Sidney Lumet (1924-2011)

[Barry Egan]

A bout de course, de Sidney Lumet

Je ne m'attendais pas à ce que ma découverte du cinéma de Lumet me fasse croiser le parcours de la jeune étoile filante du cinéma que fut River Phoenix. Pourtant, dans ce film, le jeune acteur occupe la place centrale, et tient la dragée haute aux autres comédiens.

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Dans ce film d'apprentissage, qui raconte le passage à la maturité d'un adolescent au cadre familial bien particulier (une famille de militants pacifistes en fuite pour un attentat symbolique qui a mal tourné), tout est juste, touchant, frappant.
Je n'ai pas pu rester insensible face aux démons de cette famille, toujours condamnée à la fuite perpétuelle, hésitant entre une aspiration à une vie familiale au repos et un activisme dont les frontières restent à définir (un comparse, plus engagé encore, verse carrément dans le grand banditisme). Le rôle que joue la musique dans le film, la beauté des plans d'extérieurs, la remarquable description d'un premier amour sans fioriture ni anecdote de comédie romantique...

Tout cela concourt à faire de ce film une vraie petite merveille.

9/10

Quel bonheur que de découvrir le parcours d'un grand cinéaste que j'ignorais, alors que la cinémathèque exhume ses oeuvres inédites en dvd... On va beaucoup m'y voir dans les jours qui viennent.

+1. Film magnifique, simple, pudique, avec énormément de passages déchirants et une fin ouverte qui laisse toute latitude de jugement au spectateur. Un script pas cousu de fil blanc avec quelques surprises sur la route et des acteurs énormes. Judd Hirsch est excellent dans le rôle du père !

[nunu]

Daniel vient de ressortir dans les salles.



https://www.telerama.fr/sortir/daniel-d ... 016079.php

[shubby]

Daniel vient de ressortir dans les salles.

On est content pour lui. Il est allé voir Barbie, Oppenheimer ou les Algues vertes ?
Merci à Daniel.

[Watkinssien]

Daniel vient de ressortir dans les salles.

On est content pour lui. Il est allé voir Barbie, Oppenheimer ou les Algues vertes ?
Merci à Daniel.

[odelay]

Est-ce que quelqu'un a pris l'édition belge de 7h58 ce samedi-là à défaut d'une édition française qui n'est finalement jamais sortie?
Non parce que ce blu ray est une horreur. Les scènes extérieures, dans l'ensemble, pas de problème. Mais à dès qu'on passe à l'intérieur
Je vous laisse juge


Pour la deuxième photo, il s'agit d'un travelling latéral qui passe par un mur orange. No comment.

Alors je vois venir certains qui vont me dire que ça viendrait de mes cables HDMI. Soit... mais bon... sur un nombre de BR et 4K à 4 chiffres, comment se fait-il qu'il s'agit de l'unique BR qui a un tel rendu dégueulasse?

[Bens1912]

Je l'avais préco à sa sortie. Immonde, je l'ai renvoyé dans la foulée...

[nunu]

[manuma]

Changement de programme, j'ai regardé Le Lendemain du crime de Sydney Lumet. Le scénario est tiré de vieux épisodes de Plus Belle La Vie, ceux lorsque Mirta Torres, la gérante de l'Hôtel Le Select, sortait avec un politicien local et qu'elle le retrouve, le lendemain dans leur lit, allongé à ses côtés poignardé et gisant dans son sang. Elle est alors injustement accusée de l'avoir assassiné mais heureusement Roland Marci, le propriétaire du bar Le Mistral, fou amoureux d'elle, mène l'enquête et réussit à l'innocenter. Ici, à peu de détails près, c'est la même chose sauf que nous sommes à San Francisco et pas dans le quartier du Panier, Roland Marci est joué par Jeff Bridges et Mirta Torres par Jane Fonda.

Mirta Torres & Roland Marci dans la scène du câlin :


Jeff Bridges & Jane Fonda (dans les rôles de Roland Marci & Mirta Torres) qui rejouent la scène du câlin :


Ce polar se laisse regarder uniquement par la surprenante interprétation totalement libre mais terriblement efficace de Jane Fonda en une Mirta Torres alcoolique et dépressive, à la dérive et qui part totalement en vrille. Jeff Bridges en Roland Marci, lui, peine à convaincre dans ce rôle pourtant en or qui lui est offert et dont il ne fait rien ; il joue un Roland Marci au final assez fade et reste effacé devant Jane Fonda, la faute sans doute à une mauvaise direction d'acteur mal équilibrée entre les deux vedettes. Car Sidney Lumet n'assume pas son rôle de réalisateur, il signe là une adaptation bâclée et nous déçoit. 3,5/10

Beaucoup d'affection pour ce Lumet mal-aimé, de mon côté. L'ambiance californienne, inédite dans son œuvre, Jane Fonda, Rick Rossovich, la musique de Paul Chihara... Tiens, je le reverrai bien.

[Vanning]

Est-ce que quelqu'un a pris l'édition belge de 7h58 ce samedi-là à défaut d'une édition française qui n'est finalement jamais sortie?
Non parce que ce blu ray est une horreur. Les scènes extérieures, dans l'ensemble, pas de problème. Mais à dès qu'on passe à l'intérieur
Je vous laisse juge


Pour la deuxième photo, il s'agit d'un travelling latéral qui passe par un mur orange. No comment.

Alors je vois venir certains qui vont me dire que ça viendrait de mes cables HDMI. Soit... mais bon... sur un nombre de BR et 4K à 4 chiffres, comment se fait-il qu'il s'agit de l'unique BR qui a un tel rendu dégueulasse?

7h58 ce samedi là (Blu-ray) : la version France-Pays Bas qui vient de sortir dans les bacs (février 2025) est tout aussi dégueulasse. Images striées ou vrillées dès le début. Images intérieures et extérieures. Ce n'est pas sérieux. Quel gaspillage !

[Shin Cyberlapinou]

Merci pour l'avertissement, je me voyais repasser à la caisse... Dommage pour ce beau film trop méconnu, Lumet avait décidément conclu sa carrière en beauté.

[Vanning]

Merci pour l'avertissement, je me voyais repasser à la caisse... Dommage pour ce beau film trop méconnu, Lumet avait décidément conclu sa carrière en beauté.

De rien. Ce dernier film de Lumet est effectivement une sacrée réussite. Une mise en scène époustouflante. Mais au regard de cette copie en Blu-ray, quelle déception. C'est incompréhensible.

[manuma]

POWER (1986)



Un tout petit Lumet, alors que, sur le papier, cela ressemblait fort à du sur-mesure pour lui. Mais, curieusement, même si le film a plein de choses intéressantes à raconter, que les acteurs sont bons, ça ne décolle pas. La conclusion, narquoise, sauve un peu l'affaire, mais tout ce qui précède stagne dans l'attendu, manque de malice, et l'on ne parvient jamais vraiment à se passionner pour ces personnages semblant uniquement là pour alimenter le discours critique du film. Power vaut quand même le coup d’œil, comme tout ce qu'a signé Lumet (même The Wiz), mais, en matière de vision corrosive de la politique spectacle à l'américaine, je ne l'échange pas contre un The Candidate de Michael Ritchie.

[Grimmy]

Ah quel dommage ! parce que Sidney Lumet + Julie Christie+ Richard Gere + Gene Hackman c'est quand même une addition de rêve !