Re: Bourvil (1917-1970)
Publié : 11 mai 19, 20:44
Moi non plus. Je préfère de beaucoup la Grande Lessive...
Grand souvenir quand j’étais gosse. Vu d’aujourd’hui tout ça doit bien faire sourire. S’il avait connu Hanouna!onvaalapub a écrit :Moi non plus. Je préfère de beaucoup la Grande Lessive...
Du samedi 12 septembre au dimanche 04 octobre 2020, le Palais Rihour de Lille accueille « l’Exposition : le Cinéma de Bourvil ».
Près de 450 pièces seront exposées au Palais Rihour pendant 3 semaines.
À travers de nombreuses photos, affiches du monde entier, souvenirs et objets de tournages, le public découvrira la filmographie complète de cet homme qui reste l’un des artistes préférés du monde francophone.
Deux pièces maîtresses seront présentées :
Une reconstitution du bureau de travail de Bourvil,
La coupe Volpi, grand prix d’interprétation reçu par Bourvil au Festival de Venise 1956 pour son rôle dans La Traversée de Paris, rôle qui marqua un tournant dans la carrière de l’acteur
Hommage bien mérité !Supfiction a écrit : ↑1 oct. 20, 10:41Du samedi 12 septembre au dimanche 04 octobre 2020, le Palais Rihour de Lille accueille « l’Exposition : le Cinéma de Bourvil ».
Près de 450 pièces seront exposées au Palais Rihour pendant 3 semaines.
À travers de nombreuses photos, affiches du monde entier, souvenirs et objets de tournages, le public découvrira la filmographie complète de cet homme qui reste l’un des artistes préférés du monde francophone.
Deux pièces maîtresses seront présentées :
Une reconstitution du bureau de travail de Bourvil,
La coupe Volpi, grand prix d’interprétation reçu par Bourvil au Festival de Venise 1956 pour son rôle dans La Traversée de Paris, rôle qui marqua un tournant dans la carrière de l’acteur
bruce randylan a écrit : ↑3 sept. 09, 10:45
Les bonnes causes ( 1962 )
Encore un (très) bon film de Christian-jaque qui repose sur un scénario bien ficelé, des dialogues percutants et des acteurs excellents.... tout cela ferait presque oubliait la réalisation qui est pourtant un modèle du genre "film à procès". D'ailleurs son originalité se situe dans le fait que toute la bataille se joue en amont du procès qui n'a lui-même que peu d'importance au final puisque tout semble perdue d'avance... d'où l'importance du rôle du juge d'inspection, seul à face à une justice qui oublie déjà bien vite la présomption d'innocence dès que les rouages de la logique se mettent en place.
Ca donne des confrontations mémorables entre le trio d'acteur principal : Bourvil en force tranquille et retenue mais qui sait ce qu'il veut, Brasseur en cynique qui tente de rattraper le wagon et Vlady en garce à la "pureté" presque innocente. Henri Jeanson en profite pour tailler des dialogues sur mesure à chacun, au point parfois d'être trop parfait.
La tension s'installe finalement discrètement sans qu'on s'en rende compte pour culminer dans la scène géniale où Brasseur remet en doute les certitudes du témoin voyeur. Pratiquement 10 minutes de joutes verbales endiablées où les numéros d'acteurs sont à l'unisson du sens de l'espace de la caméra et du scope du réalisateur.
Pour rester sur Christian-jaque, j'ai vraiment été une nouvelle fois ravi par sa technique à la fois classique et très moderne ( on pourrait croire qu'il surferait sur la nouvelle vague s'il n'avait pas un brillant passif d'expérimentaliste modéré ). On se délectera ainsi de son excellent plan-séquence ( truqué ) d'ouverture que De palma a du se passer en boucle au moment des Incorruptibles ou de Outrages, de sa photo très sombre, de ses jump cut ou tout simplement de sa manière d'étoffer les personnages par petites touches ( Bourvil avec Stendhal, ses lacets ou devant sa télé par exemple ).
