Marie-Antoinette (Sofia Coppola - 2006)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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S'ils n'ont plus de pain, qu'ils mangent de la brioche...6
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Nestor Almendros
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Message par Nestor Almendros »

Nous montrer les longues journées d'une jeune fille qui s'ennuie prend le risque aussi d'ennuyer le spectateur. C'est ce qui arrive ici, à mon sens (mais je ne crois pas me tromper). C'est très long, très contemplatif, sans grand enjeu scénaristique. En effet, il n'y a pas d'intrigue, on se contente de subir, comme elle, le poids de l'ennui. C'est un univers qui n'est pas fait pour elle, codé selon un protocole ultra présent, envahissant, qui permet très peu de communications, et un "qu'en dira-ton" de la cour (le seul élément dramaturgique du film?) . Sofia Coppola n'a pas, à mon sens, choisi le meilleur point de vue pour décrire la vie de cette femme. IL me semblait que Marie-Antoinette avait bousculé un peu les coutumes à l'époque. Ici, on n'en voit qu'une ou deux (les applaudissements au théatre, notamment). Comme on se contente de la vie du palais, sans jamais sortir de l'enceinte du château. Un point de vue choisi, mais inégal probablement.

Après les choses qui fachent, la forme, elle, est ce qu'il y a de plus intéressant. Les images sont très belles (certains plans sont splendides, bien que rappelant VIRGIN SUICIDES parfois), les décors et costumes oppulents semblent montrer que le gros budget du film a été utilisé à bon escient. Rien à dire sur la musique, ce n'est pas trop mon style de prédilection, mais la tentative de décalage des époques est intéressante, mais cela ne suffit peut-être pas d'être à la fois hype et réussi...
LucyMuir
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Message par LucyMuir »

Voilà un film que je ne cesse de retourner dans ma tête sans savoir par quel bout le prendre. Curieux combat entre l'historienne, la spectatrice et la fan de la biographie de Stefan Zweig. En sortant de la salle, mes attentes (forcément énormes) étaient déçues, mais le film fait petit à petit son chemin dans ma tête, me rappellant toutes ses qualités. J'essaie d'oublier ce que j'aurai voulu voir pour accueillir ce que Sofia Coppola propose, "sa" Marie-Antoinette.

Un film de jeune fille qui s'ennuie de plus? Pas sûr. Cette fois, la cage est dorée mais ressemble plutôt à une vierge de fer. La jeune Marie est arrachée à sa famille sans espoir de retour, scrutée par la famille royale et toute la cour qui pose en sa présence des pronostics sur ses qualités de "pondeuse royale". L'étiquette, censée assurer aux princes un service de qualité, ne fait que les enchaîner (merveilleuse scène de la chemise).
Le mariage (entre deux adolescents de 14 et 15 ans) peinant à être consommé, Marie-Antoinette doit affronter les remarques non dissimulées des membres de sa famille et le harcèlement épistolaire de sa mère. Ces violences constantes, montrées en alternance avec le rituel immuable de Versailles (le lever, la messe, le repas en public) installent une atmosphère à la fois étouffante et plate. On comprend que dans ce monde, le moindre ragot occupe des centaines de personnes durant des jours entiers.

Marie-Antoinette plonge dans les plaisirs que lui autorise l'étiquette: les sucreries, l'alcool, la mode. Ces scènes, sur fond de musique très contemporaine, dégagent une infinie tristesse et semblent rehausser le malaise de la jeune reine. Griserie, jeu, danse ne sont que des façons pour elle d'oublier qu'elle est seule dans ce pays. Et que le lendemain, le réveil (et la gueule de bois) la replongera dans la réalité.
Sofia Coppola lance sans cesse des ponts entre cette époque et la notre: la recherche du plaisir immédiat dans lequel on se noie, la consommation, les ragots. Mais je n'ai pas vu les Converses controversées :wink:

