Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?

[Addis-Abeba]

Ce soir, reprise de mon "cycle Soderbergh" avec Che, que je crains à mort .

Meuuuh non, ce soir tu vas juste te faire Che.

[-magik-]

Hier soir c'était l'heureuse découverte du film Sri-Lankais Les Guêpes sont là dans une belle copie restaurée qui, vu les cartons explicatifs au début du film, est visiblement miraculeuse. Il y a d'ailleurs un bonus sur la restauration que je n'ai pas encore eu le temps de regarder mais qui doit être certainement très instructif. Le film en lui-même est très réussi, notamment visuellement, et j'imagine qu'il doit dire pas mal de choses qui m'ont échappé sur le contexte politique et social de l'époque. Et en plus il y a un acteur qui ressemble beaucoup à Jean-Luc Bideau (c'était même un peu perturbant pendant le visionnage).
Ce soir, certainement Le Vieil homme et l'enfant de Claude Berri sur Netflix, à moins que je ne me laisse tenter par mon blu-ray de Histoires de fantômes chinois.

[Alexandre Angel]

(ça me rassure... un peu... mais moi et les biopics avec images d'archive, ça fait 38 en général, c'est pour ça)

J'ai pas souvenir qu'il y ait beaucoup d'images d'archives. Et, surtout, ce n'est pas un biopic au sens traditionnel du terme. Ce fut, en 2008, le retour inattendu (parce que venant de Soderbergh) d'un certain cinéma épique, via un remarquable (et assez impressionnant) travail sur la matière réaliste.

[Addis-Abeba]

Moi j'aimerai bien ce soir The Brain That Wouldn't Die, mais ma femme me parle de En attendant Bojangles , et je sais déjà qui va gagner

[gnome]

Moi j'aimerai bien ce soir The Brain That Wouldn't Die, mais ma femme me parle de En attendant Bojangles , et je sais déjà qui va gagner

[Torrente]

Ce soir, reprise de mon "cycle Soderbergh" avec Che, que je crains à mort .

Meuuuh non, ce soir tu vas juste te faire Che.

(ça me rassure... un peu... mais moi et les biopics avec images d'archive, ça fait 38 en général, c'est pour ça)

J'ai pas souvenir qu'il y ait beaucoup d'images d'archives. Et, surtout, ce n'est pas un biopic au sens traditionnel du terme. Ce fut, en 2008, le retour inattendu (parce que venant de Soderbergh) d'un certain cinéma épique, via un remarquable (et assez impressionnant) travail sur la matière réaliste.

Tu viens de me charger à bloc. Super bien vendu !

Moi j'aimerai bien ce soir The Brain That Wouldn't Die, mais ma femme me parle de En attendant Bojangles , et je sais déjà qui va gagner

[Dale Cooper]

Soyons positifs, il a fait pire depuis.

C'est plutôt l'inverse. Boulevard de la mort est sûrement son pire film. Mais entre Kill Bill jusqu'à Django Unchained (que je commence néanmoins à apprécier, ou disons à mettre dans le "plaisir coupable" car je n'apprécie pas ce genre de cinéma), c'est à mes yeux (et mes oreilles) du clip bien fait mais sans intérêt.
En revanche, à partir des Huit Salopards, soit le film où tout à coup il revient à une certaine cohérence dans ses bandes originales (mais bon, ça, il faut être mélomane je suppose pour le comprendre), l'intérêt commence à remonter de mon côté, ce qui n'est pas le cas de Jeremy, je sais, chacun ses goûts.

Je l'ai déjà dit, mais ses BOs ressemblent aux structures de ses films. Lorsqu'il se cantonne à un seul sujet et à une source d'inspirations qui, bien que très variées, restent dans des thèmes similaires (ses trois premiers films), ses BOs collent alors aux sujets (les chansons rock de la radio préférée des protagonistes de Reservoir Dogs, la surf music californiene de Pulp fiction, et la Bloixploitation de Jackie Brown). Dès qu'il part en vrille à partir de Kill Bill (que j'ai essayé de revoir l'année dernière mais impossible d'aller au bout, j'ai arrêté au moment de la chanson insupportable de Tomoyasu Hotei et ses images au ralenti), ses BOs - comme ses génériques avec 3, 4, 5 typos différentes - partent dans une centaine de directions et rendent l'ensemble insipide, aussi bonnes soient les chansons qu'il choisit, ou sa façon de réaliser les scènes. Tu retrouves aussi bien du Schifrin que du Bowie, du Morricone (beaucoup) que du Herrmann, du rock, de la pop, de la musique de films sans rapport avec le genre, bref, ça fait K-7 de compilations de Tarantino. Je le vois en train de rouler en décapotable et en train de passer d'un morceau à un autre en se disant : "Je vais mettre ça, et ça, et ça, ça envoie du bois!"

