Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?

[batfunk]

Je pensais à Requien pour un masssacre de Klimov, pour fêter dignement la victoire sur le nazisme ce 9 mai. Non ?

[manuma]

Pour ma part The People next door de David Greene.

[Torrente]

J'ai pas souvenir qu'il y ait beaucoup d'images d'archives. Et, surtout, ce n'est pas un biopic au sens traditionnel du terme. Ce fut, en 2008, le retour inattendu (parce que venant de Soderbergh) d'un certain cinéma épique, via un remarquable (et assez impressionnant) travail sur la matière réaliste.

Oui, ça n'est pas un biopic linéaire et exhaustif,, Soderbergh s'appuie essentiellement sur les memoires du Che et 7 années de recherche de la production. Le réalisateur ne prend pas parti. La première partie raconte la conquête du pouvoir, avec son discours à l'Onu en 64 comme ancrage principal. C'est techniquement magnifique et irréprochable, un film lumineux mais classique.
La deuxième partie est complètement différente, il montre le quotidien glauque des guérilleros dans la jungle bolivienne. C'est filmé au ras du sol, caméra à l'épaule. Soderbergh s'intéresse surtout ici à l'homme et ses contradictions, un homme qui ne jure que par le peuple mais fait ici la révolution contre l'avis du peuple bolivien, par pur aveuglement idéologique. Ma partie préférée.
2 films, deux ambiances, le grindhouse version Soderbergh

Tu donnes encore plus envie !
J'irai donc confiant.

Mais je vais repousser l'échéance probablement à Mercredi. Je viens seulement de rentrer d'une garde d"'urgence filleuls", je suis rincé [je sais pas comment vous faites, chapeau les gars].
Donc je vais comater dans le Carton©, je pense, ça vaut mieux. Je ne veux pas me gâcher les quelques Soderbergh que je n'ai encore jamais vus.

[gnome]

Je voulais regarder Blow Out... Et puis ... non. Le disque est dans la platine, mais quand j'ai pu le commencer... Trop fatigué...

[batfunk]

Je voulais regarder Blow Out... Et puis ... non. Le disque est dans la platine, mais quand j'ai pu le commencer... Trop fatigué...

You blew out..

[Jeremy Fox]

Peut-être Stanley et Iris, un Martin Ritt jamais vu sur le Replay de TCM

[cinephage]

Ce soir, je me lance dans l'or et l'amour (Great day in the morning), de Jacques Tourneur (1956).
L'édition bluray warner archive a l'air tout à fait réussie.

Hé bien je n'ai pas été déçu, la copie est superbe. Le film est riche, il entremêle plusieurs problématiques (mais bon, au final, c'est la blonde contre la brune, et comme toujours dans le Hollywood classique, c'est la brune, pragmatique et qui connait la vie, qui perd face à la blonde éthérée à l'indéniable pureté, surtout quand c'est Virginia Mayo). Le cadre (Denver), la période (pré-guerre de sécession) enrichissent l'intrigue, et le film abonde en personnages secondaires croqués avec efficacité. Ce sera peut-être mon film du mois.

A la suite de quoi, ce soir, ce sera sortie cinéma, pour voir The Northman. J'espère faire partie des emballés.

[Invité1]

Hier soir, j'avais prévu de poursuivre mon cycle Melville mais une amie est passée à l'improviste et c'est donc assez tardivement que j'ai pu visionner un film. Étant un peu fatiguée, je n'ai pas eu envie de gâcher mon visionnage de Deux Hommes Dans Manhattan et j'ai donc opté pour un métrage plus léger que je venais d'acquérir via Le Chat qui Fume et qui s'intitule Draguse Ou Le Manoir Infernal, réalisé en 1975 par Patrice Rhomm.

Draguse est un truc totalement WTF avec un casting provenant tout autant du milieu érotique que du milieu X.
Un historien dans le besoin se voit contraint par son éditeur à rédiger deux manuscrits érotiques dans un manoir à la campagne. Une demeure qui serait visiblement hantée par le fantôme de la sorcière perverse et obsédée sexuelle Draguse. À moins que cette dernière ne soit qu'un fantasme créé par l'imagination tordue de notre écrivain…

Bon, j'avoue qu'après la vision de 5 œuvres de Melville ces derniers jours, ce n'est pas facile de rester objective face à ce type de film mal joué, mal monté, qui n'a ni queue ni tête et qui ne raconte absolument rien de concret.
Le seul point positif, si l'on peut dire, c'est que ça ne lésine pas sur une forme de réalisme ultra cru. Entre l'intro où Monica Swinn lèche langoureusement un tibia humain avant de se l'introduire dans la schneck et la scène de la prostituée hyper vulgaire incarnée par Sylvia Bourdon, ça n'y va pas par 4 chemins en matière de galipettes sans trucage. Il est donc clair qu'il s'agit ici d'un film purement pornographique et ce choix éditorial reste assez étonnant de la part du Chat qui Fume qui m'avait habituée à l'érotisme un peu plus classieuse de Michel Lemoine (dont le formidable Les Désaxées) ou d'Alain Lavalle au nom prédestiné.
Reste une chouette scène quasi-documentaire et aujourd'hui sociologique où le protagoniste passe devant une multitude de cinémas X parisiens de 1975.

Au final, Draguse reste un pur nanar involontairement drôle avec un acteur principal homosexuel qui a refusé de ken les actrices et s'est donc fait doubler par un type dont on ne voit (forcément) jamais le visage. C'est une mixture incongrue de fantastique, d'horreur et de nazisploitation à la sauce X. Du grand nawak quasi inclassable.
3/10


Draguse ou la cousine cachée d'Ursa et de Wonder Woman.

Ce soir, je reviendrai à Melville, sûrement avec grand bonheur, pour visiter le Manhattan de 1959.

[Watkinssien]

Draguse est un truc totalement WTF avec un casting provenant tout autant du milieu érotique que du milieu X.
ce n'est pas facile de rester objective face à ce type de film mal joué, mal monté, qui n'a ni queue ni tête.[...] Il est donc clair qu'il s'agit ici d'un film purement pornographique.

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[Invité1]

mal monté, qui n'a ni queue ni tête.[...] Il est donc clair qu'il s'agit ici d'un film purement pornographique.

Spoiler (cliquez pour afficher)

Ahah, bien vu. Je n'avais pas fait attention aux termes

[Flol]

la schneck

Pour la postérité.

[Invité1]

Pour la postérité.

Ah zut, ça ne se dit pas "schneck" ?
Avec mes copines, on l'emploie souvent.
C'est peut-être un truc générationnel, je ne sais pas.

En même temps, pour donner un petit avis sur Draguse, c'est compliqué de ne pas en parler puisqu'il y en a des tas en gros plan

[cinephage]

Pour la postérité.

Ah zut, ça ne se dit pas "schneck" ?
Avec mes copines, on l'emploie souvent.
C'est peut-être un truc générationnel, je ne sais pas.

En même temps, pour donner un petit avis sur Draguse, c'est compliqué de ne pas en parler puisqu'il y en a des tas en gros plan

Flol habite sur mars... C'est un terme courant, qu'on trouve partout.

[Alexandre Angel]

D'ailleurs dans ce fameux cinéma de Strasbourg, c'était bien une explosion de schneck.
les autochtones disent schnekele

[Courleciel]

Pour ce soir se sera un premier film sur Gaumont Classique: