Dvdclassik : cinéma et DVD

Nope, Jordan Peele : 8/10.

Puisque regarder des mauvais films d'horreur est la nouvelle tendance sur Classik en ce mois d'octobre, je me plie donc à l'exercice :

Smile (Parker Finn) 3,5/10
(Ah, ces longs mouvements de caméra dans un décor qui instillent le malaise... Ah, ces effets sonores oppressants... Sauf que lorsque les ficelles sont trop grosses, trop visibles, trop insistantes, on finit par tricoter un mauvais pull moche de Noël. Normalement j'aurais collé un 4,5/10 à ce film d'esprits maléfiques, mais la note a baissé parce que 1) c'est beaucoup trop poseur 2) ça ne fait jamais vraiment peur 3) les sourires grimaçants ne sont pas flippants eux non plus 4) J'EN PEUX PLUS DE CES PLANS DE DRONE À LA C*N SUR DES BAGNOLES QUI ROULENT AU MILIEU DES ARBRES - surtout quand c'est pour tenter vainement de copier le nettement plus talentueux Midsommar sur ce coup-là 5) P*TAIN CES PLANS DE DRONES ET CETTE LENTEUR QUI N'A RIEN À DIRE J'EN PEUX PLUS, SÉRIEUX. Bref, c'était trop prévisible et pas génial, malgré le soin apporté à la forme et en dépit d'un premier degré appréciable. Dommage, il y a un plan à la toute fin - SPOILER : lorsque l'entité pénètre dans la bouche de l'héroïne - qui laisse entrevoir ce que Smile aurait pu donner s'il s'était davantage préoccupé de sa créature maléfique.)

Les Crimes du futur : 5.5/10

Rumba la vie : 6/10

À Vendredi, Robinson 6/10
Au coeur des volcans : Requiem pour Katia et Maurice Krafft 5/10
Poppy Field 3/10
Les Enfants des autres 3/10

Sans filtre de R Ostlund peut se montrer drôle et doté d'un bon timing pour la construction d'un gag, d'un trait efficace quand il s'agit d'enfermer tel personnage dans une situation de malaise. Mais comme dans The square, on peut se dire aisément que le métrage est trop long et que Ferreri et plus encore Bunuel étaient bien plus féroces il y a des décennies. Pas mal du tout mais bien en deça de ce qu'on devrait attendre d'une palme. Reconnaissons que l'apologue n'est pas un art très aisé et que les tentatives convaincantes ne courent pas les rues. Dans le genre Parasite était tellement plus puissant et beau... et ma foi on sent que Ostlund a dû songer au succès planétaire du film de B Jong Ho.
6.5/10
Enfin vu Ennio de G Tornatore qui m'a appris bon nombre de choses, donné envie derevoir ou de découvrir bien des films et leur BO. Mais on peut penser que la fin sirupeuse est de trop alors qu'on aurait aimé entendre plus longuement des commentaires comme ceux qui accompagnent les musiques de Enquête sur un citoyen au dessus de tout soupçon ou tel Leone. On est loin de la précision absolue dont usait B Tavernier dans Voyage à travers le cinéma français pour sa partie musiciens.
6/10

Juste sous vos yeux (Hong Sang soo) : 7/10

Limbo : 5/10

Nouvel Ordre : 3/10

Les Enfants des autres 3/10

Même pas pour Virginie Elfira qui bouge souvent dans une ville illuminé comme Looking For Mr Goodbar de Richard Brooks ? La réalisatrice s'est fortement influencé de la liberté de Diane Keaton et de son allure pour le rôle de l'actrice, très bien réussi je trouve.

Alibabass a écrit : ↑4 oct. 22, 23:59

Les Enfants des autres 3/10

Même pas pour Virginie Elfira qui bouge souvent dans une ville illuminé comme Looking For Mr Goodbar de Richard Brooks ? La réalisatrice s'est fortement influencé de la liberté de Diane Keaton et de son allure pour le rôle de l'actrice, très bien réussi je trouve.

Je ne trouve pas, comme souvent avec Efira, que je trouve exécrable. A sa décharge, elle est loin d’être le seul défaut du film, qui n’en manque pas.

Hmmmm ... ok ok ^^

Lohmann a écrit : ↑5 oct. 22, 07:29

Alibabass a écrit : ↑4 oct. 22, 23:59
Même pas pour Virginie Elfira

Je ne trouve pas, comme souvent avec Efira, que je trouve exécrable. A sa décharge, elle est loin d’être le seul défaut du film, qui n’en manque pas.

Je la trouve au contraire remarquable surtout dans ce film dans lequel elle rayonne de bout en bout.

Lohmann a écrit : ↑5 oct. 22, 07:29

Alibabass a écrit : ↑4 oct. 22, 23:59
Même pas pour Virginie Elfira qui bouge souvent dans une ville illuminé comme Looking For Mr Goodbar de Richard Brooks ? La réalisatrice s'est fortement influencé de la liberté de Diane Keaton et de son allure pour le rôle de l'actrice, très bien réussi je trouve.

Je ne trouve pas, comme souvent avec Efira, que je trouve exécrable. A sa décharge, elle est loin d’être le seul défaut du film, qui n’en manque pas.

Efira, ça dépend fortement de qui la dirige et du texte qu'on lui soumet ou lui inflige.
Par exemple, chez Verhoeven elle était particulièrement mauvaise (mais bon, elle avait des excuses...), alors que dans le Corsini, par exemple, elle était juste parfaite.