C'est sympathique mais le seul intérêt de ce film, c'est la présence en vedette de Louis de Funès, dont on sent ici les prémisces de ce qu'il sera pas si longtemps après...
Le scénario est minimal, les personnage ne vont jamais au-delà de la caricature. La fin est expédiée, et tout ça sent vraiment le divertissement populaire de base
Nestor Almendros a écrit :TAXI,ROULOTTE ET CORRIDA d'André Hunnebelle
C'est sympathique mais le seul intérêt de ce film, c'est la présence en vedette de Louis de Funès, dont on sent ici les prémisces de ce qu'il sera pas si longtemps après...
Le scénario est minimal, les personnage ne vont jamais au-delà de la caricature. La fin est expédiée, et tout ça sent vraiment le divertissement populaire de base
Nestor, je viens de regarder le programme des deux prochaines semaines et, pour la France, la Belgique et la Suisse, il y aura également deux autres diffusions :
- le mardi 20/12 vers 18h20.
- le jeudi 29/12 vers 14h20.
Private Joker a écrit :Nestor, je viens de regarder le programme des deux prochaines semaines et, pour la France, la Belgique et la Suisse, il y aura également deux autres diffusions :
- le mardi 20/12 vers 18h20.
- le jeudi 29/12 vers 14h20.
Bon, je me suis emmêlé les pinceaux avec William Wyler et André Bazin...
Cela dit, le problème vient bien de la critique française qui avait souvent bien besoin de s'envoyer à la figure les noms de cinéastes pour que chacun défende sa chapelle, au point d'oublier les mérites des uns et des autres. (Un peu ce qu'on fait parfois sur un forum, tiens... )
Extrêmement décevant, le film baigne dans une naïveté éreintante. Le scénario est quelque peu niais, voire imbécile. Les performances d'Havilland et de Flynn ne sauvent pas le film. Quelques plans magnifiques de Curtiz non plus. Le film reste médiocre et lourd parfois.
Le mystère de la chambre jaune d'Henri Aisner.
Adaptation très libre du roman de Leroux, trop libre même, le personnage de Rouletabille perd en force et en saveur. L'histoire surtout perd de son sens. La réalisation commune n'apporte rien pour relever le tout. Seul Reggiani montrant qu'une partie de son talent de comédien indéniable permet de garder quelque intérêt à suivre le film jusqu'au bout.
Western correct qui détient son lot de coups de théatre, trahisons et suspense. Bien que je n'ai pas adhéré totalement, peut-être à cause d'un classicisme certain et d'un manque d'envol, ça se laisse voir avec plaisir...
Tom Peeping a écrit :Mighty Joe Young (1949) d'Ernest B. Schoedsack
Grace au coffret King Kong Collection, j'ai pu découvrir ce film qui ne m'avait jamais rien dit. J'avais tort. L'héroine est bien fade (Terry Moore) mais pour tout le reste, c'est excellent. L'histoire, les décors et surtout les effets spéciaux, très perfectionnés 16 ans après King Kong. La scène de présentation du cabaret, sa destruction et l'incendie de l'orphelinat sont des grands moments d'action et de mise en scène. Le film n'a pas la poésie de King Kong bien sûr mais il se rattrape par son énergie avec 94 minutes sans un temps mort. Sympa et spectaculaire, Mighty Joe Young est très agréable suprise.
Tout pareil. Et je pense à peu près la même chose de son remake réalisé par Ron Underwood en 98.
Les hommes de la mer (The Long Voyage Home) - John Ford
Cinémathèque - copie un peu abîmée
Le travail de Tolland est dans la parfaite continuation de ce qu'il avait fait sur Les raisins de la colère, avec ici peut être un lyrisme plus renforcé par l'univers maritime. Presque l'intégralité des scènes se passent de nuit; le clair de lune, les raies de lumières qui traversent l'obscurité, le point de vue posé parfois à ras du sol, tout concourent à faire surgir le penchant expressionniste du cinéaste dans un ton incroyablement calme, lénifiant. L'introduction est superbe : le film s'ouvre sur un ensemble de séquences totalement muettes dans lesquelles des marins, écoutant au loin les chant des peuples indigènes d'une île qu'ils ont accostés, rêvassent tandis que sur la plage des femmes, dont on apprend plus tard qu'elles ont été payés pour apporter fruit et alcool aux hommes de l'équipage, semblent leur répondre par des postures lascives.
