Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Demi-Lune
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Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)

Message par Demi-Lune »

gnome a écrit :Un film pour ainsi dire parfait
Même si j'ai aimé le film, j'ai du mal à voir quelle genre de perfection peut prendre vie d'un tel amas de citations flagrantes puisées dans des films qui, eux, sont résolument plus inventifs et audacieux, ou d'un tel scénario convenu (même si bien troussé) ou d'une mise en scène certes souvent virtuose mais cédant aussi à un sur-lignage pas super subtil... A mon avis Aronofsky parvient je ne sais comment à faire fonctionner son film et à le rendre prenant (Portman et l'univers du ballet ne doivent pas y être étrangers), mais Black Swan est loin d'être un film parfait, ou alors nous n'avons définitivement pas la même définition pour ce mot. :wink:
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gnome
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Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)

Message par gnome »

En gros, je fonctionne assez au feeling. Là où certains ont vu un amoncellement de citations, j'ai vu un film qui m'a vraiment pris aux tripes, et ce même si certains effets m'ont semblé un chouïa de trop ou limites.

Alors, si du strict point de vue technique cinématographique et narrative, il n'a rien inventé, Aronovski a réussi à créer des émotions très fortes de même qu'une empathie pour son héroïne. En cela, il a atteint son but. Tant pis pour les puristes. Je l'ai déjà dit plusieurs fois, je suis médecin, pas étudiant en cinéma ou technicien de cinéma. Je cherche l'émotion en allant au cinéma, pas spécialement la virtuosité ou l'originalité à tout prix. En général, je ne cherche pas dans chaque plan la signification de tel ou tel mouvement de caméra...
Black Swan m'a profondément touché. En cela, il est parfait pour moi... :wink:
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riqueuniee
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Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)

Message par riqueuniee »

Un bon film, c'est sûr. Mais pas la grande oeuvre troublante, située dans l'univers du ballet que certains y ont vue. Sans doute parce que cet univers est présenté de façon,non pas totalement fausse, mais beaucoup trop cliché. De ce point de vue-là, les chaussons rouges, mélodrame situé dans l'univers du ballet, est beaucoup plus convaincant. Il y a très peu de clichés , à part celui, d'époque (1948) sur les danseurs d'origine russe.
Sur les troubles psychologiques, le film est beaucoup plus intéressant. Mais les deux univers se mélangent mal, ou plutôt ce n'est pas équilibré. Et il aurait mieux valu un film sur la folie avec un peu de danse en toile de fond, au lieu d'avoir un film de ballet (assez cliché, donc) avec de la folie en toile de fond.
Par contre, si la description de l'univers du ballet est cliché, les scènes de ballet sont très belles.
PS Je ne suis pas pas danseuse, mais j'aime beaucoup la danse, et je suis sensible à la représentation de cet univers.
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wontolla
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Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)

Message par wontolla »

gnome a écrit :En gros, je fonctionne assez au feeling. Là où certains ont vu un amoncellement de citations, j'ai vu un film qui m'a vraiment pris aux tripes, et ce même si certains effets m'ont semblé un chouïa de trop ou limites.

Alors, si du strict point de vue technique cinématographique et narrative, il n'a rien inventé, Aronovski a réussi à créer des émotions très fortes de même qu'une empathie pour son héroïne. En cela, il a atteint son but. Tant pis pour les puristes. Je l'ai déjà dit plusieurs fois, je suis médecin, pas étudiant en cinéma ou technicien de cinéma. Je cherche l'émotion en allant au cinéma, pas spécialement la virtuosité ou l'originalité à tout prix. En général, je ne cherche pas dans chaque plan la signification de tel ou tel mouvement de caméra...
Black Swan m'a profondément touché. En cela, il est parfait pour moi... :wink:
Juste avant d'aller célébrer le vendredi-saint, je "plussoie" à ton intervention.
A dire vrai, j'écrirais exactement la même chose, à un mot près (j'écrirais, "je suis curé" au lieu de "je suis médecin", off course).
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Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)

Message par Thaddeus »

gnome a écrit :En gros, je fonctionne assez au feeling. Là où certains ont vu un amoncellement de citations, j'ai vu un film qui m'a vraiment pris aux tripes, et ce même si certains effets m'ont semblé un chouïa de trop ou limites.

