Commentaires à propos de votre film du mois

[Jeremy Fox]

Le Fleuve - Un véritable enchantement.




La Charge Fantastique - Chef d'oeuvre !



Rapt Très belle découverte pour ce film injustement méconnu.



Act of Violence Film d'une grande intensité.

Quatuor de rêve once again

[Flavia]

[Kevin95]

Ce ne fut pas la claque escomptée mais tout de même un très beau moment de cinéma. The Last Picture Show de Peter Bogdanovich se pose donc comme un premier prétendant au titre à quelques jours de la fin du mois de juillet.

[Federico]

Ce ne fut pas la claque escomptée mais tout de même un très beau moment de cinéma. The Last Picture Show de Peter Bogdanovich se pose donc comme un premier prétendant au titre à quelques jours de la fin du mois de juillet.

Ne cherche pas plus loin, tu le tiens !
Juste dommage qu'il ne t'ait pas fait l'effet d'une claque. Personnellement, je n'en suis toujours pas revenu tellement peu de films m'auront autant mis à genoux. Et quelle distribution magique : Timothy Bottoms, Jeff Bridges, Ellen Burstyn... et puis encore plus fantastiques : Cloris Leachman, le merveilleux Ben Johnson qui amène toute la caravane fordienne fantôme avec son sourire de vieux cowboy et puis Cybill Shepherd, mi-ange mi-garce, 200% à tomber...

I'm just a little girl from Anarene...

[Federico]

Il ne m'a pas provoqué le même effet coup de poing qu'à sa découverte mais ça reste un des plus grands films de Fuller et un sommet du Noir. Une fois encore : quelle inventivité, quelle sécheresse, quelles audaces (de cadrage et de montage).
Antoine Royer n'a pas tort : certains effets sont un peu lourds mais globalement, quel pied !

[Thaddeus]

Ne cherche pas plus loin, tu le tiens !
Juste dommage qu'il ne t'ait pas fait l'effet d'une claque. Personnellement, je n'en suis toujours pas revenu tellement peu de films m'auront autant mis à genoux. Et quelle distribution magique : Timothy Bottoms, Jeff Bridges, Ellen Burstyn... et puis encore plus fantastiques : Cloris Leachman, le merveilleux Ben Johnson qui amène toute la caravane fordienne fantôme avec son sourire de vieux cowboy et puis Sybill Shepherd, mi-ange mi-garce, 200% à tomber...

Superbe film que ce Last Picture Show, avec une Cybil Sheperd effectivement affolante.
Je m'interrogeais quand je l'ai découvert : quel est le film projeté à cette fameuse dernière séance ? J'opterais pour Red River, mais je me demande si ce ne serait pas plutôt Le Convoi des braves, dont Bogdanovich userait alors de l'effet de miroir vis-à-vis de Ben Johnson...

[AtCloseRange]

Encore une belle découverte en provenance d'Australie, Celia d'Ann Turner (1989) portée par une épatante jeune actrice, Rebecca Smart (future actrice d'Hartley Cœur à Vif - je sais qu'il y a des fans...)

[Federico]

Ne cherche pas plus loin, tu le tiens !
Juste dommage qu'il ne t'ait pas fait l'effet d'une claque. Personnellement, je n'en suis toujours pas revenu tellement peu de films m'auront autant mis à genoux. Et quelle distribution magique : Timothy Bottoms, Jeff Bridges, Ellen Burstyn... et puis encore plus fantastiques : Cloris Leachman, le merveilleux Ben Johnson qui amène toute la caravane fordienne fantôme avec son sourire de vieux cowboy et puis Sybill Shepherd, mi-ange mi-garce, 200% à tomber...

Superbe film que ce Last Picture Show, avec une Cybil Sheperd effectivement affolante.
Je m'interrogeais quand je l'ai découvert : quel est le film projeté à cette fameuse dernière séance ? J'opterais pour Red River, mais je me demande si ce ne serait pas plutôt Le Convoi des braves, dont Bogdanovich userait alors de l'effet de miroir vis-à-vis de Ben Johnson...