Dès qu'il a eu Morricone pour Les Huit salopards, et quand bien même il réutilisait quelques thèmes de The Thing (ou une chanson des White Stripes ou de Roy Orbison), soudain ça a changé. Musicalement, ça restait dans une même direction, le scénario de son film aussi, et j'avais enfin l'impression de voir un FILM, et de retrouver Tarantino non pas en train de faire du cinéma pour le cinéma, mais pour raconter une histoire. Même s'il est inégal et parfois un peu long, Les Huit salopards contient bien plus de scènes mémorables, d'images et de dialogues qui me restent comme des moments de cinéma, alors que des séquences de Inglorious Basterds par exemple (prenons la meilleure, celle de la cave) me restent en tête comme des moments où il fait dans l'épate (et des Panzani), du bluff de technicien hyper doué conscient de son efficacité.

[batfunk]

(ça me rassure... un peu... mais moi et les biopics avec images d'archive, ça fait 38 en général, c'est pour ça)

J'ai pas souvenir qu'il y ait beaucoup d'images d'archives. Et, surtout, ce n'est pas un biopic au sens traditionnel du terme. Ce fut, en 2008, le retour inattendu (parce que venant de Soderbergh) d'un certain cinéma épique, via un remarquable (et assez impressionnant) travail sur la matière réaliste.

Oui, ça n'est pas un biopic linéaire et exhaustif,, Soderbergh s'appuie essentiellement sur les memoires du Che et 7 années de recherche de la production. Le réalisateur ne prend pas parti. La première partie raconte la conquête du pouvoir, avec son discours à l'Onu en 64 comme ancrage principal. C'est techniquement magnifique et irréprochable, un film lumineux mais classique.
La deuxième partie est complètement différente, il montre le quotidien glauque des guérilleros dans la jungle bolivienne. C'est filmé au ras du sol, caméra à l'épaule. Soderbergh s'intéresse surtout ici à l'homme et ses contradictions, un homme qui ne jure que par le peuple mais fait ici la révolution contre l'avis du peuple bolivien, par pur aveuglement idéologique. Ma partie préférée.
2 films, deux ambiances, le grindhouse version Soderbergh

[Alexandre Angel]

Et le premier film est en scope, pas le second. Trouvaille formidable je trouve.

[Dale Cooper]

Dès qu'il a eu Morricone pour Les Huit salopards, et quand bien même il réutilisait quelques thèmes de The Thing (ou une chanson des White Stripes ou de Roy Orbison), soudain ça a changé. Musicalement, ça restait dans une même direction, le scénario de son film aussi, et j'avais enfin l'impression de voir un FILM, et de retrouver Tarantino non pas en train de faire du cinéma pour le cinéma, mais pour raconter une histoire. Même s'il est inégal et parfois un peu long, Les Huit salopards contient bien plus de scènes mémorables, d'images et de dialogues qui me restent comme des moments de cinéma...

...ah et donc, pareil avec Once Upon a Time… in Hollywood que je considère comme son meilleur film depuis Jackie Brown. C'est un voyage de cinéma (le film porte bien son titre) avec Brad Pitt au volant, se baladant comme on aimerait le faire dans un Los Angeles métamorphosé en fantasme de cinéphile. Et pas de musique anachronique. Cheffe-d'œuvre. Quel pied, ce film.

[Spongebob]

Ce soit je vais voir le nouveau Doctor Strange en Dolby Cinema 3D. J'ai déjà mal au crâne...

[Telmo]

L'autre soir, avec des amis :

- Buffy la tueuse de vampires alias

Spoiler (cliquez pour afficher)

Bichette la terreur

- Deathstalker II
- Devil Story / Il était une fois le diable

[Duane Jones]

Hier soir ce fut le très beau mais plombant Sans fin de Kieslowski, ce soir Brève histoire d'amour du même Môsieur.

[Alibabass]

Sur TV5, il y a La Miséricorde de la Jungle, datant de 2019. Jamais entendu parler.

[Boubakar]

Dernier film avant de partir en vacances ; ça sera Souvenirs perdus.