Même si au début la forme a tendance à prendre le dessus sur les émotions, au fur et à mesure que le film avance, la noirceur du propos et le triste destin de ces hommes se fait de plus en plus sentir, jusqu'à un final assez cruel.
Ford dépeint avec pudeur et sensibilité des personnages déracinés et en proie à l'alcoolisme en réussissant à nuancer et faire exister un bon nombre d'entre eux. Il n'y d'ailleurs pas vraiment de figure centrale, le perso de John Wayne ne s'exprimant pleinement que vers la fin. On suit avec égal intérêt les histoires de Thomas Mitchell, Ward Bond ou John Qualen...Le perso Ian Hunter et son histoire sont d'ailleurs dévoilés dans une scène très forte, surprenante et bouleversante dans la manière dont elle est amenée.
Un grand film.
Jack Griffin a écrit :Les hommes de la mer (The Long Voyage Home) - John Ford
Un grand film.
Malgré mes deux déconvenues fordiennes du mois, ton avis me rend d'autant plus impatient de le découvrir puisqu'il doit sortir en zone 2 courant 2006.
Je doute que celui ci te déçoive C'est une bonne chose qu'il sorte en dvd car il mérite vraiment d'être découvert. Et je pense aussi qu'il gagne à la seconde vision.
J'ajoute que Wayne est très touchant dans ce film, je l'ai rarement vu comme ça.
Jeremy Fox a écrit :
Malgré mes deux déconvenues fordiennes du mois, ton avis me rend d'autant plus impatient de le découvrir puisqu'il doit sortir en zone 2 courant 2006.
Je doute que celui ci te déçoive C'est une bonne chose qu'il sorte en dvd car il mérite vraiment d'être découvert. Et je pense aussi qu'il gagne à la seconde vision.
J'ajoute que Wayne est très touchant dans ce film, je l'ai rarement vu comme ça.
Vu ta description, j'imagine que tu apprécierais énormément Les sacrifiés (They were expendables) : as tu eu l'occasion de le voir ? Il s'agit selon moi d'un des sommets de sa filmographie et l'ambiance des hommes de la mer telle que tu la décris semble étonnament ressembler à celle de ce sublime film de guerre. Wayne y est magnifique de sobriété.
Jeremy Fox a écrit :
Vu ta description, j'imagine que tu apprécierais énormément Les sacrifiés (They were expendables) : as tu eu l'occasion de le voir ?
Non et je n'en entend que du bien. J'attend avec impatience une occasion.
CAPITAINE DE CASTILLE d'Henry King (Cinéma de Minuit)
OU LA LA COMMENT C'ETAIT BIEN!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Vous l'aurez compris j'en sors tout retourné... Un film d'aventures comme je les aime: ambitieux, avec quelques critiques historiques et plein de sous-intrigues qui participent à un grand spectacle très riche. Et puis surtout je ne m'y attendais pas vraiment, pensant à un petit film de cape et d'épée... Dès le début c'est intéressant. Le seul reproche que je pourrais faire c'est que le film n'est pas assez critique envers l'armée de Cortès qui apparait en conquérant, mais qui a surtout été (je parle de l'invasion espagnole) prétexte à un génocide. Le film ne fait qu'effleurer ça, c'est un peu dommage...
J'avais programmé l'enregistrement un peu au pif, et comme souvent j'ai mal jaugé. Ainsi l'enregistrement se termine
après quelques répliques de Cortès je crois, qui dit qu'ils vont envahir les terres de Moctezuma, la copine de Tyrone Power et son bébé quittent leur maison et on a un plan large de l'armée qui s'avance dans la plaine.
Est-ce que j'ai loupé beaucoup de choses? (Ne me dites pas que le film faisait + de 2h30 ok? )