Les Westerns 1ère partie

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés avant 1980.

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phylute
La France peut être fière
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Message par phylute »

Jeremy Fox a écrit : Clairement l'un des plus faibles (si ce n'est le plus faible) de l'association Boetticher/Scott et malgré tout, comme toi, j'y ai pris énormément de plaisir. Et pourtant TCM le diffusait à l'époque dans une version recadrée : en est-il de même encore aujourd'hui si tu l'as vu par ce biais ?
Si si, recadré et délavé :?
Jeremy Fox a écrit : Sinon, la musique guillerette ne te trottait-elle pas encore dans la tête quelques temps après le générique de fin ? :wink:
Carrément oui ! C'est d'aileurs marrant cette musique en complet décallage avec certaines scènes. Même si l'air est repris sur un mode mineur, ça donne une impression assez étrange. Les dilligences et la ritournelle donnent une impression de manège !
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
O'Malley
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Message par O'Malley »

Julien Léonard a écrit : Remarque, Mann, dans ses westerns (des chefs-d'oeuvre pour la plupart), réussit à mettre un côté série B, probablement hérité de ses premiers films importants, comme "Marché de brutes" ou "la brigade du suicide", deux excellentes séries B... Du coup, il a tendance à garder un peu cette approche. :wink:
Le côté série B dont tu parles est surtout dû aux modes de production des westerns de Mann: il a fait trois westerns chez Universal International et deux chez Columbia, au sein d'une production de série dont les autres réalisateurs étaient Joseph Pevney, Jesse Hibbs, George Sherman...
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Eusebio Cafarelli
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Message par Eusebio Cafarelli »

Un bien beau site pour les fans, fait à l'occasion du Bac option ciné (L'Homme de la plaine au programme)

http://www.ac-nancy-metz.fr/cinemav/plaine/index02.html

et cette base de données

http://www.lewestern.com/F/1PresentationF.htm
acidparadouze
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Message par acidparadouze »

le train sifflera trois fois:
classique du western j'ai pourtant trouvé à ma grande surprise un film assez mal foutu. Le premier grand défaut étant cette musique, espèce de symphonie bon marché (donnant une ambiance de mievrerie et suspens ennuyeux) ne s'arretant jamais à la limite d'empecher d'entendre les dialogues, cet aspect rend le film assez insupportablme par moments (un comble). Mais à mon regret c'est loin d'etre la seule faiblesse du film: une platitude omniprésente (cooper est assez puissant mais il est bien seul), une mise en scène académique frolant par moments la mediocrité (cet affreux plan omniprésent des rails), des personnages assez clichés loin de la finesse des grands western.
J'exagère bien sur car le film est finalement assez sympathique et possède quelques séquences sympas (le montage sur tous les visages quand le train arrive vraiment bien foutu). Mais j'ai trouvé que le film manquait cruellement d'envergure, surtout vis à vis de sa célébrité, je ne sais par contre pas comment il est apprecié des cinéphiles ciné-clubesques (copyright la dessus 8) )
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

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Les Rôdeurs de l’Aube (Rage at Dawn - 1955) de Tim Whelan
RKO


Avec Randolph Scott, Mala Powers, Denver Pyle, Jeff Corey, Ramon Novarro, Edgar Buchanan, Forrest Tucker, J. Carrol Naish
Scénario : Horace McCoy d’après une histoire de Frank Gruber
Musique : Paul Sawtell
Photographie : Ray Rennahan (Technicolor 1.85)
Un film produit par Nat Holt pour la RKO