Lorsque la reine quitte Versailles pour le petit Trianon, elle construit cette "bulle" dans laquelle elle peut se permettre d'être elle-même. Véritable souffle dans le film, c'est aussi le moment ou Sofia Coppola semble "lâcher"l'évolution de son héroïne et place un épisode qui fait flop: la love story avec le bellâtre suédois Fersen. C'est là que le scénario révèle ses faiblesses. Le personnage était apparu dix ans plus tôt, revient comme un cheveu sur la soupe, emballe la reine et hop ,disparaît. La fin du film ensuite, est plus lâche, présentant les dernières années avant 1789 par petites touches, jusqu'aux journées d'octobre où la famille royale est contrainte de quitter Paris. Ce choix est logique, Sofia C. suit son héroïne jusqu'à ce qu'elle choisisse d'abandonner son adolescence en se comportant en adulte et en reine. Mais le traitement est un peu maladroit.

J'ai relevé dans le film quelques incohérences historiques dont je suis sûre qu'elles sont volontaires
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pourquoi avoir représenté le cortège funèbre du petit Dauphin sous les feuilles d'automne alors qu'il est mort en juin, sinon pour le supplément de mélancolie que cela donne à la scène?
et qui finalement ne changent rien au fond du sujet.

Dès l'annonce du casting, grosse frayeur: honnêtement, Kirsten, j'en suis pas fan. Ouf, les premières minutes du film ont levé mes craintes. Elle incarne à merveille Marie-Antoinette, fraiche, coquette et mélancolique à la fois, révélant même un joli talent pour danser le menuet.
Autre point positif dans le casting, Jason Schwartzman en Louis XVI(dommage qu'il soit si petit, mais ça n'est qu'un détail) Jeune homme maladroit et timide, marié à 15 ans, roi à de France à 19, aimant la tranquillité et les travaux manuels, il ne sera pas le prince charmant dont rêvait la jeune archiduchesse. Cependant, le film montre comment se tisse une relation très touchante entre ces deux individus, mariés pour le bien de leur pays et obligés de produire un héritier pour garantir la pays et l'avenir du royaume.
Les second rôles sont plus anecdotiques, le film étant centré sur Marie-Antoinette. Les développer sans plomber considérablement un film déjà dense me semble très difficile.

Versailles et ses jardins sont magnifiquement filmés, toute la photographie est superbe. Aah, voir le soleil se lever dans l'herbe, sur le bord d'un bassin...

C'est un film dense, faussement léger, qui va continuer à tourner dans ma tête un bon moment, je pense (rétro-analyse dans quelques mois?)
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MJ
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Message par MJ »

Nestor Almendros a écrit :Nous montrer les longues journées d'une jeune fille qui s'ennuie prend le risque aussi d'ennuyer le spectateur.
Le sempiternel refrain "rien de plus ennuyant que de filmer l'ennui". Je dois avouer rarement y adhérer!
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
Nestor Almendros
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Message par Nestor Almendros »

MJ a écrit :
Nestor Almendros a écrit :Nous montrer les longues journées d'une jeune fille qui s'ennuie prend le risque aussi d'ennuyer le spectateur.
Le sempiternel refrain "rien de plus ennuyant que de filmer l'ennui". Je dois avouer rarement y adhérer!
Je n'y adhère pas systématiquement: ici oui, c'est tout :wink: ...
Joe Wilson
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Message par Joe Wilson »

Holly Golightly a écrit :Tu trouves ça vraiment important ? Le fait que le duc d'Angoulême ait été en réalité le fils du comte d'Artois, et non pas du comte de Provence, n'a, à mon avis, aucune importance dans le film. Et quel manque de sérieux ? C'est tout à fait assumé, ce mélange entre une certaine réalité historique, une vraie fidélité biographique, et une fantaisie, une libre interprétation. Du coup, ce petit détail, cette petite erreur n'est que moyennement fâcheuse. Parce sinon, on n'arrête plus. Les deux scènes tournées à l'Opéra-Garnier sont foncièrement anachroniques, tout de même, tout comme Madame Vigée-Lebrun peignant en plein air. J'ai tiqué un peu, et puis j'ai vite dépassé ça, ce n'est pas ce qui compte dans le film.
Ce n'est pas tant important qu'agaçant. Je ne mets pas au même niveau les infidélités esthétiques assumées et cette erreur factuelle facilement évitable. Les anachronismes font partie du film comme une bulle déréalisée. Je trouve quand même que par rapport à un support historique très léger au niveau des dialogues, ce genre de bévues fait tâche.

