Publié : 8 juin 06, 20:42
un romanNardiello a écrit :si ta forme elle est creuse et mal foutue, il te reste quoi ?
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un romanNardiello a écrit :si ta forme elle est creuse et mal foutue, il te reste quoi ?
Bof, c'est plutôt ton entêtement à te prendre pour un grand penseur, à ne jamais considérer un tant soit peu les points de vue des autres(ce qui est plus un enfermement intellectuel qu'autre chose), et surtout à prendre presque tout le monde systématiquement de haut qui est une marque d'immaturité. Mais ce n'est pas grave, il faut bien que jeunesse se passe.Alex Blackwell a écrit :c'est normal, tu es nouveau et tu n'y connais rien mais il faut bien que jeunesse se passeNardiello a écrit :cette "règle" me paraît totalement absurde
Et tout le reste n'est que littérature. Ah, ah, ah.Alex Blackwell a écrit :un romanNardiello a écrit :si ta forme elle est creuse et mal foutue, il te reste quoi ?
Ca y est : tu as (enfin) réussi à m'amuser. Félicitations et bonne continuation à toi (si possible ailleurs).Alex Blackwell a écrit :oui, je pense que Ratatouille saura retenir la leçoncinephage a écrit :Merci à qui de droit de réfléchir à ces modestes suggestions...
Roland Garros n'est pas encore terminé mais c'est pour bientôtRatatouille a écrit :Ca y est : tu as (enfin) réussi à m'amuser. Félicitations et bonne continuation à toi (si possible ailleurs).Alex Blackwell a écrit :
oui, je pense que Ratatouille saura retenir la leçon
Et n'hésite pas à réagir aussi sur le topic "Filmer l'histoire"Eusebio Cafarelli a écrit :Belle réussite pour ma part, j'y reviens plus tard.
Donc j'y allais avec l'appréhension d'une fin de fête du cinéma (because foot et programmation ciné, un seul film vu et payé plein pot) et d'un prof d'HG... et donc bonne surprise.AlexRow a écrit :Et n'hésite pas à réagir aussi sur le topic "Filmer l'histoire"Eusebio Cafarelli a écrit :Belle réussite pour ma part, j'y reviens plus tard.
Très intéressante lecture du film. Pour cette phrase, elle est considérée comme apocryphe depuis longtemps maintenant. Et dans le film, il est justement mis en avant qu'on lui a prété beaucoup (mais peut-être ne prête-t-on qu'aux riches... je pense au cas célèbre de Mac-Mahon qui n'en a jamais manqué une et pourtant, journalistes et chansonniers ont encore chargé la barque). Sinon, sans aucun dialogue ni appui rhétorique, j'ai trouvé que la coupure entre MA et le peuple est suffisamment perceptible dans le film. Il suffit de voir la scène de l'arrivée au hameau de Trianon, avec ses bergers de pacotilles menant des agneaux frisés et enrubannés... le seul contact de la reine de France avec la vie agraire qui concerne pourtant quelque 85 % de la population de l'époque.Eusebio Cafarelli a écrit :D'ailleurs elle le dit en changeant le maquillage de Dunst (du rose au noir, de l'air angélique à l'air cruel) dans la baignoire pour lui faire prononcer le seul mot historique du film : "Qu'ils mangent de la brioche" (mais je crois me souvenir que c'est cité autrement dans le film), en faisant aussitôt dire à MA qu'elle n'aurait jamais pu dire cela.
Je vote pour tout de suite !Eusebio Cafarelli a écrit :toute l'influence politique de MA (pour garder ou non les ministres réformateurs) est gommée (comme sa grande impopularité, vaguement suggérée), c'est dommage mais ça aurait obligé S. Coppola à modifier son point de vue et à partir sur un tout autre film, ce qu'elle ne veut ni ne sait faire (pour ça, il faudrait un MA d'Oliver Stone)
Ce n'est pas idiot ce rapprochement. Sternberg y filmait sa Marlene, non sa Catherine de Russie, avec ses déploiements flamboyants de décors, sa photographie drapée envoûtante. Sofia Coppola a filmé Kirsten Dunst, son alter ego du spleen, comme un écrin à l'actrice, qui devient l'image fétichisée d'un état qui fait sans cesse s'interroger la cinéaste.Jihl a écrit :Bon je n'ai pas lu tout le topic, mais j'ai fait une recherche rapide et personne n'a mentionné le parralèle entre MA et "L'impératrice rouge" de Sternberg, que je viens de découvrir. Pourtant il me semble que c'est là, la véritable source d'inspiration du film. Scénario en partie identique (époque similaire, jeune princesse en rupture avec son enfance, prince charmant qui n'en n'est pas un), primauté à la musique, aux costumes et aux décors (y compris avec recours aux anachronismes comme les statues modernes qui habitent le Kremlin dans le film de Sternberg). D'autres infos, avis sur ce point ?