Par curiosité, j'ai regardé (ou plutôt tenté de regarder) Ellie Parker. Pour être franc, vu que c'était en italien et que très vite l'amateurisme de la réalisation m'a fait tomber les yeux, les bras et tout le reste, j'ai passé de nombreuses séquences en accéléré.
Ces piètres conditions de visionnage ne m'autorisent sans doute pas à formuler un avis très valable mais le peu que j'ai capté confirme hélas ce qui fut écrit ici plus haut : c'est horriblement mauvais.

Ce tout petit film était à l'origine un court fait entre amis (le "réalisateur" Scott Coffey et Naomi Watts avaient panouillé ensemble sur Tank girl) tourné juste avant que la carrière de l'actrice n'explose avec le film que vous savez puis remonté et complété pour en faire un long-métrage sorti en 2005. Comme l'ont écrit Silencio (le bien nommé) et Thaddeus, c'est un one-Watts-show. Malheureusement (on se demande comment il est possible de ne pas proposer le minimum potable avec une telle merveille d'actrice), la réalisation en DV est abominable, intégralement filmée au grand angle (des plans d'ensemble aux très gros plans), bref, laisse l'impression d'avoir été confiée au petit frère du 3ème assistant accessoiriste sur Mulholland Dr., fan transi trop timide pour oser le faire lui-même.
En conclusion, une curiosité à ne réserver justement qu'aux inconditionnels de la craquante Naomi qui parvient malgré tout à exprimer de temps en temps sa capacité à passer par tous les stades, de la classe à la plus grande vulgarité. Une "performance" captée de façon on ne peut plus cheap où la belle se change en conduisant, tire sur un spliff dans son bain, participe à une séance de cri primal... Un essai (raté, vous l'aurez compris) mais troublant dans la mesure où son personnage d'apprentie-actrice borderline en rappelle inévitablement un autre...





Je lui fais "Pouet-Pouet"!
Elle me fait "Pouet-Pouet"!
On se fait "Pouet-Pouet"!
Et puis ça y est (pas vraiment)
