Dvdclassik : cinéma et DVD

AtCloseRange a écrit :Et il n'a pas vu Forget Me Not, j'en tremble d'avance...

Attends, bouge pas.

AtCloseRange a écrit :Et il n'a pas vu Forget Me Not

Un moment d’inattention, sans doute...

Gounou a écrit :

AtCloseRange a écrit :Et il n'a pas vu Forget Me Not

Un moment d’inattention, sans doute...

Exactement.

AtCloseRange a écrit :On attend d'ailleurs avec beaucoup d'impatience quel film très apprécié G.T.O va pouvoir dézinguer.

"Knight of cups"?

Faisez vous des poutous

Règlements de compte à OK Classik...

AtCloseRange a écrit :Pour tout dire, il me casse les couilles. S'il n'a rien à foutre des films que je défends, je me demande bien pourquoi il prend ce plaisir pervers à les regarder pour vomir dessus sur Classik.
Qu'il trouve un autre "pet project", ça me fera des vacances.

Tronche de Cuir pas mort!

Bon c'est un peu l'arroseur arrosé, mais bon...

Rockatansky a écrit :Faisez vous des poutous

ACR + G.T.O

THE OSTERMAN WEEKEND (Sam Peckinpah, 1983) Révision

Avant de tirer sa révérence, Peckinpah règle ses comptes avec les eighties, la télévision et la politique de Reagan (quasiment incarné par Burt Lancaster). Si le scénario ne brille pas par sa cohérence et sa finesse, le cinéaste s'en sert y compris dans ses manques pour peindre un monde abstrait, où la paranoïa est un sentiment commun à chacun des personnages, où un être est tout et son contraire. Une insécurité constante, presque ironique pour au final une réponse désabusée aux idéaux de la contre-culture 70. A prendre comme un doigt qu'un vieux briscard fait à une morale, à une mode de vie, à une culture de la manipulation et de la consommation. Le mal est là, les questions restent en suspens et lors du générique de fin au son calme du saxophone de Lalo Schifrin, l'écran s’éteint, le plateau de tournage se vide. Rideau, démerdez-vous. 9,5/10



WITHOUT LIMITS (Robert Towne, 1998) Découverte

Production Tom Cruise et nouvelle tentative pour l'ancien talent des 70's, Robert Towne, de se coltiner à la mise en scène. Biopic sportif autour d'une célébrité américaine de course de fond avec tous les ingrédients attendus : ralentis, musique militaire, love story con-contrariée et "j'aurai jamais réussi sans toi". Classique donc, parfois intriguant (la relation amour/haine entre le sportif et son entraineur interprété par Donald Sutherland) et souvent correct. Reste un point, peut être le plus intéressant du film, particulier : la scoumoune que ce "mythe" peut avoir. Malgré la forme d'une success story, ce Steve Prefontaine qui gravit les marches de la gloire quatre à quatre, se retrouve au final à se vautrer avant le titre ultime (et ce pas qu'une fois). Comme le portrait d'un looser de luxe (auto-identification de Towne ?) ou un biopic qui passerait à coté de son sujet (à coté son entraineur va fonder la marque Nike !). Cette bizarrerie donne une peu de pertinence au film et explique sans doute le bide qu'il connut aux États-Unis et sa quasi invisibilité en France. Curieux objet (à noter une lumière sublime de Conrad L. Hall). 7,5/10

AtCloseRange a écrit :

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7swans a écrit : Mon Dieu, ça me rappelle ce que je disais de son premier film :
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... 6#p2470386

ça ne me rassure pas, sachant que j'avais AUSSI acheté The Signal. SUR LES CONSEILS D'ATCLOSERANGE...

Même pas vrai!
Je ne te les aurais pas forcément conseillés d'ailleurs (j'avais d'ailleurs été surpris de voir que tu avais acheté les 2).
Je pense quand même que The Signal pourrait te plaire davantage (Love est surtout un exercice de style mais il y a bien sûr des aspects esthétiques communs).

The Signal pâtit surtout de son final (vu et revu et qui n'est pas satisfaisant) mais je serais curieux de le revoir (ce que je vais probablement faire bientôt parce que G.T.O m'énerve ).

Revu et je ne change pas une ligne.
Oui, les 15-20 dernières minutes où il lâche les ralentis à la Snyder et la machine à images sont un peu problématiques (de même que la conclusion convenue et déjà vue) mais je continue à vraiment aimer le reste.
Personnellement (contrairement à G.T.O), je n'ai aucun problème avec les films qui ne sont pas un tout et parfois le voyage me suffit même si la destination est décevante. Le film m'embarque dans son univers (que je ne comprends pas toujours) pendant les 3/4 du temps.
Les comédiens sont très bons, surtout Brenton Thwaites qu'on a vu aussi dans Oculus.
Quant au fait de n'y voir qu'un objet purement référentiel avec Kubrick comme ombre tutélaire simplement parce qu'on y voit des hommes en combinaison d'astronaute, c'est juste une blague.