Sortie USA : 26 mars 1955


Quelques semaines après Dix hommes à battre (Ten Wanted Men) de Bruce Humberstone, voici que sortait dans les salles américaines le deuxième western de l’année avec Randolph Scott. Au vu de ces deux films, on pouvait à cette date déjà se dire que 1955 ne serait pas la meilleure cuvée westernienne du comédien ! A propos de Badman’s Territory, le précédent western du réalisateur, j’écrivais : "Tim Whelan qui venait de réaliser le premier ‘screwball Musical’ avec le méconnu mais jubilatoire Step Lively (avec Frank Sinatra) devait être encore pris dans le rythme effréné de celui-ci quand il réalisa son premier western ; en effet le quart d’heure initial est tellement rapide et mouvementé qu’on se demande parfois si l’on a bien tout compris et si l’on aurait pas loupé des éléments de l’intrigue au passage ! Ca bouge, ça tire, ça caracole, ça chevauche dans tous les sens…" Depuis cette époque, le coréalisateur aux côtés de Michael Powell et Ludwig Berger du Voleur de Bagdad (probablement son plus grand titre de gloire), semble s’être bien (trop) assagi. En effet, Les Rôdeurs de l’Aube s’avère être un western d’espionnage pas spécialement mauvais mais bavard, statique et peu captivant, manquant singulièrement de tension dramatique. Un western sans beaucoup d’intérêt à part pour les complétistes des films avec Randolph Scott, l’acteur ayant néanmoins tourné auparavant dans de bien moins bons westerns, notamment à la Warner (à l’exception notable de la plupart de ceux signés André De Toth).

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1866 dans une petite ville au Sud de l’Indiana. Le gang des frères Rico commandé par Frank (Forrest Tucker) est sur le point de cambrioler une banque. Ce que ses membres ignorent c’est que la population a appris ce futur méfait et les attend au tournant, leurs ayant tendu une embuscade. Résultat : la mort du plus jeune de la fratrie alors que tous les autres arrivent à se sortir du guêpier et rejoindre leur cachette. Les habitants en ont assez de la mainmise de ces hors-la-loi sur leur petite communauté ; mais ce dont à leur tour ils ne se doutent pas c’est que les trois notables les plus haut placés (le shérif, le juge et le procureur – respectivement Ray Teal, Edgar Buchanan & Howard Petrie) sont de mèche avec les bandits. Ces derniers découvrent rapidement le traitre qui les a dénoncé et le font brûler vif. Il s’agissait du barman, indic de la célèbre agence de détectives ‘Pinkerton’. Le patron de l’agence décide d’envoyer Monk Paxton (Kenneth Tobey), un de ses hommes, pour essayer de faire tomber le gang. Il lui demande de se faire accompagner par un ex-espion sudiste, James Barlow (Randolph Scott), désormais agent fédéral. Le duo planifie une fausse attaque de train dans l’espoir de gagner la confiance de la bande. Ils n’ont plus qu’à attendre d’être contacté et ainsi pouvoir infiltrer le gang. Entre temps, James s’est amouraché de Laura (Mala Powers) qui n’est autre que la sœur des frères Reno. Clint Reno (Denver Pyle), le seul homme de la famille à ne pas faire partie du gang, demande à Barlow d’emmener sa sœur loin d'ici avant que ça ne dégénère…

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"This is the true story of the Reno Brothers... Clint, a respected farmer, and Frank, Simeon, John, and Bill... who were the first train robbers in American history. Looting, burning and killing, this infamous clan rode through the middle border states setting the pattern for the great outlaw bands which were to follow : the James Boys, the Daltons, and the Youngers." Tel est le préambule de ce film mettant donc en scène pour la première fois le gang des frères Reno, ses membres étant réputés pour avoir été les premiers pilleurs de train aux USA. S’ils n’ont pas fait l’objet plus tôt d’un film à leur gloire comme d’autres bandits plus célèbres, c’est probablement par le fait que leur aura fut moins romantique. Ils n’étaient effectivement pas considérés par un grand nombre comme des Robin des Bois du Far-West (comme les frères James par exemple) mais comme de vulgaires meurtriers (qu’ils étaient d’ailleurs), connus pour attaques de train et pillages de banque à mains armées, régnant sans merci sur une petite ville, soudoyant les autorités, terrorisant toute la contrée sans que personne n'ose lever le petit doigt. Les auteurs ne cherchent d’ailleurs pas à enjoliver la réalité concernant le gang (dommage en revanche que l’écriture des personnages soit aussi fade et impersonnelle) mais prennent évidemment quelques distances avec elle concernant par exemple la sœur qu’ils décrivent comme une personne loyale envers ses frères tout en désapprouvant leurs activités meurtrières alors qu’en vérité c’était une enfant indisciplinée qui les a toujours soutenu. Les membres de la bande furent en revanche lynchés comme justement montré dans le film. Dommage d’ailleurs qu’une telle noirceur dans la séquence finale (Randolph Scott se désespérant de ne pas avoir pu empêcher la folie meurtrière et vengeresse des citoyens) n’ait pas fait irruption plus tôt dans le film ; il aurait probablement eu une toute autre portée.