Alors, si du strict point de vue technique cinématographique et narrative, il n'a rien inventé, Aronovski a réussi à créer des émotions très fortes de même qu'une empathie pour son héroïne. En cela, il a atteint son but. Tant pis pour les puristes. Je l'ai déjà dit plusieurs fois, je suis médecin, pas étudiant en cinéma ou technicien de cinéma. Je cherche l'émotion en allant au cinéma, pas spécialement la virtuosité ou l'originalité à tout prix. En général, je ne cherche pas dans chaque plan la signification de tel ou tel mouvement de caméra...
Black Swan m'a profondément touché. En cela, il est parfait pour moi... :wink:
Je comprends parfaitement ce que tu veux dire, mais je me permets d'apporter une petite précision me concernant.
Je recherche, tout comme toi et sans doute comme la plupart des gens ici, l'émotion quand j'entre dans une salle de cinéma. Je ne me considère pas comme un puriste ou un analyste froid et cérébral des qualités et défauts d'un film. Et si je dis que je ne retiens pas grand chose de Black Swan, c'est précisément parce qu'il ne m'a pas ému.
Je ne sais pour toi, mais chez moi l'émotion au cinéma naît d'un mécanisme complexe qui ne tient pas seulement à la nature de l'histoire et des personnages. C'est plus compliqué que ça, et pour prendre un exemple il ne suffit pas qu'un cinéaste me montre quelqu'un en train de pleurer pour que je sois ému. C'est dans la sensibilité et la façon dont le cinéaste va exprimer la "texture" émotionnelle qu'il veut transmettre qu'il va réussir à m'émouvoir - ou non. Et cette attente de spectateur ne naît pas, je le répète, d'une approche froide, distanciée et clinique du film que je regarde. Je ressens tout cela de façon naturelle, sans réfléchir, et c'est ensuite, en essayant de coucher par des mots la nature de mon ressenti, que ma réception personnelle du film s'habille d'arguments dans un sens ou un autre.
Toute cette introduction pour dire que je si considère Black Swan comme un film un peu raté, et s'il ne m'a pas ému, c'est parce que la façon dont Aronofsky raconte son histoire, la façon dont il essaie de créer l'émotion, l'empathie, m'ont paru constamment ampoulées, grossières, surlignées, que ce soit dans ses effets, le systématisme de ses motifs (les miroirs, doublés, triplés, décuplés, miroirs jusqu'à plus soif), les signes lourds dont il charges ses scènes (la chambre de petite fille et ses peluches), ses personnages, etc. Aronofsky n'envisage à aucun moment de faire confiance au spectateur, il ne peut s'empêcher de mettre des clignotants surgnifiants, il charge la barque à fond, jusqu'à tuer le mystère, la grâce, l'ambigüité. Et tout cela mis à bout finit par tuer l'émotion, chez moi - rarement je trouve l'héroïne émouvante parce que, justement, la batterie d'effets employés par le cinéaste l'enferme dans ses intentions, ne la laisse jamais le temps de s'épanouir et de s'émanciper de tout ce fatras stylistique et formel ultra-balisé qui pèse des tonnes.
Bref, pas trop envie de m'entendre au dire, au final, que si je n'aime pas vraiment ce film, c'est parce que je suis un "puriste étudiant en cinéma" qui serait débranché de toute affectivité. :wink:
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gnome
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Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)

Message par gnome »

Je ne te visais pas spécialement ici. Je comprend tout à fait ton point de vue. Et je suis d'accord avec toi : moi non plus, il ne suffit pas de filmer une actrice pleurer pour m'émouvoir... Les mouvements de caméra, le cadre, la lumière participent de cette magie. Elle n'a pas fonctionné chez toi cette fois-ci. Elle a marché à fond chez moi. Ça sera peut-être le contraire la prochaine fois. Certains s'extasient devant L'empire des sens, personnellement, il me laisse de glace. :wink:
Je comprends aussi que tu trouves certaines choses surlignées, même si ça ne m'a pas choqué. Mais justement, si ça t'a tant frappé, c'est peut-être que tu as trop regardé le film avec en arrière pensée les éventuelles citations voulues ou non par le réalisateur...
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Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)

Message par Major Tom »

Black Swan, Black Swan, ... mince, ça parlait de quoi déjà?...