En ce qui concerne Jason Schwartzman, je ne le trouve finalement pas tant fade que peu concerné, voire absent.
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-Kaonashi-
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Message par -Kaonashi- »

odelay a écrit :Quelqu'un a vu les converses dans le film?

Je n'y ai pas fait attention (elles ont du apparaitre quand je commençais à bailler), mais il faut dire je ne savais pas avant de voir le film qu'elle avait placé cet anachronisme.
Aaaaah, je n'ai donc pas rêvé ! 8)
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Message par Ouf Je Respire »

Boubakar a écrit :
Ouf le tautologue a écrit :Alle, j'y vais avec ma Oufette chérie dans 5min. Bonne vieille VF, je pense pasque ça me dérange plus que ça.

A + :D
Et ton avis ?
eh bien je l'ai trouvé très bien, ce film, et à mon grand étonnement. Oui, l'histoire n'a rien d'un suspense psychologique cousu de fil blanc. Oui, les passages musicaux 80's ne sont pas très harmonieux avec les images. Oui, c'est articulé de façon assez bizarroïde et l'on pourra taxer ce film d'arty. Mais l'essentiel n'est pas là: ce sont les silences qui sont le plus importants et qui en disent bien plus que les dialogues. Ajoutons à cela certains plans et certaines séquences d'une beauté miraculeuse (Le passage du petit Trianon est splendide + quelques plans par ci par là). Mon seul regret: qu'il ne lorgne pas plus sur "Virgin Suicides" question spleen. Un film sur l'ennui, je pensais m'ennuyer moi aussi. Il n'en a rien été.

Bon film donc. Oufette a adoré.
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Message par Ouf Je Respire »

-Kaonashi Yupa- a écrit :
odelay a écrit :Quelqu'un a vu les converses dans le film?

Je n'y ai pas fait attention (elles ont du apparaitre quand je commençais à bailler), mais il faut dire je ne savais pas avant de voir le film qu'elle avait placé cet anachronisme.
Aaaaah, je n'ai donc pas rêvé ! 8)
Je les ai vues aussi. Elles sont en second plan et ça dure 2 secondes. J'ai trouvé ça assez amusant.
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Message par -Kaonashi- »

Holly Golightly a écrit :Si Louis XVI a certainement été un personnage plus intéressant que ce que l'on pense aujourd'hui, si il a sûrement été un roi bien plus préoccupé par le bien-être de ses sujets que l'on veut bien le penser, en revanche, il y a toujours eu une certaine unanimité, tant des chroniqueurs, des contemporains, des historiens, pour assurer que le jeune Louis, et plus tard le roi Louis XVI, était bien loin d'être une personne vibrante, passionnante et passionnée, flamboyante et intrépide. Schwartzman est fade, parce que Louis, qui était encore un tout jeune ado lorsqu'il épousa Marie-Antoinette, était tiède et fade. Par la suite, je trouve qu'il n'est pas si fade, et même, qu'il apporte beaucoup de dignité et d'humanité à ce roi si mal-aimé.
D'accord là-dessus. La description de Louis XVI évolue au fur et à mesure du film, et je trouve Jason Schwartzman parfait tout du long. Les dernières scènes avant la fin (dernier dîner, et attente) montrent un Louis XVI maladroit mais qui a pris de l'assurance.
LucyMuir a écrit :Voilà un film que je ne cesse de retourner dans ma tête sans savoir par quel bout le prendre. Curieux combat entre l'historienne, la spectatrice et la fan de la biographie de Stefan Zweig. En sortant de la salle, mes attentes (forcément énormes) étaient déçues, mais le film fait petit à petit son chemin dans ma tête, me rappellant toutes ses qualités. J'essaie d'oublier ce que j'aurai voulu voir pour accueillir ce que Sofia Coppola propose, "sa" Marie-Antoinette.

