Dvdclassik : cinéma et DVD

Flol a écrit : ↑13 oct. 22, 15:02

mannhunter a écrit : ↑13 oct. 22, 00:33 Halloween ends: 4/10

Ah tiens. Presque un bon film selon toi, alors ?

Je ne voulais pas être trop dur hier soir. Il y a une petite idée de scénario qui le rend (relativement) intrigant au début pour une énième suite d'"Halloween", mais ce n'est pas pour autant très concluant au final, avec les défauts des deux précédents David Gordon Green qui sont bien présents..

4/10 de mannhunter ça vaut un bon 6 de quelqu'un d'autre

Sans filtre 4/10

Freaks out 8,5/10
Comment un film italien peut il faire mieux que n'importe quel Marvel et nous prouver qu'en Europe on est capable de faire un film de super héros ?
Rythmé, intelligent notamment sur les clichés habituels de la guerre, personnages héroïques et construits, méchant génial et machiavélique avec son cheveu sur la langue... Triste qu'en France on est pas capable de faire aussi bien.

Halloween Ends (David Gordon Green) 5/10
(Bof... Un réel sens de la mise en scène au service d'enjeux programmatiques qui n'en sont pas dignes, me laissant sur le sentiment frustrant d'avoir vu un léger gâchis. Un exercice de style ambitieux mais bancal sur le thème de Halloween, qui aurait gagné à se libérer du cahier des charges de la saga, donc à faire exactement le contraire de ce qu'il propose. Puisque c'est la seule chose qui vous intéresse, je précise que pour moi oui c'est nettement moins pire (moins con, surtout) que le précédent Vendredi 13 Kills, dont j'ai rétrospectivement du mal à croire qu'il était signé du même réalisateur.)

L'innocent : 5/10

Boubakar a écrit : ↑11 oct. 22, 22:52 Dragon Ball Super : Super Hero : 5/10

Sigur-Cinéma a écrit : ↑12 oct. 22, 16:00 My heart can't beat unless you tell it to (Cuartas) : 5/10

tchi-tcha a écrit : ↑13 oct. 22, 23:06 Halloween Ends (David Gordon Green) 5/10

douane eddy a écrit : ↑13 oct. 22, 23:08 L'innocent : 5/10

Dunn va encore trouver qu'elles sont pas terribles, les notes ces temps-ci

Dunn a écrit : ↑13 oct. 22, 22:57 Freaks out 8,5/10

Ah ben non en fait

The sadness : 6,5/10

Alibabass a écrit : ↑13 oct. 22, 11:40Un Autre Matin

Ahahah merci pour la rectification.

elles sont pas terribles, les notes ces temps-ci

C'est parce-que vous êtes trop exigeants ^^. La semaine prochaine, je lance le parie d'une belle salve positive sur "EO".

Alibabass a écrit : ↑14 oct. 22, 11:20 La semaine prochaine, je lance le parie d'une belle salve positive sur "EO".

Je l'attends avec pas mal d' impatience.

Alexandre Angel a écrit : ↑14 oct. 22, 11:23

Alibabass a écrit : ↑14 oct. 22, 11:20 La semaine prochaine, je lance le parie d'une belle salve positive sur "EO".

Je l'attends avec pas mal d' impatience.

Idem. La bande annonce, vue l'autre jour au cinéma, ma tapé dans l'œil, et les films de Jerzy Skolimowski sont rares et donc précieux.

Zelda Zonk a écrit : ↑14 oct. 22, 11:39 Idem. La bande annonce, vue l'autre jour au cinéma, ma tapé dans l'œil, et les films de Jerzy Skolimowski sont rares et donc précieux.

Quelle carrière bizarre : rien du tout entre 1991 et 2008 ( ) et soudainement, ça repart.
Mais, oui, c'est un cinéaste singulier, exigeant, talentueux...et qui commence à avoir un certain âge.
Les échos avec Au hasard Balthazar m'intriguent terriblement.
Je compte me revoir Essential Killings, qui m'avait intéressé mais un peu essoré.

Alexandre Angel a écrit : ↑14 oct. 22, 11:44 Quelle carrière bizarre : rien du tout entre 1991 et 2008 ( ) et soudainement, ça repart.
Mais, oui, c'est un cinéaste singulier, exigeant, talentueux...et qui commence à avoir un certain âge.
Les échos avec Au hasard Balthazar m'intriguent terriblement.

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Le monde est un lieu mystérieux, surtout vu à travers les yeux d’un animal. Sur son chemin, EO, un âne gris aux yeux mélancoliques, rencontre des gens bien et d’autres mauvais et fait l’expérience de la joie et de la peine, mais jamais, à aucun instant, il ne perd son innocence.

Dans EO, il faut d’abord entendre une onomatopée, celle qui s’attache au braiment de l’âne (« hi-han »), bête de somme à laquelle est ici décerné, le premier rôle. L’idée n’est pas nouvelle : elle renvoie immédiatement au chef-d’œuvre de Robert Bresson Au hasard Balthazar (1966), contant le calvaire d’un pauvre baudet, maltraité par les humains, et que Skolimowski reconnaît comme « le seul film à [l]’avoir ému aux larmes ». […] Du film de Bresson, Skolimowski retient ce geste de placer un animal au centre du récit, ce qui induit un puissant déplacement de regard sur les rapports entre les règnes. Mais la comparaison s’arrête là, le cinéaste prenant des options esthétiques radicalement opposées au jansénisme de l’original. L’odyssée de l’âne offre surtout ici l’occasion d’une débauche de formes, une somptueuse dépense de couleur, un furieux déploiement de prises aventureuses, un emballement perceptif. Dès la première scène, un numéro de cirque est entièrement repeint en rouge monochrome sous des flashs stroboscopiques, autant d’éclats de beauté ivre. La couleur constitue le « fil rouge » de l’aventure, tissé en pointillé, ici dans le crépuscule qui embrase l’horizon, là dans les blessures du pauvre animal. […] Le film avance, bancal, stupéfiant, tirant au passage le portrait au vitriol d’une société brutale, entre convoyeurs d’abattoirs, supporters de foot, forains et même une famille bourgeoise déliquescente (avec une glaçante apparition d’Isabelle Huppert).

MATHIEU MACHERET – LE MONDE, 20 MAI 2022
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