Jeremy Fox a écrit :Un nommé Cable Hogue de Sam Peckinpah
Le film le plus libre de Peckinpah, une ballade drôle, mélancolique et attachante, sans violence, manquant un peu de rigueur mais bougrement sympathique avec un Jason Robards délicieusement pittoresque, une Stella Stevens assez craquante et une photographie de Lucien Ballard une nouvelle fois magnifique. Les effets splasticks ne m'ont en outre pas dérangé me paraissant s'intégrer parfaitement au style du film ainsi que ses quasi incursions dans la comédie musicale (si, si). Une excellente surprise pour ma part, encore un western de Peckinpah montrant la fin du vieil Ouest, la voiture étant une nouvelle fois le symbole de la modernité dans ce qu'elle a de négatif aux yeux du cinéaste (voir le final que je ne spoilerais pas). Où Sam Peckinpah prouvait qu'il était capable de filmer une belle histoire d'amour.
Wouah, celui-là m'intéresse : ça doit détonner dans la filmographie de Peckinpah !!
Coups de feu dans la Sierra (Ride the High Country) de Sam Peckinpah
Deuxième vision consécutive à partir du somptueux (et je pèse mes mots) DVD de la Warner sur plus grand écran cette fois. Je garde mon enthousiasme pour un rendez vous prochain sur le site ; je ne ferais que confirmer ici que ce western est tout simplement immense.
Jeremy Fox a écrit :Coups de feu dans la Sierra (Ride the High Country) de Sam Peckinpah
Deuxième vision consécutive à partir du somptueux (et je pèse mes mots) DVD de la Warner sur plus grand écran cette fois. Je garde mon enthousiasme pour un rendez vous prochain sur le site ; je ne ferais que confirmer ici que ce western est tout simplement immense.
Jeremy Fox a écrit :Coups de feu dans la Sierra (Ride the High Country) de Sam Peckinpah
Deuxième vision consécutive à partir du somptueux (et je pèse mes mots) DVD de la Warner sur plus grand écran cette fois. Je garde mon enthousiasme pour un rendez vous prochain sur le site ; je ne ferais que confirmer ici que ce western est tout simplement immense.
Point de déception à la découverte de ce western d'Anthony Mann. Une réserve: dans l'ensemble, l'interprétation manque de relief le plus souvent. Robert Preston n'est pas formidable, tous comme Guy Madison, sosie de Ben Affleck avant l'heure mais leurs personnages sont des fantoches inspirés du terrible Custer. Anne Bancroft paraît bien frêle. En revanche, Victor Mature (pourtant pas un acteur que j'adore d'habitude) et James Whitmore sont jubilatoires.
Le scénario est très dense, subtil et intelligent. Anthony Mann peut développer son goût pour le drame shakespearien tant la dramturgie est rigoureuse. Sans jamais tomber dans le théâtral car la mise en scène est fabuleuse notamment dans ses travellings latéraux ou à la grue. On savait que Mann savait filmer les grands espaces mais là on savoure aussi la façon dont il filme le fort- il filmera des lieux semblables à la fin du CID ou au début de LA CHUTE DE L'EMPIRE ROMAIN.
Bref une très belle découverte qui ne déçoit en aucun cas. Et pour cause pour reprendre le titre d'un topic, "quel génie ce Anthony Mann" !
La charge des tuniques bleues (1955) : excellent western à mon sens, magnifiquement servi par des décors naturels grandioses, des scènes d'action très rythmées (j'aime bien vers la fin), un Victor Mature qui m'agace beaucoup moins que d'habitude (comme dans "My darling Clementine"), bref, un Anthony Mann pas dans ses meilleurs jours mais presque !! Il n'y a guère que la toute fin du film (post combat) qui me fait toujours sourire... Sinon, les guerres indiennes sont parfaitement représentées et dans l'ensemble, j'adore et (comme l'aurait dit James à une époque, ce fan de westerns) j'adhère !!
En plus, le DVD Columbia est pas dégueugueu... Ouais !!
J'adore aussi coup de feu dans la sierra avec les 2 héros de westerns vieillissant que sont Randolph Scott et Joël McCrea, Scott est a cent lieux de son personnage habituel dans ce film. On peut aussi y voir James Drury à contre-emploi dans le rôle du méchant, puisque il était habitué à camper le sage Virgininien dans la série du même nom.
En cas de guerre nucléaire, l'électromagnétisme produit par les bombes thermonucléaires pourrait-il endommager mes Dvd ?
Julien Léonard a écrit :
Moi je camperais chez lui, si il a un jardin !!
