Dvdclassik : cinéma et DVD

shubby a écrit : ↑13 juil. 22, 07:21

The Eye Of Doom a écrit : ↑13 juil. 22, 00:00

Des 4 films d’Imamura que j’ai vu, La femme insecte est celui qui m’a le moins interpellé.
La balade de narayama et La vengeance est a moi, sont nettement au dessus : deux films terribles.

Dans Pluie noire on rigole bien aussi.

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Heliurl a écrit : ↑12 juil. 22, 23:10 Je vais enfin découvrir ce soir "La femme insecte" de Shohei Imamura, cinéaste que je connais très mal n'ayant vu il y a une dizaine d'années que "L'anguille" qui m'avait donnée envie de bailler à de nombreuses reprises ...

Mon avis sur le cinéma d'Imamura va-t-il évoluer ? Vais-je être conquise par ce film au titre énigmatique ? Suspens ...

Alors bilan de cette découverte : esthétiquement le noir et blanc est très réussi et épouse merveilleusement les corps des personnages (surtout ceux des femmes forcées de vendre leur corps pour survivre), les arrêts sur images sont percutants et grâce à un montage subtil mettant en parallèle l'ascension puis la chute de l'héroïne avec l'Histoire du Japon, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde.

Mais (car oui il y a un mais ...) j'aurais souhaité de la part d'Imamura une audace formelle plus forte (par exemple accentuer le côté entomique, mi femme mi insecte de l'héroïne et pas seulement se contenter de la métaphore de la femme tissant sa toile) puis le personnage joué par Sachiko Idari est au fil du film de plus en plus antipathique si bien que lorsque l'issue survient je me suis désintéressée de son sort (mais peut-être justement que le cinéaste cherche à montrer une femme dans tout ce qu'elle peut avoir de plus amoral et ne pas caresser le spectateur dans le sens du poil)

Bilan donc en demi-teinte mais pas de décrochage de mâchoire cette fois-ci
Ce soir, je m'en vais du côté de l'Angleterre pour voir les tribulations du spin doctor le plus drôle de la perfide Albion, j'ai nommé Malcolm fucking Tucker dans "The Thick Of It" série méconnue de par nos contrées

Merci pour ce retour sur La femme insecte. A l’occasion comme prooposé, jete toi sur les chefs d’oeuvre d’imamura cité plus haut.

Sinon sur une thématique proche, deux films marquants : la barrière de chair de Suzuki et Quand une femme monte l’escalier de Naruse.
Et bien sur La rue de la honte de Mizogushi.

Ce soir se sera une soirée Argento avec 2films.
et

Un Walter Matthau au programme, ce soir :

Je vais enfin découvrir les comédies signées Philippe de Broca (n'ayant vu pour l'instant que le drame "Chère Louise qui m'a guère convaincue) avec le très prometteur "Le roi de cœur" !

Hier soir, j'ai vu des films où des gens se houspillent et tentent d'apaiser leurs différends à coup de marteau, de couteau et de machette

En début de soirée, j'ai enfin terminé la seconde saison de la série Scream avant que Netflix ne la supprime ce soir de ses programmes. Une deuxième saison qui est une suite directe de la première avec les mêmes insupportables jeunes acteurs (ce qui n'est pas le cas de la troisième saison, indépendante suite au flop public et critique des 2 premières mais qui n'a visiblement pas été un succès non plus). Pourquoi j'ai regardé ce truc qui dure des plombes ?... Je me le demande encore.
Sûrement parce que j'aime bien terminer ce que j'entame, même quand c'est nul. Et pourtant de la nullité, il y en a dans cette série. À la pelle, même. Un éclair de lucidité a néanmoins dû traverser l'esprit de l'équipe lors des épisodes 8 et 9 de la seconde saison dont l'atmosphère est glauque à souhait (dont un meurtre qui m'a ramenée à la brutalité de celui sous les douches dans le Bloody Bird de Michele Soavi). C'est tout… les 21 autres épisodes étant totalement vides de sens.
4/10



