Je vois pas pourquoi il faudrait s'offusquer à nouveau d'une diffusion d'un film érotique à 21 heures. Le film est un peu plus explicite que les films qui passent sur M6 certes, sans en montrer beaucoup non plus.
les films de M6 passent à minuit.
et sinon, tu vois acid, j'avais raison pour la version édulcorée.
moi aussi, je suis assez surpris que l'on puisse diffuser un film quasi-X en prime-time et même si c'est sur le satellite...cela n'empêche pas d'être au sein de foyers disposant d'une parabole ou du câble d'être suffisamment accessible pour n'importe quel public...
de même pour la diffusion du Salo de Pasolini sur CinéAuteur...
il faut faire en sorte que ces films ne soient pas accessibles facilement sans pour autant exercer de la censure... La barrière de 23h me semble appropriée pour tout film interdit aux moins de 16 ans...
Le Sexe qui parle (Frédéric Lansac, 1975) : quelques points à ajouter aux commentaires de Jordan qui a déjà dit l'essentiel.
Le film est assez proche du courant contestatoire et libertaire d'une partie du cinéma français des années 60/70 : libération sexuelle présentée comme salutaire et inéluctable, critique acerbe des petits bourgeois qui sont tous des beaufs finis, description du quotidien ennuyeux et aliénant des classes moyennes, éducation religieuse tournée en ridicule... Tout est filmé avec distanciation, une ironie mordante et le sens du grotesque. Seules certaines scènes de sexe trouvent une certaine chaleur en célébrant le plaisir des protagonistes.
En même temps, les personnages sont loins d'être caricaturaux ou unidimensionnels. Chacun (sauf le journaliste, présenté comme un macho cynique) se débat avec ses contradictions, ses angoisses, ses tabous et doit faire face au regard d'autrui.
Dans un même élan (les séquences de flash-back), Lansac se moque des films de pensionnat de jeunes filles et de la psychologie de comptoir sensée expliquer les problèmes de l'héroïne que tout le monde croit névrosée, deux composantes du cinéma (ou de la littérature) érotique "bourgeois".
Lansac semble aussi vouloir pointer les limites de la liberté sexuelle à tout crin en illustrant le précepte : sexe sans amour = point de salut, avant d'infliger à ses personnages un final ironique et cruel, qui fait presque basculer le film dans le film d'horreur (possession, contamination.)
Il faut que je vois la version soft, qui intégre apparemment l'excellente scène avec la prostituée (disponible en bonus sur le dvd) qui me semble apporter beaucoup à l'équilibre de l'intrigue.
Très bon film donc, un sommet du genre à mon humble avis, servi par un très bon casting (dont l'excellente Pénélope Lamour, très belle de plus) et une mise en scène qui installe une atmosphère bien particulière.
Unité Ogami Ittô
Withdrawing in disgust is not the same thing as apathy.
Je viens d'appendre la disparition de Russ Meyer qui n'avait plus rien tourner depuis au moins vingt ans. Un Maître du nudie s'en va.
R.I.P Mister Big Boobs.
Jordan White a écrit :Je viens d'appendre la disparition de Russ Meyer qui n'avait plus rien tourner depuis au moins vingt ans. Un Maître du nudie s'en va.
R.I.P Mister Big Boobs
Lars von Trier entend révolutionner le porno gay en appliquant au genre les principes du mouvement Dogma (scénario crédible, émotion et sensualité privilégiés, refus de toute violence, etc.), son fameux "voeu de chasteté cinématographique" pour soit disant lutter contre un cinéma factice et dont il a signé avec d'autres réalisateurs en 1995 le manifeste. Avec d'autres cinéaste, von Trier a donc edicté pour ses productions X le "Puzzy power manifesto", un code similaire au Dogma avec, en prime, la volonté de s'adresser avant tout à un puiblic féminin. Dans cet esprit, le cinéaste danois annonce la première production de sa société Zentropa : Hot men cool boyz. Un film réalisé par Knud Vesterskov qui se singularise par une esthétique poussée ayant pour références aussi bien les trucages de Georges Méliès que les moyens d'une superproduction. Sortie mondiale le 6 octobre uniquement en DVD (distribution en France par Colmax).
Passons, passons, puisque tout passe
Nous nous retournerons souvent...
Le haut du panier dans le genre érotique, gentiment ironique sur pas mal de figures de la société italienne (les figures religieuses tout particulièrement) et extrèmement stylé, souvent une merveille pour les yeux (le rinçage de l'oeuil ce fait à plusieurs niveaux) mais malgré tout c'est assez lassant au bout d'un moment. La V.F de M6 était une abomination il faut dire...
Le haut du panier dans le genre érotique, gentiment ironique sur pas mal de figures de la société italienne (les figures religieuses tout particulièrement) et extrèmement stylé, souvent une merveille pour les yeux (le rinçage de l'oeuil ce fait à plusieurs niveaux) mais malgré tout c'est assez lassant au bout d'un moment. La V.F de M6 était une abomination il faut dire...
3,5/6
faut surtout aimer la tarte aux poils dans ce film
Le haut du panier dans le genre érotique, gentiment ironique sur pas mal de figures de la société italienne (les figures religieuses tout particulièrement) et extrèmement stylé, souvent une merveille pour les yeux (le rinçage de l'oeuil ce fait à plusieurs niveaux) mais malgré tout c'est assez lassant au bout d'un moment. La V.F de M6 était une abomination il faut dire...
3,5/6
DE NIRO a écrit :faut surtout aimer la tarte aux poils dans ce film : 1/6
Je dois surtout comprendre qu'à l'époque de l'ADSL et de la Free Box ou même des dividis, y en a encore qui matent M6 le dimanche soir aussi tard
Ouah, j'y crois pas.
Et moi qui croyait pourtant avoir tout vu. Ou tout fait comme bêtises sans noms...
O'Malley a écrit :et Flesh Gordon qui passe sur ciné auteur: ça donne quoi?
En ce qui me concerne je trouve cela très maladroit et ça ressemble plus à un fourre-tout déconnatoire qu'à un ensemble construit sur une narration solide, mais ça m'a fait bien marrer. J'ajoute que je ne l'ai vu qu'une fois mais que certains passages me sont restés en mémoire par leur côté "hénaurme", absurde ou grotesque. Une parodie trash qui ne fait pas dans la dentelle, mais qui reste à voir, au moins une fois.
O'Malley a écrit :et Flesh Gordon qui passe sur ciné auteur: ça donne quoi?
En ce qui me concerne je trouve cela très maladroit et ça ressemble plus à un fourre-tout déconnatoire qu'à un ensemble construit sur une narration solide, mais ça m'a fait bien marrer. J'ajoute que je ne l'ai vu qu'une fois mais que certains passages me sont restés en mémoire par leur côté "hénaurme", absurde ou grotesque. Une parodie trash qui ne fait pas dans la dentelle, mais qui reste à voir, au moins une fois.
Jim Danforth a réalisé l'animation en stop-motion des quelques créatures du film.
Je me rend compte que je n'aime pas les films érotiques, que j'aime moyennement les films x et qu'en fait j'aime bien juste les vidéos façon réal tv, très réaliste tourné sans chichi caméra à l'épaule que l'on peut trouver sur le net.
C'est fait comme si c'était pris sur le vif, c'est souvent drôle, très hot et les filles semblent prendre vraiment leur pieds.
There is something very important that we need to do as soon as possible.
What's that?
Fuck !