas du tout le film d'un artiste qui s'est asséché pour moi rien que pour cette raison, au delà de ce que je pense de l'inventivité, la poésie, le rythme, les gags de certaines séquences brillantes."

Après, loin de moi l'idée d'en faire un chef-d’œuvre. Une petite comédie de genre sympathique. Anecdotique peut-être comme Mystery train.

Mais je suis aussi en total décalage avec ce que tout le monde dit du film d'un autre "vieux réalisateur" soi disant "asséché" (Les crimes du futur) alors rien d'étonnant.

Je n'ai pas (encore) vu Only lovers left alive.

Hazanavicius décalque grossièrement, c'est incomparable. Il ne sait visiblement pas ce qu'il fait, il n'a même pas compris le film qu'il refait (mal).

Torrente a écrit : ↑17 juil. 22, 18:38 J'étais aux toilettes

Ah bah merci

Torrente a écrit : ↑17 juil. 22, 18:38 Je n'ai pas (encore) vu Only lovers left alive.

Personnellement, je l'ai trouvé très bon. Bien supérieur à The Limits of Control qui m'a quelque peu insupporté. Mais j'avoue ne pas être grand fan d'Isaac de Bankolé (ceci joue peut-être en sa défaveur).
Only lovers left alive a une vrai ambiance mortifère, décadente et mélancolique (tout en ne se privant pas de saillies humoristiques réussies). La musique de Josef van Wissel et Sqürl (Jarmush himelf) y est pour beaucoup. Il y a un côté romantique dans ce film dans le bon sens du terme.

Alexandre Angel a écrit : ↑17 juil. 22, 17:37

candygirl a écrit : ↑17 juil. 22, 13:45 Il me fait marrer, ce film Ils l'ont fait passer pour un projet horrifique afin de mieux le promouvoir lors de sa sortie alors que c'est juste une comédie avec du gros nawak fantastique à l'intérieur.

Je ne crois pas qu'"on" l'ait fait passer pour quoique ce soit d'autre, surtout avec Bill Murray en tête d'affiche.

Alexandre Angel a écrit : ↑17 juil. 22, 17:37 The Dead Don't Die, m'a paru être un Jarmusch à la traine de lui-même, à la traine aussi de la mode des zombies.

Tu te contredis en 2 phrases, Alex.
Film de zombies (donc film horrifique), du coup, ou pas ?

Je pense surtout que c'est un film que tu n'as pas aimé parce que tu n'es pas vraiment un adepte de ce type d'humour, voilà tout.
Pour ma part, je l'ai déjà vu 2 fois (seule et accompagnée) et je me suis bien amusée à chaque fois. Plein de situations sont drôles et je me fiche éperdument que ce Jarmusch-là n'ait rien à dire (ou pas). Et ce n'est pas parce que ça m'a bien plu que ça doit forcément plaire à tout le monde. Tout comme ce n'est pas parce que cela t'a déplu que c'est forcément un film "à la traîne" et "sans inspiration". Je ne suis pas du tout d'accord avec toi sur ces deux derniers points, d'ailleurs.
Quant à l'affiche, elle ne vend absolument pas une comédie et je connais des gens qui ont été très déçus que ce ne soit pas un "vrai" film d'horreur.

gnome a écrit : ↑17 juil. 22, 20:31 Only lovers left alive a une vrai ambiance mortifère, décadente et mélancolique (tout en ne se privant pas de saillies humoristiques réussies). La musique de Josef van Wissel et Sqürl (Jarmush himelf) y est pour beaucoup. Il y a un côté romantique dans ce film dans le bon sens du terme.

Tout à fait d'accord avec chaque mot

Heliurl a écrit : Si je n'avais pas été convaincue par "Chère Louise" c'est principalement car je n'ai pas cru à la relation entre Louise et le jeune vagabond et donc me suis pas attachée aux personnages (J'ai même préféré voir le lac d'Annecy à l'histoire qui m'était racontée c'est dire ...)

