Dvdclassik : cinéma et DVD

ed a écrit : ↑29 juil. 23, 10:06 Oppenheimer(Nolan) 6/10

C’est de toi ? Je peux te le piquer ?

Et comme tout le monde :
Chien de la casse : 7.5/10

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À un moment donné, il va falloir se rendre à l'évidence : Raphaël Quenard est très certainement la meilleure chose qui soit arrivée au cinéma français depuis des plombes.

Il est ici une nouvelle fois EXCEPTIONNEL. Son personnage de dealer galérien mais lettré, cultivé et philosophe (au point de citer régulièrement du Montaigne), à l'accent totalement indéfinissable (entre l'accent alsacien, le gitan, le suisse et celui du Midi) est évidemment le noeud central du film, mais Anthony Bajon est lui aussi excellent (un peu comme d'habitude avec lui), bien que son rôle soit plus effacé, plus apathique - c'est justement son personnage qui veut ça.
Le duo qu'ils forment tous deux, malgré leurs conflits et leurs différences, est immédiatement attachant, évitant tout stéréotype, dans cette province qui a parfois des airs de western où l'on roulerait en Peugeot 309 et 205 GTi.

Si le dernier tiers rentre un peu plus dans le rang (j'aime tellement les chiens que je craignais que......et j'ai bien sûr eu raison), en prenant des chemins plus attendus), il n'empêche que ce premier film est à la fois une très belle réussite et une double confirmation :
- en France aussi, on sait faire de la bromance
- il faut que Raphaël Quenard soit à partir de maintenant dans tous les films français (ça nous changera de Pierre Niney et François Civil)

Flol a écrit : ↑29 juil. 23, 15:52il faut que Raphaël Quenard soit à partir de maintenant dans tous les films français

J'ai l'impression que c'est plutôt bien parti (avec Sur la branche et Yannick, notamment)...

Et Cash sorti récemment sur Netflix (et que j’ai prévu de me faire cette semaine).

Oui en effet, on ne voit que lui en ce moment ! Il était au printemps dans Chien de la casse bien sûr (meilleur film français de l'année pour le moment), mais aussi Je verrai toujours vos visages, À mon seul désir et Jeanne du Barry. Cet été donc il est dans Sur la branche et Yannick au ciné, Cash sur Netflix. Et on l'attend déjà dans Les Trois Fantastiques et L'Amour ouf, ainsi que la série Citoyens clandestins de Laetitia Masson sur Arte... Je le trouve super, mais attention quand même à l'overdose, surtout avec une telle personnalité.

Par contre, je note Sur la branche 3/10, c'est très mauvais, malgré des acteurs sympas.

Flol a écrit : ↑29 juil. 23, 16:31 Et Cash sorti récemment sur Netflix (et que j’ai prévu de me faire cette semaine).

Ce n'est pas mémorable malheureusement mais Quenard est très bien.

Flol a écrit : ↑29 juil. 23, 15:49

ed a écrit : ↑29 juil. 23, 10:06 Oppenheimer(Nolan) 6/10

C’est de toi ? Je peux te le piquer ?

Be my guest

Merci, t’es vraiment un mec comme ça.

Babylon (Chazelle) : 6,5 / 10

Les Meutes / Kamal Lazraq _ 5

Oppenheimer 7/10

Cash : 5.5/10

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Du wannabe-Scorsese où New York serait remplacé par Chartres, avec ce qu'il faut de petites combines, de mecs issus de milieu modeste qui ont des rêves de grandeur, de la gouaille, de petites révélations pour faire avancer le récit...sauf qu'une fois passé le tout petit plaisir à voir cette arnaque prendre forme et les protagonistes réussir (malgré quelques petites difficultés, mais franchement au final ça va), il ne reste pas grand-chose si ce n'est une conclusion rushée qui donne le sentiment que personne ne savait comment finir le film.
En tout cas, c'est la confirmation que Raphaël Quenard (encore excellent et avec cette fois un nouvel accent) a désormais les épaules pour porter un film à lui tout seul, tant les autres personnages ne semblent pas exister à côté de lui - et c'est aussi un peu le problème (le personnage de son meilleur pote est particulièrement sous-traité, Igor Gotesman y est totalement inexistant).

Ah et j'ai eu une autre révélation ! Raphaël Quenard, c'est en fait Christophe Rippert avec du charisme et qui aurait réussi.

Et j’avais oublié de noter :
Shin Kamen Rider : 6/10

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L'histoire est parfaitement imbitable, mais sacré délire quand même. À peu près rien compris à ce que ça raconte, mais c'est secondaire puisque l'essentiel ici est d'assister à un défilé de nouveaux hybrides entre l'homme et l'insecte, et quasiment tout y passe : la sauterelle, l'araignée, le papillon, la mante religieuse...

Il y a une telle générosité dans les séquences d'action, et surtout dans le nombre d'idées formelles par plan, qu'il est difficile de ne pas avoir un sourire bête collé au visage pendant l'intégralité du film - surtout si on a bouffé du X-Or, du Bioman et du San Ku Kai par paquet de 12 dans sa jeunesse (et ce fut bien sûr mon cas, grosse nostalgie de mes samedis midis après l'école à regarder de nouveaux épisodes de Bioman en mangeant mes poissons panés avec du riz).

Alors c'est beaucoup de bagarres improbables, beaucoup de sauts improbables, beaucoup de bagarres improbables en faisant des sauts improbables, mais même si c’est fait sur un rythme frénétique, ce n’est étrangement jamais épuisant (puisque le film sait aussi se poser parfois, notamment le temps de développer le personnage de Ruriko, incarné par la très très mignonne Minami Hamabe).
Et puis la musique est trop cool.

Pour faire plaisir à tchi-tcha :
Kandahar (Amazon P.) (3,5/10) : Le + : les décors (Arabie Saoudite). Le - : le scénario qui fait un gros gloubi-boulga avec CIA, ISIS, Al Quaeda, Talibans, un motard paki, on sait plus qui est avec qui. Et un gros manque de rythme, avec des scènes de pathos qui s'étirent, bref, on s'emmerde.