Dvdclassik : cinéma et DVD

Soirée Western... crépusculaire

The man who shot liberty valance de John Ford.

pat'

Je vais essayer de me trouver un petit film pas trop long, puis ce sera une vidéo ASMR ou Ambient pour s'endormir, genre



Grosse semaine de boulot, il faut que je retrouve un bon rythme et dorme plus tôt.

Flol a écrit : ↑21 juin 22, 14:37

Alibabass a écrit : ↑21 juin 22, 10:44 Malgré tout, le film ne vaux pas La sorcellerie à travers les âges, vénère film muet de Benjamin Christensen et réalisé en 1922, qui met en Black-Out tout les films de sorcières. Simple / Basique / Flippant.

Et qui semble avoir un siècle d'avance. Il est incroyable, ce film.

Mais oui !

Voilà.

J'ai beaucoup écrit pour parler de Under the SIlver Lake, maintenant je retourne à mon minimum syndical.

cinephage a écrit : ↑21 juin 22, 16:49 Je complèterais la liste avec ce beau titre tchèque qu'est The Witchhammer (Kladivo na carodejnice dans sa langue originale), qui bénéficie d'une magnifique édition anglaise en bluray, et que je recommande hautement à ceux et celles que le sujet intrigue.

Flol a écrit : ↑21 juin 22, 14:37 Sinon pour ma part ce soir, j'aimerais me faire le Dupieux au ciné. Allez, j'y crois à mort.

Et c'est qui, le mec qui va s'enfermer dans une salle de ciné alors que les rues de Versailles sont blindées de monde profitant de la fête de la musique (moche) ?

Ce soir:

Ce soir, sauf imprévu, ce sera soirée British Noirs à la Cinémathèque avec :
et

Hier soir, je n'ai visionné qu'un court, Profondo Giallo, réalisé par Romain Lehnhoff en 2016.
Un très chouette hommage aux gialli d'antan et au cinéma de Brian de Palma, bardé de références pertinentes et drôlissimes tout en narrant une histoire effrayante. L'actrice principale, Chrystelle Gagey, est excellente de la première à la dernière scène dans le rôle d'une certaine Solange () qui passe ses journées et ses nuits à discrètement épier et filmer le couple qui vit en face de chez elle, fouillant leurs profils sur les réseaux sociaux, collectionnant leurs photos. Elle est flippante à souhait de par son attitude ultra posée et ses regards. Une très belle découverte.
7.5/10



Ce soir, pas de film. Je prends le TGV en début d'aprèm' pour voir Billie Eilish en concert à Paris. GROSSE fiesta en perspective !

candygirl a écrit : ↑22 juin 22, 10:38GROSSE fiesta en perspective !

Indubitablement.

Spoiler (cliquez pour afficher)

Le pire, c’est que j’aime bien.

C'est très touchant, merci Candygirl ! J'espère ne jamais te décevoir...

Spoiler (cliquez pour afficher)

On ne sait jamais...





Merci encore.

Dale Cooper a écrit : ↑21 juin 22, 19:31 Je vais essayer de me trouver un petit film pas trop long, puis ce sera une vidéo ASMR ou Ambient pour s'endormir

et ce fut juste l'ASMR pour dormir.
Cet aprèm' j'exporte un gros fichier (un doc que j'ai monté) pour un étalonnage demain (je stresse un peu parce que beaucoup de choses sont nouvelles pour moi), j'espère avoir le temps de regarder un film ce soir mais pas encore décidé.

Je pense revoir Asako

Alibabass a écrit : ↑22 juin 22, 13:59 Je pense revoir Asako

Ah ben non, c'est avec moi qu'elle a rendez-vous...

https://www.arte.tv/fr/videos/102943-0 ... ako-i-ii/

Hier soir, j'ai visionné 2 films décevants (j'en attendais sûrement trop) :




- Code 46 de Michael Winterbottom est symptomatique de l’œuvre du cinéaste qui ne semble jamais parvenir à concilier ses velléités auteurisantes et les impératifs commerciaux du médium qu'il utilise.
Alors il alterne : films qu'on croirait "de commande" et films d'auteur/films-concept obscurs.

Ici, le projet ressemble à une tentative de grand écart entre le cinéma de Wong Kar-wai et celui d'Andrew Niccol (et plus particulièrement ses films de SF dont Gattaca). Le résultat manque de corps, de consistance et d'identité. Mais comme le cœur de son sujet est justement l'identité...