Puis j'ai enchaîné sur Don't Breathe que j'ai beaucoup aimé malgré que je ne sois pas une grande fan de Fede Alvarez (je n'arrive vraiment pas à apprécier son remake d'Evil Dead, même après plusieurs visionnages). Ici, tout m'a plu. Le scénar', l'atmosphère, la photo, le casting (impressionnant Stephen Lang), la musique, tout... Un home invasion digne de ce nom, original et créatif, ça fait plaisir de voir que c'est encore possible. Gracias, Fede.
7/10



Puis j'ai achevé ma soirée avec Don't Breathe 2 qui a la particularité d'adopter un point de vue différent. Plus facile d'accès que le premier, moins minimaliste dans sa forme avec nettement plus d'action, de violence et de gore bien gratuit, j'avoue que j'ai trouvé ça (très) moyen dans l'ensemble. Reste la petite Madelyn Grace, âgée de 12 ans lors du tournage, qui représente la seule et unique image du bien du métrage (alors qu'il n'y en a aucune dans l'épisode précédent, tous les personnages étant de purs anti-héros). Bref, j'ai trouvé ça mignon tout plein (hormis son ultra-violence) et ça lorgne même sur Léon…

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pour le final.

5.5/10



Ce soir, changement radical de style avec la découverte du TV film Une Histoire Immortelle, réalisé en 1968 par Orson Welles.

candygirl a écrit : ↑15 juil. 22, 16:51
Ce soir, changement radical de style avec la découverte du TV film Une Histoire Immortelle, réalisé en 1968 par Orson Welles.

Heliurl a écrit : ↑14 juil. 22, 20:29 Je vais enfin découvrir les comédies signées Philippe de Broca (n'ayant vu pour l'instant que le drame "Chère Louise qui m'a guère convaincue) avec le très prometteur "Le roi de cœur" !

Chère Louise, c'est un très beau film de Philippe de Broca, mais il faut bien le connaître, l'aimer, avant de voir celui-ci. C'est un ses rares films vraiment triste. Le roi de coeur, si tu as aimé, c'est que le personnage est fait pour te plaire. Ses comédies, sont quelquefois de vrais chef d'oeuvres, quelquefois moins (Cartouche, même s'ilfinit assez mal (mais la fin de Claudia...uste à mourir), L'homme de Rio, Un monsieur de compagnie, Le diable par la queue, Le Magnifique, L'incorrigible, Tendre poulet...). Il a été formidable avec tant d'acteurs...mais ses collaborations avec Belmondo, c'est un rang à part, je ne dis pas au-dessus. Ils étaient vraiment fait pour se plaire.
Ce qui fait l'énorme charme de Broca, c'est que ce n'était justement pas un comique. C'était un romantique désuet, un aristocrate classieux, mais qui ne se prenait pas au sérieux et aimait juste faire rire aussi. Aussi.

Signé Phonm&Penh, Paul Fléchère, Arnaud Le Brusque de mon vrai nom (sur FB et LKD), pas du genre à me cacher derrière un pseudo, même si je trouve cela amusant. Tiens, si je dis cela, c'est parce que je crois avoir récolté un nouveau pseudo, "Le moustachu" Cela vient sans doute de mon avatar, qui n'est personne d'autre qu'Antonio Banderas, qui porte rarement la moustache, mais j'aime bien cette photo, même si le film est totalement oubliable. Enfin, pas tout à fait, puisqu'il m'a valu, je crois, un nouveau pseudo J'aime "l'aristocratique plaisir de déplaire". Pas le truc de Broca, qui était un vrai gentil, moi pas tout à fait. Enfin, déplaire, c'est réservé à certains, je suis gentil avec les gentils. Et puis surtout avec les gens qui ont de l'acier dans le ventre. Pas le genre de celui qui m'a qualifié de ce nouveau pseudo et qui se réfugiera sans doute derrière "mais quelle idée, que j'ai pu penser à toi?". Ben tiens donc , fais toi des muscles, moi je cultive l'acier dans le ventre; pas la même famille.

candygirl a écrit : ↑15 juil. 22, 16:51 Ce soir, changement radical de style avec la découverte du TV film Une Histoire Immortelle, réalisé en 1968 par Orson Welles.

