AtCloseRange a écrit : ↑16 juin 22, 09:43
Finalement j'ai bien fait de le revoir. Au-delà des aspects cheesy attendus (les scènes musicales sont globalement ridicules et la musique pénible), l'aspect americana est plutôt bien rendu (bien aidé par un casting d'enfer (Bacon, Lori Singer, Lithgow, Chris Penn, Dianne Wiest).
Oui, c'est même pour ça que ce film constitue un crime contre l'art cinématographique
Le type a tout... bon ok, il a un script à chier avec lequel il doit composer mais il a un casting royal. Un truc de dingo. Et il n'en fait rien. Rien. Je ne sais même plus quels rôles ils ont. Quelles scènes marquantes ils ont. Rien.
Bogdanovich avec un casting pareil, je n'ose même pas imaginer ce que cela pourrait donner.
Bref, c'est du n'importe quoi.
Un film 'BS'.
AtCloseRange a écrit : ↑16 juin 22, 09:43
Et puis c'est mieux photographié que 99% de la production actuelle.
Le pire étant que ça ne devrait même pas entrer en ligne de compte, puisque c'est une constante qui se vérifie 99,99% du temps

OMG.
Bon, j'ai commis une monumentale erreur, j'ai cru bon d'enchaîner
Porky's et sa suite. Je n'aurais pas dû.
Le premier était sympathique, cela dit.
Excellent casting. Bon rythme (malgré quelques enchaînements de séquence à la truelle). Bande originale tout à fait correcte. Bons décors.
Même si le concept ultra-répétitif peut lasser (le scénario est construit comme un porno ; la suite est encore pire), les effets fonctionnent grâce aux comédiens tous excellents (on pense inévitablement très fort au talent que saura retrouver Linklater pour ses "films de potes").
Un bémol pour la photographie "diffuse" typique de Clark, qui fonctionne sur un slasher mais pas sur une comédie.
Mais j'ai ri et c'est bien là l'essentiel.
Concernant la suite, elle m'a atterré. Elle aura même eu raison très vite de ma patience. C'est une mascarade grotesque aux ressorts dignes d'un mauvais épisode de
Benny Hill, complétement débile, répétitive au possible, n'apportant rien de plus à l'original... le gâchant même presque.
Mannequin m'a également perdu en chemin.
Le concept du film est digne d'une série Z vu la façon dont il (n')est (pas) amené.
Les montages musicaux ne semblent pas travaillés/chorégraphiés, Mc Carty et Cattrall y semblent livrés à eux-mêmes... déjà qu'ils ne jouent pas très bien à la base (j'ai vu un paquet de leurs films respectifs, je parle en connaissance de cause

). On est loin d'un
Career opportunities dans ce domaine (film auquel on pense forcément).
Le postulat saugrenu de
Mannequin est de fonctionner comme des strips de
Mad ou des planches de
Fluide glacial :
exagérations des situations jusqu'à l'absurde, outrances cartoonesques, comédiens en roue libre qui jouent comme s'ils auditionnaient tous pour apparaître dans
Bettlejuice, avec le genre de gags qui peuvent en découler.
Le seul qui m'a fait rire se situe à la fin, quand le gardien du centre où se conclut le film assiste médusé à la transformation du mannequin et que, envieux, il se jette sur tous les mannequins dans l'espoir que l'un d'entre eux prenne vie également. C'est maigre.
Même la bande originale m'a laissé de marbre, alors que j'ai visionné beaucoup de films de cette période ces dernières semaines et que j'ai quasiment apprécié tous leurs délires pop 80's.
Bref, je passe.
Il me reste à visionner la suite. J'avoue que, malgré mon intérêt pervers pour Kristy Swanson, j'ai extrêmement peur...
Ce soir...

X et
The vvitch. Il va y avoir de l’équarrissage ou une déception ou les 2 en même temps... ou ni l'un ni l'autre, sait-on jamais.
A moins que je pioche chez
Vinegar et
Code red avec, au choix :