:mrgreen:

Personnellement, je juge aussi au feeling et ce que je dis est tout à fait personnel mais il m'arrive, parfois, d'être dérangé alors que je ne fais pas attention à la technique, à cause du metteur en scène qui en fait trop dans l'esbroufe visuelle. Avec Aronofsky, c'était pas gagné, mais cela dit, ici il s'est calmé, à quelques scènes près. Par exemple, j'avais évoqué le coup des miroirs où la caméra est effacée (effet répété au moins trois fois durant le film de façon "visible", ostentatoire, que je finissais par me représenter le trucage et l'équipe plutôt que d'être dans le film). J'ajoute que j'ai horreur de la caméra à l'épaule, mais ça ne m'empêche absolument pas (heureusement) d'aimer certains films tournés ainsi parce que, parfois, l'histoire est formidable. Ce qui n'est pas le cas ici. Bonne soirée. :D :mrgreen:
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Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)

Message par Flol »

Stark a écrit :Trois mois après, je me rends compte qu'il ne me reste presque rien de ce film si ce n'est une persistante impression de lourdeur pachydermique. :|
Un peu pareil pour moi : hormis certaines séquences (notamment le grandiose final), il ne m'en reste pas grand chose...
Cela reste principalement un cinéma du ressenti, davantage de l'ordre de l'immédiat, mais malheureusement cela ne va pas beaucoup plus loin que ça.
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Cathy
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Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)

Message par Cathy »

Bon j'ai enfin vu ce Black swan et je dois avouer avoir beaucoup aimé. En plus en aimant la danse, j'ai trouvé judicieuse l'approche sexuelle du double rôle d'Odette/Odile, la fameuse reine des cygnes, ce côté entre virginité et plaisir. La scène entre Nina et Lily est assez judicieuse avec ce tatouage en aile qui semble être l'esprit de Rothbart qui prend la pureté de Nina, par contre j'imagine mal une danseuse avoir un tel tatouage dans le dos ! Toujours en amatrice de danse, je n'ai pas été choquée par l'évocation du monde qui est peut-être cliché mais vrai, il suffit de se souvenir des interviews d'Agnès Letestu dans sa chambre de petite fille, pour voir que celle de Nina n'est que le reflet de la réalité. L'image de la mère danseuse râtée et surprotectrice existe aussi et elle est légion dans les films de danse. Le support du Lac des cygnes permet de mettre en valeur la duallité entre la pureté et la folie de l'héroïne. Bien que n'aimant pas les films tournés caméra à l'épaule, je n'ai pas été gênée par l'utilisation de celle-ci. Natalie Portman est de tous les plans et est très bien en héroïne sombrant petit à petit dans la folie, tout comme Mila Kunis est d'une sensualité débordante. Seul reproche, la relecture chorégraphique du lac est franchement moche notamment la danse des petits cygnes. Mais bon, c'est un bon thriller, même si de par toutes les discussions, je connaissais les tenants et les aboutissants, j'ai été prise du début à la fin !
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Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)

Message par riqueuniee »

Rien n'est vraiment faux dans la représentation du monde de la danse (sauf peut-être effectivement le tatouage, mais c'est une "licence poétique" pas gênante), mais j'ai tout de même trouvé que le film accumulait les situations convenues et que cette description manquait parfois de subtilité.
Pour la chorégraphie, c'est question de goût.
Comme film de danse, je préfère les Chaussons rouges ou The company(Altman).
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Cathy
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Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)

Message par Cathy »

