Dvdclassik : cinéma et DVD

Watkinssien a écrit : ↑25 janv. 21, 12:11 - "Non, ne fais pas ça, tu n'es pas comme lui, montre que tu es plus fort que ça!"

Tu m'étonnes !! Quand j'entends ça je hurle tout seul à mon écran : "Mais marave-le, bordel !"

Un film qui commence par un bout de scène du climax (ou d'une autre séquence qui commence plus tard) puis à la seconde scène, l'histoire commence vraiment. Le gros du film devient un énorme flash-back.
Je ne sais pas si j'ai été clair... exemple qui me vient à l'esprit (et film que j'adore malgré tout) : Le 13ème Guerrier, première scène Banderas dans le drakkar en pleine tempête. Une minute tout au plus et ensuite l'histoire commence vraiment à Bagdad, etc...
Bien entendu, c'est pas ça qui va me gâcher le film, il doit y avoir plein d'exemple où ce procédé trouve sa justification. Mais je vois souvent ça comme un moyen de commencer fort le film parce que sur le papier le début était trop calme, trop lent. Accrocher artificiellement le spectateur alors que bon, personnellement, la place/dvd/blu-ray/location on l'a payé. On ne va pas se barrer pour autant (sauf sur la svod bien entendu).

Jean-Pierre Festina a écrit : ↑25 janv. 21, 12:21

Watkinssien a écrit : ↑25 janv. 21, 12:11 - "Non, ne fais pas ça, tu n'es pas comme lui, montre que tu es plus fort que ça!"

Tu m'étonnes !! Quand j'entends ça je hurle tout seul à mon écran : "Mais marave-le, bordel !"

"Attention! Vous venez de tenir des propos sensibles entrant dans la lutte contre la masculinité toxique. Votre dossier va être transmis aux autorités compétentes. Tous vos comptes et votre présence en ligne seront "cancelises" sous 24h. Merci de votre coopération"

reuno a écrit : ↑25 janv. 21, 13:01 Un film qui commence par un bout de scène du climax (ou d'une autre séquence qui commence plus tard) puis à la seconde scène, l'histoire commence vraiment. Le gros du film devient un énorme flash-back.

Dans le même genre de "flash forward" il y avait l'ouverture de Mission Impossible 3, scène tendue et twist au bout de quelques minutes. Surprise! et on se dit que on va avoir quelque chose diffèrent et qui ose. Et puis arrive la scène dans le film qui se conclue en mode "on a pas de couilles". Apres y'avait un gros indice du foutage de gueule dans le générique: JJ Abrams.

harry a écrit : ↑24 janv. 21, 09:28 Un truc qui me gonfle particulièrement dans un film c’est quand un message, un thème ou une symbolique, généralement bien balourde et appuyée, surlignee au Stabilo est asséné avec la subtilité et la légèreté d’une enclume.
Le genre de truc qui se croit super malin mais qui est juste insupportable.

Un exemple qui me vient comme ça c’est le plan « échographie » de Bullock dans Gravity. Quand c’est arrivé j’étais en mode « Pffff... Sérieux? »

Je prends souvent cet exemple aussi, que j'avais trouvé ridicule également au cinéma.
Le pire c'est que quelques jours avant je lisais une interview de Cuaron qui disait avoir des choses à dire dans son film, mais avait préféré le faire subtilement, sans passer par des dialogues.
Même lourdeur visuel (virant au grotesque à mes yeux) dans certains plans de son Roma d'ailleurs.

Loin de moi de relancer un débat ici, mais effectivement dans Gravity, c'est le seul plan, le seul moment où quasiment tout le monde a vu la référence. Il n'empêche que le film regorge de métaphores visuelles qu'il faut revoir à plusieurs fois avant de s'en rendre compte et/ou de comprendre leurs significations.

Très bonne idée de topic.

harry a écrit : ↑24 janv. 21, 09:28 Un exemple qui me vient comme ça c’est le plan « échographie » de Bullock dans Gravity. Quand c’est arrivé j’étais en mode « Pffff... Sérieux? »

Le genre de plans fait pour rassurer les teubés et leur faire croire qu'ils sont balèzes en analyse de l'image.
(pardon Watkinssien)

odelay a écrit : ↑24 janv. 21, 13:49 Les musiques de l'écurie remote control (Zimmer et ses pôtes)

Evidemment d'accord.
Mais maintenant, entre l'omniprésence de Hans et ses sbires, et l'émergence d'un gros nullos comme Junkie XL, nos oreilles n'ont pas fini de saigner.

MJ a écrit : ↑24 janv. 21, 13:51 Thimotée Chalamet (ça ne marche que dans le premier film de Gerwig, peut-être parce qu'on est plus ou moins censé le détester).

Pour le coup, je trouve que c'est un peu une cible facile.
Certes il a un côté tête à claques indéniable, mais ce n'est pas de sa faute s'il a une bonne petite gueule et l'air sûr de lui - pour l'avoir vu en vrai, il dégage effectivement cet aspect hyper confiant parce qu'il sait qu'il est trop cool et qu'il plait à toutes les jeunes nanas qu'il croise...et oui je suis jaloux.
Mais force est de reconnaître qu'il est excellent dans Call Me Be Your Name (je me souviens l'avoir comparé à River Phoenix à sa sortie) ou Beautiful Boy (même si le film est anecdotique).

Truffaut Chocolat a écrit : ↑24 janv. 21, 18:01 J'aime pas quand dans une comédie, on fait un contrechamp sur la réaction d'un personnage atterré/stupéfait pour montrer que ce qui se passe est super drôle, tu vois.