Il semblerait qu'il s'agisse bien de La rivière rouge. Ça aurait été encore plus chouette avec le Ford mais n'en demandons pas trop à un film déjà plus que parfait...

[Blue]

Juste dommage qu'il ne t'ait pas fait l'effet d'une claque. Personnellement, je n'en suis toujours pas revenu

Pareil. Un peu peiné pour Kevin95 qui n'y a pas vu la baffe escomptée (peut-être avait-il lu trop d'avis dithyrambiques - pour ma part j'avais inséré le dvd dans le lecteur sans trop savoir à quoi m'attendre). Pourtant replacé dans le contexte (et même encore aujourd'hui), c'est un immense chef d'oeuvre qui devrait avoir sa place dans tous les top 100. Cybill Shepherd y est irréelle. On est tellement transporté par le récit et la facture esthétique du film de Bogdanovitch qu'on s'en trouve nostalgique, etc.

[Rick Blaine]

J’arrête le compteur maintenant pour ce mois, et je prime sans surprise Boetticher. Bullfighter and the Lady est un vrai chef d’œuvre, d'une puissance dramatique étonnante. C'est la confirmation définitive que Boetticher est bien l'un des plus grands, même lorsqu'il ne s'agit pas de western.

Derrière, Q&A de Sidney Lumet, un autre de mes cinéastes fétiches qui se questionne à nouveau avec brio sur l'idéal de justice et sa corruption. Q&A est mené avec brio et soutenu par un casting intelligent. Une des nombreuses grandes réussites de son auteur. Le podium se complète avec The Funeral de Ferrara, poignante chronique familiale, portée par un grand casting (magnifique Chris Penn) et dont la dimension quasi-poétique offre un parfait contre-poids à la violence intrinsèque au cinéma de Ferrara.

Toujours dans les grands films de ce mois, les superbes Galettes de Pont-Aven de Joël Seria, qui fut une grande surprise, un film d'une humanité poignante, magnifié par le génie de Marielle. Enfin, Chasseur des Ténèbres est une superbe fresque à classer au côté des meilleurs Gosha.

Le mois complet:

Spoiler (cliquez pour afficher)

Films découverts ou redécouverts :

La dame et le toréador (Bullfighter and the Lady), de Budd Boetticher (1951) : 9/10

Contre-enquête (Q & A), de Sidney Lumet (1990) : 8,5/10
Nos Funérailles (The Funeral), d'Abel Ferrara (1996) : 8,5/10

Les Galettes de Pont-Aven, de Joël Séria (1975) : 8/10
Chasseur des Ténèbres (Yami no karyudo), de Hideo Gosha (1979) : 8/10

La Chinoise, de Jean-Luc Godard (1967) : 7,5/10
Les caves du Majestic, de Richard Pottier (1945) : 7,5/10

Le Tueur du Montana (Gunsmoke), de Nathan Juran (1953) : 7/10
Destination Zebra, station polaire (Ice Station Zebra), de John Sturges (1968) : 7/10
Operation Amsterdam, de Michael McCarthy (1959) : 7/10
Sacco et Vanzetti (Sacco e Vanzetti), de Giuliano Montaldo (1971) : 7/10
Agent Double (Breach), de Billy Ray (2007) : 7/10

Trois milliards sans ascenseur, de Roger Pigaut (1972) : 6,5/10
Calmos, de Bertrand Blier (1976) : 6,5/10
Âmes à la mer (Souls at Sea), de Henry Hathaway (1937) : 6,5/10
Möbius, d'Eric Rochant (2013) : 6,5/10
Gorky Park, de Michael Apted (1983) : 6,5/10

Le Signal (La Señal), de Ricardo Darín & Martin Hodara (2007) : 6/10
Le Chien Jaune, de Jean Tarride (1932) : 6/10

The Arsenal Stadium Mystery, de Thorold Dickinson (1939) : 5,5/10

La Derniere Cible (The Dead Pool), de Buddy Van Horn (1988) : 5/10

Le Retour de l'Inspecteur Harry (Sudden Impact), de Clint Eastwood (1983) : 4,5/10

Le mécano de la 'Général' (The General), de Buster Keaton & Clyde Bruckman (1926) : 4/10
Dangereuse mission (Wyoming Mail), de Reginald LeBorg (1950) : 4/10

Films revus : Hors compétition :

L'assassin (L'Assassino), d'Elio Petri (1961) : 8/10

[Jeremy Fox]

Toujours dans les grands films de ce mois, les superbes Galettes de Pont-Aven de Joël Seria, qui fut une grande surprise, un film d'une humanité poignante, magnifié par le génie de Marielle.