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On trouvait également dans le courant de l’intrigue une description sans scrupules des notables véreux et conscients de l’être ("Our collusion with the Reno Brothers is one of the worst kept secrets in history. Collusion, conspiracy, malfeasance. Ugly words, your honor, but true. We've got to be realistic") mais sans que jamais ça ne porte vraiment à conséquence, trop vite évacuée. Dommage aussi car, comme le dit à un moment donné le personnage joué par Randolph Scott, il aurait mieux valu s’occuper en premier lieu de ces personnalités malhonnêtes, peut-être encore plus dangereuses et malveillantes que les hors-la-loi reconnus comme tels. Tout ceci aurait pu amener sur le tapis une assez intéressante réflexion sur la justice ; mais ça a de toute manière déjà été fait auparavant. Ici, Horace McCoy (auteur de romans noirs, de polars, et futur auteur de On Achève bien les chevaux), après avoir longuement présenté les outlaws, s’occupe surtout de son intrigue d’espionnage, l’apparition de Randolph Scott ne se faisant qu’au bout de 26 minutes de film alors que la célèbre agence de détectives Pinkerton entre en scène, cette dernière ayant effectivement participée à l’arrestation du gang et ayant ‘mis en scène’ la première attaque ferroviaire. Quelques éléments intéressants au sein de cette histoire comme l’espion brûlé vif ou le fait que le film débute là où beaucoup se seraient terminés (les bandits tombant dans le guet-apens mis en place par la population) mais au final rien de bien surprenant ni de bien nouveau ; tout se déroule comme on s’y attendait si l'on excepte le final du lynchage. Le film tire surtout son charme de ses éléments de décors inhabituels au sein d’un western : des paysages verdoyants, des villes arborées, des maisons en pierre ou en briques, des ponts recouverts, des poteaux de télécommunication… Des éléments qui feront au contraire pousser des cris d’orfraies aux tenants de la véracité puisqu’en fait d’Indiana, le film a été tourné en Californie, les paysages étant ici et là totalement différents. Quoiqu’il en soit, cet ‘exotisme’ n’est pas déplaisant, donnant presque envie d’aller visiter ce Columbia State Historic Park !

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Sinon, on ne peut pas dire que Tim Whelan fasse des étincelles, pas plus que son scénariste ni même ses comédiens. Randolph Scott semble même moyennement convaincu par son rôle d’espion se faisant passer pour un peintre qui commet des hold-up ! Dommage également que toute cette tripotée de vétérans du western soient tous aussi sous-employés les uns autant que les autres, que ce soient J.Carrol Naish (qui venait de quitter sa panoplie de Sitting Bull), Edgar Buchanan étonnamment fade, la charmante Mala Powers, Forrest Tucker, Denver Pyle… Cette histoire d’espion infiltrant un gang pour gagner sa confiance avant le démanteler, de notables corrompus et de bandits cruels aurait pu donner naissance à une série B survitaminée : si ça commençait plutôt bien, ça s’essouffle très vite et si ce n’est jamais vraiment désagréable, le monotonie s’installe plus vite qu’on ne l’espérait, la fusillade finale étant bien trop longue et moyennement bien rythmée pour nous réveiller. Un petit western assez fade et qui se traîne un peu trop. Le duo Randolph Scott/Tim Whelan avait fait beaucoup mieux avec Badman’s Territory et si vous souhaitez voir le comédien dans un autre rôle d’agent essayant d’infiltrer une bande, reportez vous plutôt sur The Nevadan de Gordon Douglas d’autant que Forrest Tucker est également de la partie. Enfin, concernant le western d’espionnage, à cette date, c’est toujours le captivant Springfield Rifles (La Mission du Commandant Lex) qui tient la dragée haute à ses concurrents. Concernant les frères Reno, sous les traits d’Elvis Presley, Richard Egan et William Campbell, nous les rencontrerons à nouveau dans Love me Tender. Aussitôt vu, aussitôt oublié.