Mais tellement !

Wile E. a écrit : ↑25 janv. 21, 11:23 Effet exacerbé lorsque le quiproquo en question est d’une simplicité affligeante, qui pourrait se résoudre par un mot ou un partage d’information, mais que le récit décide que le personnage va rejeter systématiquement toute aide qui se présente à lui, que plusieurs personnages décident volontairement de ne pas communiquer entre eux ou que le personnage devient complètement gauche, ne sachant plus s’exprimer correctement, ne finissant jamais ses phrases, prenant systématiquement la mauvaise décision…

Très bien vu ! Ça aussi, ça m'exaspère de plus en plus. C'est encore plus présent dans les séries, où les scénaristes étirent artificiellement et le plus souvent de manière complètement conne des situations qui pourraient se résoudre en une seule petite conversation de 3 minutes entre personnes sensées.
Mais non, il faut qu'il y ait des non-dits en pagaille et des obstacles à la communication...dont le fameux :
- Ah alors tu tombes bien, je voulais te dire quelque chose de très important !
- Chouette moi aussi ! Mon père vient de mourir. Mais pardon, tu voulais me dire quoi au juste ?
- Mmmhhhhh...non rien, laisse tomber ! Bon, on va à la piscine ?

Et pour répondre directement à la question :
- l'injustice : quand il est évident que le personnage principal est innocent mais qu'il se retrouve tout de même accusé, ça m'est insupportable
- les chiens à qui on fait bobo

Flol a écrit : ↑25 janv. 21, 17:02
- les chiens à qui on fait bobo

T'as dû maudire Carpenter pour The Thing!

Je ne relèverai pas la pique sur Gravity!

Watkinssien a écrit : ↑25 janv. 21, 17:29

Flol a écrit : ↑25 janv. 21, 17:02
- les chiens à qui on fait bobo

T'as dû maudire Carpenter pour The Thing!

Bon là c'est un petit peu différent, on est dans la SF et ça me touche moins (surtout que je suis plus halluciné par les SFX de Rob Bottin qu'autre chose).
Mais dans un film à tendance réaliste, dès qu'un chien se fait tuer ou maltraiter, ça m'est insupportable.

Flol a écrit : ↑25 janv. 21, 17:33 Mais dans un film à tendance réaliste, dès qu'un chien se fait tuer ou maltraiter, ça m'est insupportable.

C'est vrai que parfois, ça va loin...



Et pour qu'il n'y ait pas de jaloux...

Flol a écrit : ↑25 janv. 21, 17:01 Très bonne idée de topic.

harry a écrit : ↑24 janv. 21, 09:28 Un exemple qui me vient comme ça c’est le plan « échographie » de Bullock dans Gravity. Quand c’est arrivé j’étais en mode « Pffff... Sérieux? »

Le genre de plans fait pour rassurer les teubés et leur faire croire qu'ils sont balèzes en analyse de l'image.
(pardon Watkinssien)

Mais tellement

Sinon, je n'aime pas quand dans les séries HBO (entre autres), on met des Fuck partout ou de la nudité gratuite pour montrer qu'on est HBO, qu'on est cool et progressistes. On est plus en 1999 les gens

Major Tom a écrit : ↑25 janv. 21, 01:52

Pacaya a écrit : ↑25 janv. 21, 01:14les mecs qui filment en scope sans rogner les bords,

C'est-à-dire, je ne comprends trop ? Rogner quoi au juste ?

Je vois de plus en plus de machins avec des lentilles anamorphiques qui ressemblent à ça :

La plupart du temps, quand je bosse sur des fictions utilisant de l'anamorphique, le chef-op fait sa confo cadre en rognant de chaque côté pour éviter l'effet vignettage, les déformations excessives, les flous, particulièrement visibles sur les panoramiques. Alors sur des films comme La Terre Des Pharaons en 1955, je veux bien, mais sur des fictions récentes, j'ai un peu plus de mal. C'est vraiment un détail mais ça m'énerve Sans doute aussi parce que je suis confronté à certains pros qui n'ont pas "pensé" leur cadre

J'avais zappé aussi le quiproquo, très bonne remarque, qui est le gimmick qui me fait hurler, surtout quand il est utilisé dans les comédies romantiques. Et effectivement, les non-dits, particulièrement dans les séries TV où une situation se dégrade sur 52 minutes alors qu'elle aurait pu être réglée en 2 phrases. Bly Manor m'a rendu dingue.

Sara Forestier

Il est rare que je ne supporte pas un acteur ou une actrice, mais c'est le cas avec elle. Je ne vois que vulgarité et aucun talent, désolé.

Et encore, c'est pas le pire. Le comble, c'est en interview pour les promos ou pour brailler son indignation face à un sujet d'actualité. Alors là, je zappe direct.

Zelda Zonk a écrit : ↑26 janv. 21, 12:27 Sara Forestier

Il est rare que je ne supporte pas un acteur ou une actrice, mais c'est le cas avec elle. Je ne vois que vulgarité et aucun talent, désolé.

Et encore, c'est pas le pire. Le comble, c'est en interview pour les promos ou pour brailler son indignation face à un sujet d'actualité. Alors là, je zappe direct.

Ah là j'avoue que...

Flol a écrit : ↑25 janv. 21, 17:02 Et pour répondre directement à la question :
- l'injustice : quand il est évident que le personnage principal est innocent mais qu'il se retrouve tout de même accusé, ça m'est insupportable

T'as regardé la mini série Dans leur regard sur netflix ?