Fan de danse, j'ai beaucoup lu toutes les réactions du milieu de la danse et les professionnels ont beaucoup descendu ce film et sa vision des danseurs qu'ils jugeaient irréalistes ! Je pense qu'on ne peut en aucun cas comparer les Chaussons rouges et Black Swan, hormis l'évocation d'un destin lié à la danse. Mais Black Swan est une descente dans la folie qui est portée par le double personnage du cygne, alors que les chaussons rouges restent une évocation des ballets russes avec une histoire mélodramatique, mais qui ne pourrait pas se passer dans un autre monde artistique. Les chaussons rouges est un film sur la danse, alors que Black Swan est un film qui bien que très centré sur la danse est avant tout le portrait d'une folie ! Quant à The Company, je ne l'ai pas vu, mais il semble aussi qu'il s'agisse d'un véritable film sur le monde de la danse !
Quant à la chorégraphie, on ne touche pas aux quatre petits cygnes ! Le reste ne me déplait pas, après c'est effectivement une question de goût !
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Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)

Message par Blue »

Déçu par ce film après la réussite que constituait "The Wrestler". Aronofsky nous sert ici un énième thriller schizophrénique* bouffi de ses références mal digérées, dont le schéma narratif et la représentation du trauma à l'écran semblent archi éculés aujourd'hui (quand ils ne sont pas carrément opportunistes - la séquence lesbienne), pour atterrir sur un final laid et grotesque baignant dans une hystérie de supermarché. L'arnaque de l'année.

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Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)

Message par riqueuniee »

Même si j'ai été moi-même déçue par le film (qui n'est pas, selon moi, l(oeuvre dérangeante ou troublante sur la folie qu'il aurait pu être), voilà un avis que je trouve bien sévère.
Certes le thème n'est pas tout à fait neuf (parmi les références citées, il y a eu par exemple Répulsion) de Polanski, mais ça n'empêche pas un film d'être intéressant. Le problème est plutôt pour moi qu'on s'attend à un film sur la folie avec la danse en toile de fond, on a un film de danse avec la folie en toile de fond...
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Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)

Message par AlexRow »

Beref a écrit :Mama Grande! > C'est drôle, mais il m'a semblé que la principale référence, eh bien c'est Perfect Blue.
J'y ai pensé pendant tout le film hier soir.
Bon sinon, j'ai beaucoup aimé. Le thème est limpide et je ne trouve pas le traitement particulièrement original, mais très bien mené. Les thèmes dérangeants ne sont pas traités à côté de la célébration de l'art, mais bien mêlés l'un dans l'autre, comme une danse macabre entre les deux pulsions fondamentales que sont Eros et Thanatos. Comme Colqhoun, j'ai cette fois-ci apprécié la caméra portée et le grain qui donnent aux scène de danse une proximité particulièrement saisissante.
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Re: Black Swan (Darren Aronofsky - 2010)

Message par riqueuniee »

Cathy a écrit :Fan de danse, j'ai beaucoup lu toutes les réactions du milieu de la danse et les professionnels ont beaucoup descendu ce film et sa vision des danseurs qu'ils jugeaient irréalistes ! Je pense qu'on ne peut en aucun cas comparer les Chaussons rouges et Black Swan, hormis l'évocation d'un destin lié à la danse. Mais Black Swan est une descente dans la folie qui est portée par le double personnage du cygne, alors que les chaussons rouges restent une évocation des ballets russes avec une histoire mélodramatique, mais qui ne pourrait pas se passer dans un autre monde artistique. Les chaussons rouges est un film sur la danse, alors que Black Swan est un film qui bien que très centré sur la danse est avant tout le portrait d'une folie ! Quant à The Company, je ne l'ai pas vu, mais il semble aussi qu'il s'agisse d'un véritable film sur le monde de la danse !
Quant à la chorégraphie, on ne touche pas aux quatre petits cygnes ! Le reste ne me déplait pas, après c'est effectivement une question de goût !
Vu que le sujet est remonté à la surface, je réponds, très en retard :
The company est un film quasi documentaire sur une compagnie américaine , genre Ne York City Ballet, avec des chorégraphies rappelant celles de Merce Cunningham (je me demande même s'il n' y en a pas une dans le film). Le film a été voulu par son interprète principale, Neve Campbell, qui a pratiqué la danse et n'est pas doublée dans le film. La part fictionnelle (du moins ne concernant pas la danse) est minimale. Le film se concentre sur la vie de la compagnie.
Pour en revenir à Black San, je n'ai pas changé d'avis. Pour un film centré sur la folie, la danse prend trop de place, alors qu'elle n'aurait dû être qu'une toile de fond.
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