AtCloseRange a écrit : Revu et je ne change pas une ligne.
Oui, les 15-20 dernières minutes où il lâche les ralentis à la Snyder et la machine à images sont un peu problématiques (de même que la conclusion convenue et déjà vue) mais je continue à vraiment aimer le reste.
Personnellement (contrairement à G.T.O), je n'ai aucun problème avec les films qui ne sont pas un tout et parfois le voyage me suffit même si la destination est décevante. Le film m'embarque dans son univers (que je ne comprends pas toujours) pendant les 3/4 du temps.
Les comédiens sont très bons, surtout Brenton Thwaites qu'on a vu aussi dans Oculus.
Quant au fait de n'y voir qu'un objet purement référentiel avec Kubrick comme ombre tutélaire simplement parce qu'on y voit des hommes en combinaison d'astronaute, c'est juste une blague.

Kevin95 a écrit :WITHOUT LIMITS (Robert Towne, 1998) Découverte

Production Tom Cruise et nouvelle tentative pour l'ancien talent des 70's, Robert Towne, de se coltiner à la mise en scène. Biopic sportif autour d'une célébrité américaine de course de fond avec tous les ingrédients attendus : ralentis, musique militaire, love story con-contrariée et "j'aurai jamais réussi sans toi". Classique donc, parfois intriguant (la relation amour/haine entre le sportif et son entraineur interprété par Donald Sutherland) et souvent correct. Reste un point, peut être le plus intéressant du film, particulier : la scoumoune que ce "mythe" peut avoir. Malgré la forme d'une success story, ce Steve Prefontaine qui gravit les marches de la gloire quatre à quatre, se retrouve au final à se vautrer avant le titre ultime (et ce pas qu'une fois). Comme le portrait d'un looser de luxe (auto-identification de Towne ?) ou un biopic qui passerait à coté de son sujet (à coté son entraineur va fonder la marque Nike !). Cette bizarrerie donne une peu de pertinence au film et explique sans doute le bide qu'il connut aux États-Unis et sa quasi invisibilité en France. Curieux objet (à noter une lumière sublime de Conrad L. Hall). 7,5/10

Pas un mauvais souvenir de ce film méconnu, avec un Crudup encore une fois très bon.

G.T.O a écrit :

AtCloseRange a écrit : Revu et je ne change pas une ligne.
Oui, les 15-20 dernières minutes où il lâche les ralentis à la Snyder et la machine à images sont un peu problématiques (de même que la conclusion convenue et déjà vue) mais je continue à vraiment aimer le reste.
Personnellement (contrairement à G.T.O), je n'ai aucun problème avec les films qui ne sont pas un tout et parfois le voyage me suffit même si la destination est décevante. Le film m'embarque dans son univers (que je ne comprends pas toujours) pendant les 3/4 du temps.
Les comédiens sont très bons, surtout Brenton Thwaites qu'on a vu aussi dans Oculus.
Quant au fait de n'y voir qu'un objet purement référentiel avec Kubrick comme ombre tutélaire simplement parce qu'on y voit des hommes en combinaison d'astronaute, c'est juste une blague.

N'exagérons rien. Ce n'est heureusement pas le seul critère d'appréciation d'un film et ma critique, aussi lapidaire soit-elle, n'affirme ni ne suggère une telle chose. J'aime pas mal de films imparfaits ou inaboutis. Dans le cas de The Signal, je crois m'être expliqué sur les nombreuses raisons pour lesquelles je considère le film comme pas réussi. La principale étant le côté mélasse et l'absence de personnalité de la réalisation que je caractérise, faute de mieux, comme l'adoption à une esthétique dominante. Ajouté à cela, le film m'a donné la désagréable impression d'aller dans tous les sens, de faire du style pour pas grand chose ( le côté chichiteux et prétentieux), quand il n'est pas incapable à rendre touchant ses personnages et à impliquer. Du coup, difficile de prendre plaisir au voyage proposé. Pour moi, ce film est de l'esbroufe. Là encore, il s'agit plus que d'un problème de référence à Kubrick...mais bon.

je ne peux nier que visuellement on est dans les canons actuels du film indé (et qu'il est un peu chichiteux dans ses plans de nature) mais pas dans le ton, le rythme ou dans la caractérisation des personnages.
Quant au terme de prétentieux, c'est l'adjectif le plus commode lorsqu'on veut descendre un film. La preuve, Upstream Color est infiniment prétentieux (et beaucoup plus que The Signal si on admet qu'il l'est).
Et je ne parle même pas de Malick. Certains diraient ça du cinéma de PTA et on a souvent accusé Coppola de l'être.
C'est une raison pour laquelle je n'utilise quasiment jamais le terme.

SPY



Une comédie qui part très bien et très fort mais s'essouffle aussi très vite...le rythme est mal géré et la partie centrale est d'un ennui mortel. Quelques gags font rire, beaucoup font sourire, beaucoup aussi tombent à plat. Bref, ça eut grandement gagné à être réduite d'une demi-heure (parce que 130 minutes quand même).

L'actrice principale est bof mais heureusement Jason Statham vole le show à chacune de ses apparitions. Bon c'est un de mes acteurs préférés alors je suis pas objectif (et j'ai pris le film rien que pour lui) mais son numéro m'a bien fait rire. Dommage qu'il ne soit pas plus présent...

Un 6/10 (généreux)

Vu aussi, je dirais bof bof comme quoi, mais je trouve que McCarthy sort son epingle du jeu comme souvent, même si là l'ensemble est un peu foireux