ewo a écrit : ↑21 mars 22, 19:55
The thing recalé...
Tu me donnes encore plus envie de guetter la sortie de la figurine NECA qui devrait sortir prochainement. Celle de la fameuse scène de la métamorphose du chien...
J'avoue, pour certains "recalés",
quand j'hésitais, j'ai construit mon Top aussi "par rapport à d'autres", en me disant que ces films n'auraient pas "besoin" de mon classement pour être bien placés dans le "Top de tous les Tops", à la fin.
En gros, j'ai préféré donner un coup de pouce à
Invasion L.A. plutôt qu'à
The thing et je n'ai pas mis les 2 car je m'astreins toujours à ma règle "1 film par réalisateur" pour les Tops que j'élabore.
Parfois, c'est comme si on me demandait de choisir entre mon père et ma mère
... mais il faut faire des choix.
J'ai essayé de mixer "films que j'ai le plus vus dans mon enfance" et qui ont donc une place très particulière dans mon cœur, classiques "objectifs", découvertes choc à l'époque où je les ai vus, bref un peu de tout.
candygirl a écrit : ↑21 mars 22, 20:28
Noce Blanche, ça ne m'a pas du tout plu. J'ai trouvé Vanessa particulièrement mauvaise (c'est parfois le cas avec elle, surtout dans
Un Couteau Dans Le Cœur où je trouve qu'elle est carrément une erreur de casting, alors que je la trouve adorable dans
Atomik Circus et excellente dans
La Fille Sur Le Pont). Pour
Noce Blanche, je n'ai pas du tout cru à l'histoire et j'ai trouvé ça particulièrement pompeux (sans mauvais jeu de mot
).
Je suis peut-être passée à côté, je ne sais pas... De ton côté, qu'as-tu aimé dans ce film ?
Dur de te répondre mais je vais essayer...
Déjà, j'ai une approche assez différente de beaucoup de monde (apparemment) sur la notion de "bon acteur" / "mauvais acteur". Par exemple, je n'aime pas du tout le jeu de Brando, je le "vois" jouer. A contrario, j'ai dernièrement beaucoup aimé le jeu d'Eva Green dans
D'après une histoire vraie ou celui de Virginie Ledoyen en général, alors que beaucoup de monde les déteste.
J'ai trouvé Paradis parfaite dans le rôle. Dans le sens où l'âge adolescent me paraît cadrer pile avec ses limites d'alors dans son jeu. Le côté gauche, malhabile, gêné, hésitant et en même temps bravache, fougueux, irrespectueux. Dans la recherche de "réalisme", je trouve que c'est une idée de casting intelligente.
Le jeu des jeunes acteurs, c'est quelque chose de très spécial tout de même. On dit facilement, par exemple, que Haley Joel Osment était formidable dans
Sixth sense. Je n'en suis pas aussi sûr. Dans un jeu codifié, américanisé, "sitcomisé", oui, peut-être... comme Dakota Fanning, Abigail Breslin, ou encore Mckenna Grace dans
Gifted... la liste est longue mais dans le tas, la plupart m'angoisse plus qu'autre chose.
Je trouve ces enfants-adultes dont le jeu consiste à "mimer" les tics des acteurs adultes, très troublants.
Je ne dis pas qu'il faut qu'ils aient un jeu rigide ou qu'ils jouent mal comme Macaulay Culkin mais bon...
Dernièrement, celui qui m'a beaucoup impressionné est Alan S. Kim dans
Minari. Il m'a semblé incarner un bon compromis.
Ensuite, quand il s'agit de parler de cinéma, j'ai une approche plus émotionnelle qu'intellectuelle. Beaucoup de critiques structurées m'impressionnent car je suis incapable d'expliciter aussi bien mes ressentis face aux films.
En bien ou en mal, si un film m'a provoqué des émotions, c'est déjà un bon point, me concernant.
C'est le cas avec
Noce blanche, qui m'a pris par surprise, c'était le premier Brisseau que je voyais.
Je ne connaissais pas bien Crémer.
Je me moquais facilement de Paradis à l'époque et c'est peu de dire que je ne la prenais pas au sérieux.
Bref, tout allait contre le film et il m'a pourtant cueilli.
Je l'aime beaucoup, je crois, parce que c'est un film où la forme et le fond sont en parfaite adéquation (et c'est très rare). Aussi parce que c'est un film de morts-vivants, filmé comme une lente agonie où tout est gris, triste, désespéré et tragique. Ça donne le bourdon et je l'ai vu ado', pile au bon moment, j'imagine. Et dans le même temps, il y a des instants de vie, lumineux qui sont assez extraordinaires et qui sonnent "vrais".
Il y a aussi un côté malsain, assez limites par moments.
Ce n'est pas un film facile et pourtant il adopte une forme qu'on pourrait juger "facile".
Après, j'aime aussi beaucoup les films "extrêmes", revêches, probablement un peu intello-"pompeux". C'est tout le paradoxe... mes contradictions...
L'étiquette du gars qui regarde
Allison forever, qui adore Emmerich et qui n'apprécie rien autant qu'un bon double programme Lorenzo Lamas - Shannon Tweed, mais dont les films préférés seraient plutôt :
eSTheR KaHN,
Tiresia ou
Noce blanche 
)