Flol a écrit : ↑16 mai 25, 14:45
Alexandre Angel a écrit : ↑16 mai 25, 12:46
C'est pas la franche détestation mais je suis très peu sensible à cette espèce d'exaltation de la virilité où tout est fabriqué, au service des icones, souvent invraisemblable, porté par une stylisation désincarnée, exsangue. J'arrive pas à m'intéresser à ça.
Je reconnais du savoir-faire.
Nous parlons de Heat
Connais-tu François Bégaudeau ?
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- (en vrai, je ne sais pas si tu as eu l'occasion de l'écouter, mais je crois qu'il est d'accord avec toi : https://soundcloud.com/la-gene-occasion ... de-43-heat)
Merci pour le lien, je viens d'écouter ça et donc oui, on est sur la même longueur d'onde. De toutes façons, en ce qui me concerne, je sais que je ne peux qu'être généralement d'accord avec lui dans la mesure où son mantra, c'est le réel avec tout ce qu'il contient (les lieux, les êtres, les rapports de classe, la société, etc..) et aussi dans celle où l'art doit être, pour lui, quelque chose de troublant et pas un martelage de certitudes.
Il y a deux films qu'il dézingue et que j'aime : c'est
Shining et
The Fabelmans. Je ne lui reproche d'ailleurs pas ce qu'il en dit, qui m'intéresse bien, mais plutôt le fait qu'il n'a, en ces occurrences, aucune considération pour autre chose que le verre à moitié vide. Car il donne l'impression que le verre plein n'existe pas alors qu'en réalité, il ne rentre tout simplement pas dans sa grille de lecture, dans son logiciel personnel. Le plus que je peux lui reprocher, c'est ça, en dehors de l'emploi légèrement récurrent de formules un peu jargonnesques.