quelques scènes d'anthologie comme la mort du vieux shérif au bord d'une étendue d'eau et une ballade de Bob Dylan qui nous reste dans la tête longtemps après la fin du film.
Oui superbe séquence; peut-être une des plus belles du western des 70's.
La ballade de Dylan qui l'accompagne est bien Knocking on Heaven's door?
Sinon, tu as pas trouvé que le film prend un peu la pose et aurait gagner en simplicité...La scène dans le magasin de conserve avec Dylan (je crois bien que c'est lui...) qui se met à lire toutes les étiquettes, j'ai trouvé ça un peu lourd et il y a quelques scènes encore comme cela.
C'est un peu ce que j'essayais d'exprimer en parlant de manque de rigueur dans le scénario.
Sinon tout pareil que toi concernant Ville sans loi
Jeremy Fox a écrit :C'est un peu ce que j'essayais d'exprimer en parlant de manque de rigueur dans le scénario.
c'est ce que je reproche à Pat Garrett... et à Alfredo Garcia. Peckinpah essaye d'intellectualiser dans les deux cas en alourdissant son propos de scènes confuses, rendant un peu plus opaque la psychologie de ses personnages, sans pour autant que le film gagne réllement en profondeur...
D'ou deux films très intéressants, ponctué de séquences fortes mais qui laissent, en tout cas pour ma part, un petit parfum de raté.
Malgré l'a priori négatif que j'avais et des conditions pas idéales (VF, coupures pub et freezes intempestifs de la Freebox), j'ai passé un bon moment devant ce western efficace qui traite sur un mode épique la fameuse guerre du bétail.
Riche en personnages, le film laisse sa chance à chacun d'entre eux et reconstitue fort bien l'engrenage fatal qui conduit à la fusillade finale tout en laissant intelligement hors champs la résolution des démêlés entre le Kid et Garrett.
Pas un chef-d'oeuvre mais un bon film qu'il faudra que je revoie en DVD et en VO d'ici quelques temps.
- Morgan Hickman : I notice you're wearing your guns too low.
- Ben Owens : That's were Sheriff Parker wore his.
- Morgan Hickman : Parker's dead. The Tin Star
Spike Siegel a écrit :Chisum d'Andrew V. McLaglen (1970)
Malgré l'a priori négatif que j'avais et des conditions pas idéales (VF, coupures pub et freezes intempestifs de la Freebox), j'ai passé un bon moment devant ce western efficace qui traite sur un mode épique la fameuse guerre du bétail.
Riche en personnages, le film laisse sa chance à chacun d'entre eux et reconstitue fort bien l'engrenage fatal qui conduit à la fusillade finale tout en laissant intelligement hors champs la résolution des démêlés entre le Kid et Garrett.
Pas un chef-d'oeuvre mais un bon film qu'il faudra que je revoie en DVD et en VO d'ici quelques temps.
Film culte pour moi. Gamin, je possédais un seul western en VHS et c'était celui-ci. C'est grâce à lui que j'ai découvert John Wayne et c'est ce qui fait que Andrew McLaglen est un réalisateur que j'apprécie beaucoup. Je l'ai donc vu un nombre incalculable de fois, à tel point que ma vieille VHS est aujourd'hui toute usée et que j'ai passé au DVD. Je te conseille effectivement de le revoir dans cette condition, car l'image est vraiment sublime.
"Avant, quand John Wayne entrait dans un saloon, tout le monde savait que c'était John Wayne. Aujourd'hui, quand un acteur entre dans un café, personne ne sait qui c'est." François Silvant
Spike Siegel a écrit :Chisum d'Andrew V. McLaglen (1970)
Malgré l'a priori négatif que j'avais et des conditions pas idéales (VF, coupures pub et freezes intempestifs de la Freebox), j'ai passé un bon moment devant ce western efficace qui traite sur un mode épique la fameuse guerre du bétail.
Riche en personnages, le film laisse sa chance à chacun d'entre eux et reconstitue fort bien l'engrenage fatal qui conduit à la fusillade finale tout en laissant intelligement hors champs la résolution des démêlés entre le Kid et Garrett.
Pas un chef-d'oeuvre mais un bon film qu'il faudra que je revoie en DVD et en VO d'ici quelques temps.