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Julien Léonard
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Message par Julien Léonard »

acidparadouze a écrit :Mais j'ai trouvé que le film manquait cruellement d'envergure, surtout vis à vis de sa célébrité, je ne sais par contre pas comment il est apprecié des cinéphiles ciné-clubesques (copyright la dessus 8) )
Oui, effectivement, je trouve que "Le train siflera trois fois" est un film un peu surestimé... Quand on dit "chef-d'oeuvre énorme" et tout... là je dis qu'on éxagère, et le film a pas mal de défauts... à commencer par une idée de l'héroïsme que je trouve limite... De plus, on a connu Gary Cooper plus fringant que ça !!

:wink:
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O'Malley
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Message par O'Malley »

Scalawag de Kirk Douglas (1973).
Pour sa première (et avant-dernière mise en scène), Douglas s'est attaqué à une transposition de L'île au trésor de Stevenson dans le cadre du western. L'idée est bonne et il est amusant de voir des pirates évoluer dans le genre.
Le film semble pourtant avoir beaucoup de défauts. Je dis "semble" car la copie était abimée et la version française très approximative. D'où la nécessité de le revoir un jour en V.O.S.T et en bon état (mais je doute que ce soit avant longtemps vu la rareté du film).
En tout cas, la mise en scène de Douglas ainsi que le montage semblent manquer de rigueur, le scénario est souvent confus et certains seconds rôles soit cabotinent (Danny de Vito et surtout Neville Brand), soit sont totalement insipides (Mark Lester ou George Eastman).
Kirk Douglas, quant à lui, incarne un Peg (Long John Silver) savoureux.
Ce qui est probant par contre c'est le fait que le film trouve difficilement sa voie entre film pour enfants et western violent pour adultes. D'un côté, on a des chansons mièvres et des perroquets qui parlent; d'un autre, il y a des meurtres à foisons, des tentatives de viol, un âne qui se fait tuer gratuitement. Bref, un film qui ne satisfait pleinement personne.
Le film pourtant se laisse regarder sans ennui grâce au charisme du comédien principal et des superbes paysages de Yougoslavie censés représenter le Mexique et filmés par Jack Cardiff.
Surtout, Douglas donne un ton mélancolique, presque poétique parfois, qui rend le film, malgré ses multiples défauts, attachant.

Sinon, je rejoins ceux qui ont été déçu par Le train sifflera trois fois et il me semble que l'on est assez nombreux au souvenir de précédents topics.
Outlaw
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Message par Outlaw »

salut! :D
Jamais entendu parler de ce film, le titre français est-il aussi Scalawag ? C'est vraiment un western ou plutôt un film d'aventures ?
merci
En cas de guerre nucléaire, l'électromagnétisme produit par les bombes thermonucléaires pourrait-il endommager mes Dvd ?
Julien Léonard
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Message par Julien Léonard »

Un bible et un fusil (1974) :

Bon... Alors, comme suite de "True grit", on pouvait faire largement mieux : mise en scène, durée, musique... Tout est en deça du premier. Mais je trouve que l'ensemble se tient encore pas mal, et le film est tout de même bien sympathique, avec pour principal atout un duo de stars (Wayne et Hepburn) qui cabotine à qui mieux mieux, à outrance, mais qui relève le niveau de ce western de par leur simple présence !! Action, humour, gun-fights... Le Duke fatigue, mais sa bonne humeur est communicative : ce sera son avant-dernier film si je ne m'abuse (comme le docteur... ok je sors...), avant le magnifique "Le dernier des géants"... Très sympa, à défaut d'être réellement bon !! :wink:

