Zelda Zonk a écrit : ↑25 janv. 21, 00:10
Très étonnant cette aversion pour les chansons dans les bandes originales, tant ce procédé est courant, y compris chez les plus grands cinéastes. Ca implique que tu n'aimes pas, par exemple, les films de Scorsese qui en regorgent, ceux de Wes Anderson (tiens ben, justement, les reprises de Bowie, par exemple, dans
La Vie Aquatique), sans parler de Tarantino qui en a quasiment fait une marque de fabrique.
Non, ce n'est pas ça, et ce n'est pas une aversion mais quelque chose qui me "gêne"

: quand je connais déjà trop le morceau (ou qu'il est déjà trop connu/trop entendu --je connais rarement les morceaux des BOs de Scorsese ou de Woody Allen avant de voir leurs films) ...ou que ça manque de cohérence ("Mais qu'est-ce que ce titre fout là?"), chez des cinéastes peu inspirés (ça n'inclue pas les grands cinéastes donc) ...ça me sort du film.
Bien entendu je parle de la bande son
extradiégétique, pour parler Classikien.

Je n'inclue pas la musique qu'on entend lorsqu'il y a une chaîne hi-fi ou un juke-box.
Le choix des chansons et la façon dont elles sont utilisées ont leur importance. Chez Scorsese c'est parfait (*), pour Tarantino que j'ai cité (pour
Reservoir Dogs), c'est très bien... sauf pour ses films post-
Kill Bill mais ça s'arrange à partir des
8 salopards.

Mais c'est vrai que les cinéastes que je préfère ont souvent leur compositeur (attitré ou non) qui créé une musique originale, conçue pour le film. Ça reste l'idéal pour moi...
(*) En y repensant, je réalise que mon film préféré de lui,
After Hours, en dehors de l'Ouverture de Bach et de la Symphonie de Mozart, c'est un des rares à posséder une musique originale (de Howard Shore) sur toute la durée.