Oui et ça tombe bien ; je te réserve un emplacement car j'avais bien besoin d'arrondir mes fins de mois
Bon, alors on fait le prix habituel des campings : 15€ par jour, moins une petite réduction parce que je fais partie des membres du forum DVDclassik...
Non, mais sincèrement, c'est vrai que tu dois avoir une collection de DVD tout à fait impressionnante... La mienne a un peu baissé y'a peu de temps... j'en ai revendu certains : beaucoup de films récents tout nuls que j'ai eu l'audace d'acheter à un moment donné...
Le brigand bien-aimé (Jesse James) de Henry King (1939)
La vie du célèbre hors-la-loi Jesse James et de son frère Franck, interpétés par Tyrone Power et Henry Fonda. J'ai été très agréablement surpris par ce western. J'ai pensé au début que j'allais avoir droit à une vision bien romancée et bourrée d'action de ce Robin des bois du Far-West, mais il n'en a rien été. En effet, le film ne se concentre pas sur les exploits du gang des frères James mais plutôt sur la psycologie des personnages. On assite bien à une attaque de train au début et à une attaque de banque par la suite, mais l'histoire s'intéresse plus aux problèmes rencontrés par les protagonistes dans leur vie de fugitifs. J'y ai donc retrouvé pas mal d'éléments que l'on retrouvera plus tard dans Bonnie and Clyde. La relation entre Jesse et Zee (Nancy Kelly) est assez similaire à celle des personnages du film cités, avec quelques différences tout de même.
Zee accepte de suivre Jesse James dans sa vie de hors-la-loi et l'épousera même par la suite. Mais elle ne peut supporter de devoir se cacher continuellement et finit par détesté cette nouvelle vie. A la naissance de leur enfant, elle décide de quitter Jesse et de retrouver son ancienne vie.
A noter la présence de Randolph Scott dans le rôle d'un shériff et John Carradine dans celui du "traître".
En 1940, une suite de ce film se concentre sur le personnage de Franck James, avec Henry Fonda reprenant son rôle (Le retour de Franck James de Fritz Lang).
Un excellent film.
"Avant, quand John Wayne entrait dans un saloon, tout le monde savait que c'était John Wayne. Aujourd'hui, quand un acteur entre dans un café, personne ne sait qui c'est." François Silvant
Jeremy Fox a écrit :Coups de feu dans la Sierra (Ride the High Country) de Sam Peckinpah
Deuxième vision consécutive à partir du somptueux (et je pèse mes mots) DVD de la Warner sur plus grand écran cette fois. Je garde mon enthousiasme pour un rendez vous prochain sur le site ; je ne ferais que confirmer ici que ce western est tout simplement immense.
c'est vrai que c'est énorme
Rien que la présence de wild bunch et pat garett justifiait pour moi l'achat du coffret peckinpah, mais là je viens de me prendre une troisième grosse claque
Je m'attendais à un traitement nostalgique un peu chiant, avec les 2 icones scott et mccrea, le film est bien plus riche et varié que ça, et tout y est maitrisé, casting béton (warren oates encore là), interprétation royale, les paysages mais aussi les décors notamment la mine d'or et son atmosphère particulière, vraiment très très fort
même le score est prenant, que du bonheur, je vais sans doute me cogner le commentaire audio en vo only
Jeremy Fox a écrit :Coups de feu dans la Sierra (Ride the High Country) de Sam Peckinpah
Deuxième vision consécutive à partir du somptueux (et je pèse mes mots) DVD de la Warner sur plus grand écran cette fois. Je garde mon enthousiasme pour un rendez vous prochain sur le site ; je ne ferais que confirmer ici que ce western est tout simplement immense.
c'est vrai que c'est énorme
Rien que la présence de wild bunch et pat garett justifiait pour moi l'achat du coffret peckinpah, mais là je viens de me prendre une troisième grosse claque
Je m'attendais à un traitement nostalgique un peu chiant, avec les 2 icones scott et mccrea, le film est bien plus riche et varié que ça, et tout y est maitrisé, casting béton (warren oates encore là), interprétation royale, les paysages mais aussi les décors notamment la mine d'or et son atmosphère particulière, vraiment très très fort
même le score est prenant, que du bonheur, je vais sans doute me cogner le commentaire audio en vo only
Le traitement nostalgique est quand même bien présent et le film demeure encore classique par sa mise en scène. C'est pour ça qu'il pourrait plaire au plus grand nombre, aussi bien aux amoureux du western classique pré 1960 dont je fais partie qu'aux aficionados d'un western plus moderne qui va démarrer par la suite (Leone, Pekcinpah, Eastwood)...