Tiens je vais me pencher sur son cas. Et évidemment ravi pour ton film du mois

[Colqhoun]

Ce mois-ci, 40 films vus et seul Suspiria sur grand écran ne fût pas une découverte.

Je retiens les films suivants:

Shield of Straw de Takashi Miike


Un polar urbain qui interroge férocement les notions de justice, avec beaucoup d'intelligence et de noirceur.
Exemplaire sur la forme, le film de Miike débute comme un polar d'action avant de virer dans le thriller qui bousculera progressivement toutes nos convictions morales.
Miike ne perd jamais de vue son récit et le relance constamment avec de nouvelles idées de rebondissements. Grande découverte qui m'a redonné l'envie de repartir à la découverte du cinéma asiatique (que j'avais plus ou moins laissé de côté depuis pas mal de temps).


Stake Land de Jim Mickle


Film d'horreur et road movie exemplaire qui me redonne confiance dans l'avenir du cinéma de genre.


The Oregonian de Calvin Lee Reeder


Gros gros mindfuck qui rappelle immanquablement Lynch, mais qui va encore plus loin dans la plongée cauchemardesque surréaliste.
Un film qui défie toutes les règles de structure cinématographique et avance tel un électron libre, se permettant tout et jouant avec la pellicule même pour mieux manipuler le spectateur.


Ip Man de Wilson Yip


Découverte coup sur coup des deux volets qui retracent, de manière complètement romancée, l'histoire du futur maître de Bruce Lee. Le premier garde ma préférence, pour ses bastons complètement folles, sa réalisation hyper classe et un Donnie Yen qui domine toute la planète de sa surpuissance.


Rapt de Lucas Belvaux


Décryptage en règle des conséquences de l'enlèvement d'un patron de grande entreprise et regard sur la désintégration de sa cellule familiale et professionnelle. Ça fait froid dans le dos tant c'est brillamment exécuté.


13 Assassins de Takashi Miike


Grosse déculottée. 45 minutes d'exposition (ponctuée d'une scène ultra tordue dont Miike à le secret), puis 45 minutes de baston furieuse ininterrompue. Pure folie, chorégraphie démentielle et quelques touches d'humour qui aérent un peu l'ensemble, pour un film qui prend et tient le pari de ne raconter rien d'autre qu'une grosse bataille dans un village.


Et s'il est loin d'être dans les meilleurs films que j'ai vu ce mois, je me dois de citer ce grand moment d'action complètement improbable qu'est

Universal Soldier: Day of Reckoning de John Hyams (fils de..)


Cela uniquement parce qu'il possède quelques unes des scènes de combats les plus brutales que j'ai vu ce mois, en plus de se permettre des scènes qui virent dans le psychédélisme torturé, façon Gaspard Noé.
Un film complètement schyzophrène, mais qui a le mérite de ne pas laisser indifférent.

[Blue]

Gaspard Noé.

[Colqhoun]

Ouais, c'est un copain au frères Cohen et à Martine Scorcese.

[Rick Blaine]

Toujours dans les grands films de ce mois, les superbes Galettes de Pont-Aven de Joël Seria, qui fut une grande surprise, un film d'une humanité poignante, magnifié par le génie de Marielle.

Tiens je vais me pencher sur son cas.

J'avais uniquement l'image d'un film aux dialogues un peu crus, et je m'attendais à une comédie sympathique, mais c'est beaucoup plus fin que ça. D'une part le film échappe à toute vulgarité éventuelle, mais en plus il est surtout une belle et délicate histoire d'amour, certes parfois drôle mais aussi souvent touchante. Je pense que ça devrait te plaire.