Un film de jeune fille qui s'ennuie de plus? Pas sûr. Cette fois, la cage est dorée mais ressemble plutôt à une vierge de fer. La jeune Marie est arrachée à sa famille sans espoir de retour, scrutée par la famille royale et toute la cour qui pose en sa présence des pronostics sur ses qualités de "pondeuse royale". L'étiquette, censée assurer aux princes un service de qualité, ne fait que les enchaîner (merveilleuse scène de la chemise).
Le mariage (entre deux adolescents de 14 et 15 ans) peinant à être consommé, Marie-Antoinette doit affronter les remarques non dissimulées des membres de sa famille et le harcèlement épistolaire de sa mère. Ces violences constantes, montrées en alternance avec le rituel immuable de Versailles (le lever, la messe, le repas en public) installent une atmosphère à la fois étouffante et plate. On comprend que dans ce monde, le moindre ragot occupe des centaines de personnes durant des jours entiers.

Marie-Antoinette plonge dans les plaisirs que lui autorise l'étiquette: les sucreries, l'alcool, la mode. Ces scènes, sur fond de musique très contemporaine, dégagent une infinie tristesse et semblent rehausser le malaise de la jeune reine. Griserie, jeu, danse ne sont que des façons pour elle d'oublier qu'elle est seule dans ce pays. Et que le lendemain, le réveil (et la gueule de bois) la replongera dans la réalité.
Sofia Coppola lance sans cesse des ponts entre cette époque et la notre: la recherche du plaisir immédiat dans lequel on se noie, la consommation, les ragots. Mais je n'ai pas vu les Converses controversées :wink:

Lorsque la reine quitte Versailles pour le petit Trianon, elle construit cette "bulle" dans laquelle elle peut se permettre d'être elle-même. Véritable souffle dans le film, c'est aussi le moment ou Sofia Coppola semble "lâcher"l'évolution de son héroïne et place un épisode qui fait flop: la love story avec le bellâtre suédois Fersen. C'est là que le scénario révèle ses faiblesses. Le personnage était apparu dix ans plus tôt, revient comme un cheveu sur la soupe, emballe la reine et hop ,disparaît. La fin du film ensuite, est plus lâche, présentant les dernières années avant 1789 par petites touches, jusqu'aux journées d'octobre où la famille royale est contrainte de quitter Paris. Ce choix est logique, Sofia C. suit son héroïne jusqu'à ce qu'elle choisisse d'abandonner son adolescence en se comportant en adulte et en reine. Mais le traitement est un peu maladroit.

J'ai relevé dans le film quelques incohérences historiques dont je suis sûre qu'elles sont volontaires
Spoiler (cliquez pour afficher)
pourquoi avoir représenté le cortège funèbre du petit Dauphin sous les feuilles d'automne alors qu'il est mort en juin, sinon pour le supplément de mélancolie que cela donne à la scène?
et qui finalement ne changent rien au fond du sujet.

Dès l'annonce du casting, grosse frayeur: honnêtement, Kirsten, j'en suis pas fan. Ouf, les premières minutes du film ont levé mes craintes. Elle incarne à merveille Marie-Antoinette, fraiche, coquette et mélancolique à la fois, révélant même un joli talent pour danser le menuet.
Autre point positif dans le casting, Jason Schwartzman en Louis XVI(dommage qu'il soit si petit, mais ça n'est qu'un détail) Jeune homme maladroit et timide, marié à 15 ans, roi à de France à 19, aimant la tranquillité et les travaux manuels, il ne sera pas le prince charmant dont rêvait la jeune archiduchesse. Cependant, le film montre comment se tisse une relation très touchante entre ces deux individus, mariés pour le bien de leur pays et obligés de produire un héritier pour garantir la pays et l'avenir du royaume.
Les second rôles sont plus anecdotiques, le film étant centré sur Marie-Antoinette. Les développer sans plomber considérablement un film déjà dense me semble très difficile.