Cela, c'est juste un film merveilleux. A mon avis, son plus beau, même s'il est très discret sur la mise en scène. J'ai dit discret, mais très travaillé. Par contre, je crois avoir vu qu'il avait été restauré en BR. C'est pas un mal, parce que les copies qui circulaient jusqu'ici, c'était vraiment pas top.

candygirl a écrit : ↑15 juil. 22, 16:51
Ce soir, changement radical de style avec la découverte du TV film Une Histoire Immortelle, réalisé en 1968 par Orson Welles.

Sachant que si je devais faire un Top Orson Welles il ressemblerait sans doute à ça :
1. Bad Boys 2
2. Othello
3. Falstaff
3. Une Histoire Immortelle
5. La Splendeur des Amberson

(oui le numéro 1 c'est pour emm.. ce puriste de Watkinssien, oui Falstaff et Une histoire immortelle y seraient ex aequo, oui Citizen Kane et La soif du mal en seraient absents parce que je préfère le Welles qui fait la démonstration de ses talents de cinéaste et de conteur au Welles qui fait la démonstration tonitruante de son génie)

... autant dire que tu es attendue au tournant sur ce coup-là
(sans pression aucune, hein... )


Et pendant que je cherche des photos colorées de Bad Boys 2 pour troller le topic général avec un Top vrombissant, tu pourras toujours essayer de réanimer le timide sujet consacré à cette merveille, ne serait-ce que pour rappeler aux retardataires qu'il existe en effet en blu-ray.

tchi-tcha a écrit : ↑16 juil. 22, 06:12

candygirl a écrit : ↑15 juil. 22, 16:51
Ce soir, changement radical de style avec la découverte du TV film Une Histoire Immortelle, réalisé en 1968 par Orson Welles.

Sachant que si je devais faire un Top Orson Welles il ressemblerait sans doute à ça :
1. Bad Boys 2
2. Othello
3. Falstaff
3. Une Histoire Immortelle
5. La Splendeur des Amberson

(oui le numéro 1 c'est pour emm.. ce puriste de Watkinssien, oui Falstaff et Une histoire immortelle y seraient ex aequo, oui Citizen Kane et La soif du mal en seraient absents parce que je préfère le Welles qui fait la démonstration de ses talents de cinéaste et de conteur au Welles qui fait la démonstration tonitruante de son génie)

... autant dire que tu es attendue au tournant sur ce coup-là
(sans pression aucune, hein... )

C'est terrible quand tu te sens obligé d'expliquer ta blague!

Ah parce que c'était une bl.. je..

Watkinssien a écrit : ↑16 juil. 22, 09:05

tchi-tcha a écrit : ↑16 juil. 22, 06:12 ...je préfère le Welles qui fait la démonstration de ses talents de cinéaste et de conteur au Welles qui fait la démonstration tonitruante de son génie

C'est terrible quand tu te sens obligé d'expliquer ta blague!

Bon sang c'est pénible ce forum où tout est pris au second degré (alors que franchement ce n'est vraiment pas mon genre)

... Je maintiens, je préfère le Welles de Falstaff à celui de La Soif du Mal, et je place Une Histoire Immortelle très largement au-dessus du monument Citizen Kane.

Et que ça te plaise ou non, lorsque Welles fait péniblement exploser une seule voiture au bout de dix interminables minutes, Michael en fait péter des dizaines à toute vitesse dans Bad Boys 2. Ne lutte pas, cet argument est imparable.
(ça marche également avec Taxi vs La Soif du Mal, maintenant que tu m'y fais penser )

Ce soir, ça sera une dose de tension au cinéma avec un double programme : Les nuits de Mashaad de Ali Abbasi et 90's de Jonah Hill. Autant dire que ça sera ambience nocturne et ambience lunaire. Et si j'ai le temps, Peter Von Kant, sinon ça sera pour la journée la plus chaude : no way, direction les salles obscures.

PS : j'ai découvert le 1er volet de Pusher de NWR. Dans le genre vie ma vie de dealeur, c'est sacrément vénère. Bon système "lo-fi" de caméra à l'épaule du genre documentaire et une forme d'ironie des personnages qui ménage le malaise. Vivement la suite, plus tard, sur OCS.