Film culte pour moi. Gamin, je possédais un seul western en VHS et c'était celui-ci. C'est grâce à lui que j'ai découvert John Wayne et c'est ce qui fait que Andrew McLaglen est un réalisateur que j'apprécie beaucoup. Je l'ai donc vu un nombre incalculable de fois, à tel point que ma vieille VHS est aujourd'hui toute usée et que j'ai passé au DVD. Je te conseille effectivement de le revoir dans cette condition, car l'image est vraiment sublime.
Vu à partir du DVD, à cause d'une mise en scène que j'ai trouvé d'une immense laideur et d'une interprétation d'ensemble assez médiocre, j'ai décroché au bout d'une heure. Je n'ai pas particulièrement apprécié la photo non plus Décidément, malgré mes efforts, McLaglen et moi, ça fait deux.
Professeur Sato a écrit :
Film culte pour moi. Gamin, je possédais un seul western en VHS et c'était celui-ci. C'est grâce à lui que j'ai découvert John Wayne et c'est ce qui fait que Andrew McLaglen est un réalisateur que j'apprécie beaucoup. Je l'ai donc vu un nombre incalculable de fois, à tel point que ma vieille VHS est aujourd'hui toute usée et que j'ai passé au DVD. Je te conseille effectivement de le revoir dans cette condition, car l'image est vraiment sublime.
Vu à partir du DVD, à cause d'une mise en scène que j'ai trouvé d'une immense laideur et d'une interprétation d'ensemble assez médiocre, j'ai décroché au bout d'une heure. Je n'ai pas particulièrement apprécié la photo non plus Décidément, malgré mes efforts, McLaglen et moi, ça fait deux.
Après ma déception concernant Les Prairies de l'honneur, Chisum fait parti de ces films que je préfère ne plus revoir...
J'aime bien Chisum qui se veut un dernier inventaire avant liquidation du western traditionnel. Tout y passe en moins de deux heures: les hors la loi, la ville corrompue, la guerre des éleveurs de bétail, les Indiens, la rencontre de légendes de l'Ouest... Condensant tous ces élements dans une intrigue riche et une mise en scène appliquée (quoique un peu paresseuse) doté d'une belle musique de Dominic Frontière, Chisum est un agréable western...
Je crois que c'est un des fords qui m'émeut le plus. Plusieurs scènes atteignent une rare émotion due à une interprétation particulièrement juste et sensible. J'aime beaucoup la scène de la naissance par exemple ou encore à l'opposé celle des soldats revenant de la guerre. Ford sait nous faire partager si intimement les peines et joies des personnages qu'on en vient à prier, comme claudette colbert, que tout cela dure à jamais (scène d'ailleurs réellement poignante).
La caravane de feu (The war wagon) de Burt Kennedy (1967)
Un petit western qui regroupe deux immenses stars du genre, John Wayne et Kirk Douglas. Avec une telle affiche, on pouvait s'attendre à mieux que ce qui nous est finalement proposé. Dans le film, les deux compères s'associent pour attaquer un fourgon blindé et dérober un demi-million de dollars en or. On sent que les deux acteurs se sont bien amusé durant le tournage de ce petit film. Tous deux restent fidèles à leur image traditionnelle, ce qui nous donne des moments bien sympathique, mais qui peut laisser un certain regret à la fin du film. Néanmoins on ne s'ennuie pas dans ce divertissement et on passe quand même un bon moment.
"Avant, quand John Wayne entrait dans un saloon, tout le monde savait que c'était John Wayne. Aujourd'hui, quand un acteur entre dans un café, personne ne sait qui c'est." François Silvant
La Charge victorieuse (The Red Badge of courage) de John Huston
Un film massacré au montage dont il ne reste que 69 minutes. Une adaptation du roman controversé de Stephen Crane narrant le baptème du feu pour plusieurs jeunes soldats pendant la Guerre de Sécession. C'est Audie Murphy, avec un certain culot puisque c'était le soldat le plus décoré de la Seconde Guerre Mondiale, qui interprète ici le Yankee pleurant de trouille en apprenant qu'il allait falloir désormais se rendre aux combats après des mois et des mois d'attente et d'ennui. Aucune montée dramatique dans le scénario basé uniquement sur une succession d'attente et de combat filmés de très près à hauteur d'hommes (les gros plans typiquement hustonien sur les visages abondent). On vit avec les soldats, la peur, l'angoisse, la cruauté, l'anonymat et l'inutilité des combats. On comprend les 'lâches' et les 'déserteurs' et l'on voit aussi certains actes héroïques naître justement de la peur et d'une certaine 'folie'. Film assez austère mais esthétiquement très beau (magnifique noir et blanc) et vraiment courageux, intelligemment antimilitariste. Je me commande le DVD dans la foulée.