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Professeur Sato
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Message par Professeur Sato »

Julien Léonard a écrit :Un bible et un fusil (1974) :

Le Duke fatigue, mais sa bonne humeur est communicative : ce sera son avant-dernier film si je ne m'abuse (comme le docteur... ok je sors...), avant le magnifique "Le dernier des géants"...
C'est pas plutôt Brannigan son avant-dernier film ? Il me semble qu'il date de 1975.
En tout cas, c'est son avant-dernier western. :wink:
"Avant, quand John Wayne entrait dans un saloon, tout le monde savait que c'était John Wayne. Aujourd'hui, quand un acteur entre dans un café, personne ne sait qui c'est." François Silvant
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Message par Julien Léonard »

Professeur Sato a écrit :
Julien Léonard a écrit :Un bible et un fusil (1974) :

Le Duke fatigue, mais sa bonne humeur est communicative : ce sera son avant-dernier film si je ne m'abuse (comme le docteur... ok je sors...), avant le magnifique "Le dernier des géants"...
C'est pas plutôt Brannigan son avant-dernier film ? Il me semble qu'il date de 1975.
En tout cas, c'est son avant-dernier western. :wink:
Oui, en fait je sais pas... ça me gonfle de pas savoir... :? D'autant que le livre de Allan Eyles place "Un bible et un fusil" en avant dernier... Une petite précision à ce sujet ?? :wink:
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Roy Neary
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Message par Roy Neary »

Brannigan et Une Bible et un fusil ont été tournés la même année mais c'est bien le western qui est sorti en dernier. Avant 1976 et le crépusculaire Dernier des géants qui clôt sa carrière.
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Julien Léonard
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Message par Julien Léonard »

Roy Neary a écrit :Brannigan et Une Bible et un fusil ont été tournés la même année mais c'est bien le western qui est sorti en dernier. Avant 1976 et le crépusculaire Dernier des géants qui clôt sa carrière.
Ok, merci pour cette excatitude... Non parce que avec les bouquins qui disent le contraire entre eux... :wink:
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O'Malley
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Message par O'Malley »

Outlaw a écrit :salut! :D
Jamais entendu parler de ce film, le titre français est-il aussi Scalawag ? C'est vraiment un western ou plutôt un film d'aventures ?
merci
en fait, le film oscille entre le film d'aventures et le western mais penche plutôt vers ce dernier. Le film est un périple à cheval à travers le Mexique,; il y a des cavaliers mexicains, un saloon, des embuscades...
Le film n'a pas de titre français pour la bonne raison qu'il n'a jamais été distribué en France, ayant été un bide à sa sortie aux USA. Il est cependant possible de le voir en France dans une obscure édition VHS intitulé Le boucanier des mers (titre mensonger voulant le faire passer pour un film de pirates lambda alors qu'il n'y a aucune véritable séquence maritime), sorti au début des 90's et vendu à bas prix dans les supermrchés à l'époque.
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Jeremy Fox
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Message par Jeremy Fox »

Un nommé Cable Hogue de Sam Peckinpah

Le film le plus libre de Peckinpah, une ballade drôle, mélancolique et attachante, sans violence, manquant un peu de rigueur mais bougrement sympathique avec un Jason Robards délicieusement pittoresque, une Stella Stevens assez craquante et une photographie de Lucien Ballard une nouvelle fois magnifique. Les effets splasticks ne m'ont en outre pas dérangé me paraissant s'intégrer parfaitement au style du film ainsi que ses quasi incursions dans la comédie musicale (si, si). Une excellente surprise pour ma part, encore un western de Peckinpah montrant la fin du vieil Ouest, la voiture étant une nouvelle fois le symbole de la modernité dans ce qu'elle a de négatif aux yeux du cinéaste (voir le final que je ne spoilerais pas). Où Sam Peckinpah prouvait qu'il était capable de filmer une belle histoire d'amour.
Verrouillé