Les décors sont intéressants (gros atout du film) et l'univers est ainsi tangible, palpable, c'est déjà ça.
Cependant, n'est pas Christopher Doyle qui veut, même quand on engage 2 directeurs photo en même temps pour essayer de l'égaler ?!

Je retiendrai avant tout :
- Samantha Morton (comme d'habitude) et Jeanne Balibar (qui parvient à "exister" malgré ses 72 secondes à l'écran).
- la BO, malgré la faute de goût de la chanson finale (du Coldplay, quelle horreur ! )

Ce qui me gêne surtout, c'est qu'il se réapproprie l'idée du cosmopolitisme et d'un futur multiethnique totalement mélangé où l'on saute d'une langue à l'autre au sein d'une même phrase, comme dans un film de SF de la fin des années 90 qui m'est extrêmement cher et que je trouve formidable (Nirvana de Gabriele Salvatores) allant même jusqu'à reprendre des séquences telles quelles, en toute impunité et avec un budget bien plus élevé sans forcément faire mieux et sans y apporter ses propres idées. Ça m'a un peu énervé, j'avoue.
Le film a également de sérieux problèmes narratifs. Problèmes inhérents au fait qu'il est presque raconté uniquement en voix off (comme son "modèle" italien... mais en moins bien). Effet casse-gueule garanti.
Et il n'exploite pas complétement l'une de ses excellentes idées simplement évoquée dans les dialogues : les "virus" ingurgités sciemment pour améliorer ses performances (intellectuelles, professionnelles, sexuelles, physiques).

Bien mais pas aussi bien qu'il aurait pu l'être, donc.


- Je ne savais pas que Chinese box était écrit par Jean-Claude Carrière.

J'ai trouvé dommage de voir le talent de 3 formidables comédiens à ce point gâché.
Jeremy Irons, Maggie Cheung et Gong Li sont excellents (même si l'on sent que Gong Li n'était pas encore toute à fait à l'aise en dehors du cadre rassurant des films de son mari) mais la métaphore, filée avec la finesse d'un pachyderme, plombe le film.

Mortifère, lourdaud, cliché, Chinese box a beau prendre place dans les mêmes lieux (presque exactement) que Chungking express, l'ombre du film de Wong Kar-wai qui débordait de vie, ne lui fait pas de bien.




En attendant les soldes, j'ai visionné au petit déj' :



Et j'ai été conquis par ce Satan in high heels, une série B d'exploitation en noir et blanc, rappelant le meilleur de ce type de productions américaines des années 60.
Sur un thème proche du Naked kiss de Fuller, avec 2 ans d'avance.
Parfaitement interprétée, bien cadrée, et surtout qui tire le meilleur de son manque de moyens (comme ses illustres confrères de l'époque).

Pour les curieux, le film est disponible sur Youtube en simili-HD :

Spoiler (cliquez pour afficher)

Accessoirement, après Eric Louzil, je tiens donc le deuxième prétendant au titre de "réalisateur de l'année avec le nom qui claque le plus !"
J'ai nommé : Jerald Intrator !




Ce soir ?

Probablement des comédies :

- Fric frac, rue des diams (11 Harrowhouse) de Aram Avakian (le réal de Cops and robbers qui m'avait plu, la semaine dernière)
- Funky Monkey de Gene Quintano (le réal' d'Un mort pour 1 dollar, qui m'avait plu le mois dernier)
- Mannequin Two: on the move, histoire d'en avoir le cœur net.

A moins que j'explore encore Les chutes du carton©...

Torrente a écrit : ↑22 juin 22, 17:40 Hier soir, j'ai visionné 2 films décevants (j'en attendais sûrement trop) :

Ce sont deux grosses déceptions pour moi aussi.

Je suis très fan de ce que fait Michael Winterbottom (je pourrais facilement mettre deux ou trois de ses films dans mon top 100) et ce Code 46 est pour moi parmi ses plus faibles. Comme toi j’en retiens la BO et les décors principalement.

Chinese box a été un calvaire en salles, rien n’a fonctionné sur moi, pas même les acteurs que pourtant j’adore, et je me suis fait violence pour ne pas partir avant la fin.

-magik- a écrit : ↑22 juin 22, 18:18 Je suis très fan de ce que fait Michael Winterbottom (je pourrais facilement mettre deux ou trois de ses films dans mon top 100)

Mon grand souvenir reste Jude.