Chère Louise est un film à voir plus qu'à part dans le travail de Broca. Un peu obligé, Jeanne Moreau qu'il ne pouvait refuser et qui aimait beaucoup le rôle, uu four en sortie, très difficile à revoir par la suite. Je dirai juste que lorsqu'on suradore Borca, comme moi, ce film rentre très bien dans son travail (je n'aime pas le terme de filmographie). Mais c'est vraiment un film à part quand on est tombé amoureux du réalisateur. La relation est très crédible, pour peu qu'on croit à ce que Jeanne Moreau voulait jouer sur son âge (elle s'est bien rattrapée après, notamment avec Pierre Cardin ), et sur la pshycho de Broca. Mais c'est à part.

Alexandre Angel a écrit : ↑17 juil. 22, 18:41

Torrente a écrit : ↑17 juil. 22, 18:38 J'étais aux toilettes

Ah bah merci

Il avait prévenu, quand on dit du mal de The Dead Don't Die ça le fait chier.
Littéralement

Donc je préfère rien dire sinon il va boucher ses toilettes, parce que c'est quand même une pochade paresseuse, insignifiante si elle était signée par n'importe qui d'autre mais qui fait un peu mal parce qu'elle vient d'un Jarmusch capable de tellement mieux.

Tellement mieux comme par exemple Only Lovers Left Alive romantique, dandy, planant... et avec Yasmine Hamdan en bonus :


Voilà, ÇA c'est ce dont Jarmusch est capable à son meilleur, non mais.

(arrêtez avec ce machin post-zombies, sérieux)

Je suis en train de regarder Play sur France 2, un film qui a eu beaucoup de succès ici. Je suis en train d'être Borred To Death là. En plus ayant vu 90's hier, soit la même thématique de regarder dans le passé, c'est quoi l'intérêt de Play cinématographiquement parlant ? Parce-que au pire, il y a Jonathan Caouette qui lui, dans le même délire journal intime, met sacrément en PLS.

... je vais faire un effort ... 'tain si c'est juste "parce-que ça nous rappelle des souvenirs, d'la même génération ..."

Au moment de la scène dans le Club (U are My High de Demon, c'est un peu de la même manière que je l'ai découvert) il y a un instant très beau ou le récit va commencer ... et ... raté. Et donc, la mise scène de Fight Club ... STOP.

Je vais garder en tête Carnation et 90's, et regarder Les Graines que l'on sème de Nathan Nicholovitch. Sélection Acid Cannes 2020, conçu et réalisé durant l'année scolaire 2019-2020 avec les élèves de la classe de 1re L du lycée Romain-Rolland d'Ivry-sur-Seine et avec leurs enseignants, dans le cadre d'un atelier cinéma1. Même thématique amateur, mais là c'est dans le présent.

Voilà, ÇA c'est ce dont Jarmusch est capable à son meilleur, non mais.

... euh ... NON ^^
Ennui pour un Jarmusch dont j'ai pas capté ... euh ... pourquoi ? SI j'étais de mauvaise fois, j'aurais dis que c'est son film le plus "mortellement" Pitchfork de sa carrière (dans sa forme, pas dans le fond, qui se fout plutôt de l'esprit hipster). Mais qui c'est, dans 10 ans, je vais l'aimer.

J'ai tenté Play, mais le found foutage c est vraiment pas mon truc. Dommage c etait sympa. Mais trop de caméra embarqué ça me donne envie de vomir.

tchi-tcha a écrit : ↑17 juil. 22, 22:00

Alexandre Angel a écrit : ↑17 juil. 22, 18:41
Ah bah merci

Il avait prévenu, quand on dit du mal de The Dead Don't Die ça le fait chier.
Littéralement

Donc je préfère rien dire sinon il va boucher ses toilettes, parce que c'est quand même une pochade paresseuse, insignifiante si elle était signée par n'importe qui d'autre mais qui fait un peu mal parce qu'elle vient d'un Jarmusch capable de tellement mieux.

Tellement mieux comme par exemple Only Lovers Left Alive romantique, dandy, planant... et avec Yasmine Hamdan en bonus :


Voilà, ÇA c'est ce dont Jarmusch est capable à son meilleur, non mais.

(arrêtez avec ce machin post-zombies, sérieux)

Il a fait beaucoup mieux que Only Lovers, mais oui ce film a beaucoup de qualité, avec effectivement ce coté planant, un peu trop peut-être,la torpeur n'étant pas loin.
Mais bien d'accord le film est tellement supérieur à ce The dead don't die, tellement anonyme, raté de A à Z, extrêmement gênant pour son auteur,je ne savais même pas que l'on pouvait défendre ce film