tchi-tcha a écrit : ↑3 juil. 22, 00:14
Torrente a écrit : ↑2 juil. 22, 22:17
... je risque de ne pas m'en remettre.
Tout va bien de passer, ne t'en fais pas
J'étais plutôt content de mon Top 5 Cinéma 2021, avec 1)
Onoda, 2)
Sooryavanshi, 3)
Julie en 12 chapitres, 4)
La loi de Téhéran et 5)
West Side Story.
Hier y'a un gars qui m'en a passé trois au peloton d'exécution (il a seulement sauvé
La Loi de Téhéran et oublié de coller un 2/10 au Spielberg), bah je l'ai juste déshérité et j'ai tourné la page.
Ce n'est pas comparable... c'est un seul et même (sale) type
Dale Cooper a écrit : ↑3 juil. 22, 00:27
Torrente a écrit : ↑2 juil. 22, 22:17
Quantum of solace
Ce film à la base aurait pu être très correct. Il avait été filmé de façon à faire un film d'action extrêmement efficace mais tout à coup, alors que la post prod avait commencé et qu'il était en plein montage, le réalisateur a décidé de changer le style de film et de le sur-découper à la Paul Greengrass de
La Vengeance dans la peau.
Idée de génie qui nous sauve d'un film de Forster habituel. Dieu merci !!!! (par contre il a bien fait de garder son directeur photo' attitré, parce que ce coup-ci, il livre un super boulot ; niveau qu'il confirmera dans
Paperboy avant de faire n'importe quoi dans
Les âmes vagabondes et
Geostorm).
Décision qui nous évite aussi un naufrage plan-plan et mou du cul à la
Moonraker.
Et, en plus, le gars choisit le monteur de Greengrass ! Ça va, y a pire
Sans Pearson, on se serait fadé en solo, l'incapable qui a monté
Warrior, soit le responsable des pires combats jamais filmés à l'écran dans un film américain (même le monteur de
Angel's dance et
Rocky Balboa n'avait pas pu sauver le film).
Une proposition qui détone, un Bond différent, qui sort du lot. L'anti-John Glen, c'est bien aussi.
Tout ce que tu énumères comme des défauts rédhibitoires évidents, ne le sont pas pour moi, ils constituent même des points forts du film.
Des problèmes de la sorte (techniques, logistiques, scénaristiques), il y en a eu quasiment sur tous les films de la série (sur tous les tournages de manière générale en fait). Comme à chaque fois, le tout est d'en faire une force et, pour moi,
Quantum of solace s'en sort haut la main également à ce niveau-là, beaucoup mieux que d'autres films Bondiens parce qu'il propose farouchement autre chose.
Même son méchant, que tout le monde moque bêtement, je le trouve extrêmement bien vu et bien campé, typique de son époque et du méchant contemporain tel qu'il peut exister à la tête de multinationales / corporations / clubs sportifs actuellement. Jonathan Pryce l'avait touché du doigt, sans parvenir à lui donner corps dans
Demain ne meurt jamais. Ici, Amalric réussit à créer un méchant pathétique, opportuniste et imprévisible, l'éternel ado qui a toujours pété dans la soie et à qui on a jamais dit "non".
Le film met également en scène des pyrotechnies et des explosions graphiquement époustouflantes, presque sexy. Un savoir-faire qu'on a perdu depuis.
Les décors sont dingues, tout à fait dans le ton des premiers Bond.
Et je persiste mais pour moi, l'intro puis la séquence de l'opéra, sont 2 morceaux de cinéma d'action extraordinaires, presque conceptuels, fonctionnant comme des courts-métrages au sein du film.