On ne peut du coup que regretter une conclusion trop facile ( bien que complètement cohérente vu les personnages et la vision de la partialité de la justice ) qui s'écarte un peu trop du pessimisme ambiant.
EddieBartlett a écrit : ↑16 déc. 11, 17:20
« Les Bonnes causes » de Christian Jaque (1962), une histoire de meurtre machiavélique ourdi par une jeune bourgeoise qui se débarrasse de son vieux mari malade et qui laisse accuser à sa place son infirmière. Un juge honnête qui croit encore à la justice des hommes et un grand avocat cynique et talentueux vont s’affronter sans pitié autour des deux jeunes femmes. D’autant plus férocement que l’avocat en question est l’amant de la jeune bourgeoise…
Si on a un peu peur au début (l’intrigue met un peu de temps à se mettre en place), on se laisse peu à peu embarquer par cette histoire aux multiples rebondissements et aux personnages bien dessinés. Les dialogues de Jeanson y sont pour beaucoup, et les acteurs, plutôt bien dirigés, font le reste.
Certes, les détracteurs peuvent toujours juger le film un poil trop bavard et la mise en scène un peu trop statique, mais telle quelle, l’histoire se suit avec un réel plaisir et le suspense dure jusque dans les dernières minutes
On retrouve cette fois Bourvil en juge d’instruction humain, trop humain. Ce n’est pas forcément sa meilleure performance, mais l’humanité et le talent de l’acteur font à nouveau tout passer. Quand à Marina Vlady, elle hérite d’un rôle de garce intégrale comme on n’en fait plus. Mais le vrai intérêt du film en réalité est Pierre Brasseur. Dès qu’il apparaît à l’écran, on ne peut plus décrocher. Totalement à l’aise dans son personnage de grand avocat du barreau de Paris, l’acteur a un charisme incroyable et une présence à l’écran digne des plus grands. Il y a entre autres une séquence d’anthologie au cours de la reconstitution du meurtre. Un témoin surprise sorti de la manche du juge (Bourvil) prouve de façon irréfutable la culpabilité d’un des personnages présent sur place. Devant ce témoignage soudain et inattaquable, l’avocat (Brasseur) est totalement pris au dépourvu avant d’entamer un long contre-interrogatoire qui va finalement faire basculer la situation. Je trouve (et je pèse mes mots) que cette scène vaut largement les grandes scènes de genre du cinéma américain. Miraculeuse alchimie des dialogues d’un Henri Jeanson inspiré et d’un Pierre Brasseur époustouflant qui trouve là l’un de ses meilleurs rôles.
Enfin, comme LCJ « les films du collectionneur » ne fait pas très bien son boulot (aucun supplément à part un quizz et des filmographies incomplètes), j’amène donc mon propre bonus : deux minutes d’interview de Bourvil et Brasseur pendant le tournage, le tout sous le regard amusé de Marina Vlady. La complicité de ces trois-là fait plaisir à voir.
http://www.vodkaster.com/bonus-cinema/L ... Vlady-1380
Il est aussi possible que c'etait le classement francais global (film français et etranger) qui etait evoqué. Titanic est bien passé devant en 1998*Supfiction a écrit : ↑26 sept. 22, 12:20 A noter au moins une erreur que j’ai notée concernant La grande Vadrouille « plus gros succès du cinema français pendant 30 ans », en fait pendant 42 ans.
Effectivement, ambiguïté du terme plus gros succès du cinéma français, si l’on parle du box office français c’est effectivement 30 ans, si l’on parle des plus gros succès français, c’est 40.hansolo a écrit : ↑26 sept. 22, 13:55Il est aussi possible que c'etait le classement francais global (film français et etranger) qui etait evoqué. Titanic est bien passé devant en 1998*Supfiction a écrit : ↑26 sept. 22, 12:20 A noter au moins une erreur que j’ai notée concernant La grande Vadrouille « plus gros succès du cinema français pendant 30 ans », en fait pendant 42 ans.
* Il faut préciser que la Grande vadrouille n'etait devenu le plus gros succès francais de tous les temps qu'en 1968, quand il a dépassé le score du 1er Don Camillo.