Versailles et ses jardins sont magnifiquement filmés, toute la photographie est superbe. Aah, voir le soleil se lever dans l'herbe, sur le bord d'un bassin...

C'est un film dense, faussement léger, qui va continuer à tourner dans ma tête un bon moment, je pense (rétro-analyse dans quelques mois?)
Je partage ton enthousiasme pour le film. Et merci pour les précisions biographiques, qui éclairent bien plus que de simples chipotages-prétextes "Duc d'Agoulême/Comte de Provence" (:roll:).
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-Kaonashi-
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Message par -Kaonashi- »

Ouf le tautologue a écrit :Je les ai vues aussi. Elles sont en second plan et ça dure 2 secondes. J'ai trouvé ça assez amusant.
Oui c'est amusant, et quasi subliminal (la preuve : on n'est que 2 à les avoir vu pour le moment 8)). Le plan se situe lors d'une séquence d'achat/esayage de chaussures et robes, où il y a pas mal de plans au sol sur les chaussures et les rubans.
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Zelda Zonk
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Message par Zelda Zonk »

-Kaonashi Yupa- a écrit :
Ouf le tautologue a écrit :Je les ai vues aussi. Elles sont en second plan et ça dure 2 secondes. J'ai trouvé ça assez amusant.
Oui c'est amusant, et quasi subliminal (la preuve : on n'est que 2 à les avoir vu pour le moment 8)). Le plan se situe lors d'une séquence d'achat/esayage de chaussures et robes, où il y a pas mal de plans au sol sur les chaussures et les rubans.
Vous pouvez m'ajouter.
Faut dire que j'avais lu la chronique de Télérama avant, où la journaliste y faisait allusion. J'ai donc été plus réceptif dans cette scène.
Elles apparaissent furtivement au second plan et ressemblent à ça :

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Mais en violet si je ne me trompe.
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Message par Ouf Je Respire »

Memento a écrit :
-Kaonashi Yupa- a écrit : Oui c'est amusant, et quasi subliminal (la preuve : on n'est que 2 à les avoir vu pour le moment 8)). Le plan se situe lors d'une séquence d'achat/esayage de chaussures et robes, où il y a pas mal de plans au sol sur les chaussures et les rubans.
Vous pouvez m'ajouter.
Faut dire que j'avais lu la chronique de Télérama avant, où la journaliste y faisait allusion. J'ai donc été plus réceptif dans cette scène.
Elles apparaissent furtivement au second plan et ressemblent à ça :

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Mais en violet si je ne me trompe.
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Message par Zelda Zonk »

Ouf le tautologue a écrit :Ajoutons à cela certains plans et certaines séquences d'une beauté miraculeuse (Le passage du petit Trianon est splendide + quelques plans par ci par là).
Yes, je n'en ai pas parlé dans mon post (même si c'était sous entendu), mais formellement, je trouve le film magnifique.
Chapeau à son chef-op au passage.
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Message par -Kaonashi- »

Ouf le tautologue a écrit :Ajoutons à cela certains plans et certaines séquences d'une beauté miraculeuse (Le passage du petit Trianon est splendide + quelques plans par ci par là).
Tu fais allusion aux scènes dans le Hameau de la Reine ?
Tom Peeping
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Message par Tom Peeping »

J'ai trouvé que c'était un film bancal mais qui penche plutôt du bon côté. Les deux gros ratages sont l'insistance sur les difficultés sexuelles de Louis XVI (trop répétitif) et le déséquilibre des 15 dernières minutes qui condensent beaucoup trop vite les événements de la tragédie qui se met en place (il fallait développer ou s'arrêter avec la mort du 3e enfant royal). Par contre, Kirsten Dunst est magnifique, la photo et l'utilisation des décors et costumes formidables et les quelques anachronismes amusants - mais quelle idée de montrer le portrait de la Reine et de ses enfants par Vigée-Lebrun par une aussi immonde copie, digne d'une peinture naïve ?. Un beau film mais qui est passé à côté du grand film qu'il aurait pu être. Mais bon, Sophia Coppola est encore bien jeune et a eu du culot de se lancer dans ce projet.
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