C'est marrant que vous parliez de recadrage parce que j'ai vu ce film en septembre sur TCM (c'était pendant la fameuse semaine Western) et c'était en 2.35. Dans mon commentaire je parlais d'une image aux nombreuses poussières mais aux couleurs assez jolies. Je finissais par "prêt pour un dvd"...
Nestor Almendros a écrit :C'est marrant que vous parliez de recadrage parce que j'ai vu ce film en septembre sur TCM (c'était pendant la fameuse semaine Western) et c'était en 2.35. Dans mon commentaire je parlais d'une image aux nombreuses poussières mais aux couleurs assez jolies. Je finissais par "prêt pour un dvd"...
2.35, es tu certain ? Le Pan and scan m'aurait sauté aux yeux je pense.
Je pencherais plutôt pour du 1.85 comme le laissait présager le générique.
Sinon, vu l'excellent Cimarron de Wesley Ruggles, Oscar du meilleur film en 1930 : j'y reviendrais plus tard
L'histoire de l'état de l'Oklahoma de 1989 à 1929. Le film, qui reçu l'Oscar en 1931, débute par la fameuse séquence (reprise par Anthony Mann en 1960 dans son remake 'la ruée vers l'Ouest') de la célèbre et étonnante course au lopin de terre organisée par les Etats Unis afin que les colons choisissent un endroit où s'installer dans ce territoire encore désert dont on vient de déloger les Indiens. Comme attendu, cette scène est magistrale et ébouriffante. S'ensuit un western historique narrant l'explosion d'une "Boom Town" nommé Osage à travers la famille de pionniers les Cravat. Yancey Cravat est un riche aventurier préférant quitter sa paisible vie à Wichita pour fonder un journal dans cette ville nouvelle. Durant sa vie, envers et contre beaucoup, il défendra tour à tour les Indiens spoliés, les prostituées, prendra sous sa coupe un juif et
Bref, un très beau personnage à travers lequel le réalisateur nous délivre un message de tolérance dans une époque qu'il décrit comme plutôt violente raciste et intolérante jusqu'au personnage assez 'dur' de Mme Cravat (très bonne Irene Dunne). De nombreuses scènes d'anthologie comme l'improvisation du journaliste en pasteur d'un soir, le procès de la prostituée... ; à côté de ça et de quelques éléments mélodramatiques assez bien menés (le fils décidant d'épouser une indienne malgré le désacord de sa mère) un aspect documentaire loin d'être évacué et au contraire passionnant. On voit la ville grandir, se batir et Ruggles s'attarde avec talent sur des images de cette 'naissance' et de cette 'croissance' non dénuées de poésies et de grandeur.
Bref, malgré une interprétation dans l'ensemble datée, un des premiers très bons westerns parlants. Le DVD : la copie est vraiment très très abîmée mais la compression est parfaite.
L'amazone aux yeux verts : un western de série qui se laisse regarder. Pas vraiment de surprises, ce qui n'est pas forcément un reproche, car cela signifie aussi "pas de mauvaises surprises". Je n'ai rien de particulier à signaler : John Wayne fait du John Wayne, mais il le fait bien.
A mons sens, le film vaut surtout pour la belle Ella Raines dans le rôle de l'Amazone (quelle modernité dans la tenue, la silouhette, la démarche !), mais aussi pour George "Gaby" Hayes dans le rôle du vieillard bougon, un classique du genre, qui n'est pas sans rappeler Walter Brennan dans Rio Bravo, et le duo qu'il forme avec Wayne.
En revanche, j'ai trouvé l'histoire un peu tirée par les cheveux. L'intrigue est inutilement complexe et a tendance à se disperser. Elles aurait gagnée à être plus limpide. Du côté de la mise en scène, comme je l'ai dit, RAS.