The omega man : la planète de singes
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The omega man : la planète de singes
A l'occasion des vacances, Warner sort certains de ses titres fond de catalogue films d'horreur, SF et thriller, parmi ceux-ci The haunted : l'original, the thing : l'original et The omega man, pas de remake, car après tout c'est le film final, l'omega de toute cinématographie !
L'omega man, le dernier homme est tiré d'un roman de Richard Matheson plutôt plaisant mais dont l'adaptation cinématographique est des plus indigentes. Cette transposition, nous la devons au sémillant Boris Sagal, dont l'essentiel de la carrière s'est déroulée à tourner des épisodes de série télé, on peut donc affirmer que the omega man est son testament cinématographique, l'apothéose de sa carrière.
La réalisation est classique mais surtout baclée, Sagal semble nous livrer un autre de ses épisodes télé. Le casting est est dessous de tout si ce n'est la présence remarquée de Charlton Heston qui campe un personnage de survivant dans un monde détruit par une guerre mondiale bactériologique. Ce film post apocalyptique nous renvoie immanquablement à la Planète des singes, dont le propos philosophique était mieux rendu et au deuxième opus Beneath planet of the apes pour els parrallèles entre la Famille (Omega man) et les adorateurs de la bombe (Beneath). Evidemment, les uns aborrent les vestiges de l'ancien monde et les autres les vénèrent, mais le but est le même, la folie qui els anime est similaire.
Si le film n'est qu'une série B de plus pour Heston, omega man représente néanmoins un des films qui lui colle le plus à la peau. Neville, son personnage, se raccroche aux armes comme seuls moyens de défense contre l'ennemi mais il garde aussi une pensée pour ce que le monde aurait pu être ou a brièvement été (scène du cinéma : Woodstock). Il est un personnage ambigu, seul survivant, il n'a pu que se parler à lui-même, des monologues qui ont altéré sa raison.
SPOILER
En ce qui concerne les vestiges de l'ancien monde, ils sont nécessaires à Heston, haïs par les humains contaminés et rescapés, mais ils n'ont finalement d'autre choix que d'utiliser ces mêmes armes pour tenter de se débarasser de Heston (scène ou Frère Zachary grimpe sur la façade de la maison de Heston, revolver à la main). Finalement, aucun des deux camps ne l'emportera, seule l'innoncence (symbolisée par les enfants rescapés) permettra de recréer le jardin d'Eden et de rebatir un monde meilleur. Le film est d'ailleurs truffé de symboles et de références religieuses, comme la mort très christique de Heston.
FIN DU SPOILER
Finalement, on ne retiendra de ce film que son côté retro et amusant, on s'emerveillera devant L.A. vidée de ses habitants (même si on aperçoit, grace au soleil qui frappe les pare brises, de nombreuses voitures rouler en arrière plan des scènes de désolation et de solitude urbaines).
Notons également que la copie et le son sont de très bonne facture.
4/10
L'omega man, le dernier homme est tiré d'un roman de Richard Matheson plutôt plaisant mais dont l'adaptation cinématographique est des plus indigentes. Cette transposition, nous la devons au sémillant Boris Sagal, dont l'essentiel de la carrière s'est déroulée à tourner des épisodes de série télé, on peut donc affirmer que the omega man est son testament cinématographique, l'apothéose de sa carrière.
La réalisation est classique mais surtout baclée, Sagal semble nous livrer un autre de ses épisodes télé. Le casting est est dessous de tout si ce n'est la présence remarquée de Charlton Heston qui campe un personnage de survivant dans un monde détruit par une guerre mondiale bactériologique. Ce film post apocalyptique nous renvoie immanquablement à la Planète des singes, dont le propos philosophique était mieux rendu et au deuxième opus Beneath planet of the apes pour els parrallèles entre la Famille (Omega man) et les adorateurs de la bombe (Beneath). Evidemment, les uns aborrent les vestiges de l'ancien monde et les autres les vénèrent, mais le but est le même, la folie qui els anime est similaire.
Si le film n'est qu'une série B de plus pour Heston, omega man représente néanmoins un des films qui lui colle le plus à la peau. Neville, son personnage, se raccroche aux armes comme seuls moyens de défense contre l'ennemi mais il garde aussi une pensée pour ce que le monde aurait pu être ou a brièvement été (scène du cinéma : Woodstock). Il est un personnage ambigu, seul survivant, il n'a pu que se parler à lui-même, des monologues qui ont altéré sa raison.
SPOILER
En ce qui concerne les vestiges de l'ancien monde, ils sont nécessaires à Heston, haïs par les humains contaminés et rescapés, mais ils n'ont finalement d'autre choix que d'utiliser ces mêmes armes pour tenter de se débarasser de Heston (scène ou Frère Zachary grimpe sur la façade de la maison de Heston, revolver à la main). Finalement, aucun des deux camps ne l'emportera, seule l'innoncence (symbolisée par les enfants rescapés) permettra de recréer le jardin d'Eden et de rebatir un monde meilleur. Le film est d'ailleurs truffé de symboles et de références religieuses, comme la mort très christique de Heston.
FIN DU SPOILER
Finalement, on ne retiendra de ce film que son côté retro et amusant, on s'emerveillera devant L.A. vidée de ses habitants (même si on aperçoit, grace au soleil qui frappe les pare brises, de nombreuses voitures rouler en arrière plan des scènes de désolation et de solitude urbaines).
Notons également que la copie et le son sont de très bonne facture.
4/10

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Non, je le garde pour son côté kitsh... une sorte de testamentPersonne a écrit :4/10 pour un film mythique de ma jeunesse, je te trouve bien dur, tout comme pour Orca!![]()
J'ai préféré ne pas lire ta petite critique, et dès que je me le chope, j'en recause. Tu le revends peut-être?

Moi aussi j'avais adoré étant jeune...

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c'est en zone 2 ?Dave Garver a écrit :Non, je le garde pour son côté kitsh... une sorte de testamentPersonne a écrit :4/10 pour un film mythique de ma jeunesse, je te trouve bien dur, tout comme pour Orca!![]()
J'ai préféré ne pas lire ta petite critique, et dès que je me le chope, j'en recause. Tu le revends peut-être?![]()
Moi aussi j'avais adoré étant jeune...
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Oui bon, il est évident que cette adaptation est très éloignée de l'horreur clinique et cinglante que savait distiller Matheson. Seules les séquences d'ouvertures, nous présentant Heston en nettoyeur nihiliste déifié sont réellement satisfaisantes.
Le développement est ensuite assez indigent (il n'est pas du à Sagal d'ailleurs mais à un scénariste ayant beaucoup oeuvré je crois dans la série Z transalpine)- ainsi du comportement stratégique des zombies albinos
- et tire parfois le récit vers une comédie grotesque et grinçante, que personnellement, je ne trouve pas sans charme.
Et le personnage d'Heston, tel un vestige synthétique de toute une société tiraillée entre humanisme véléitaire et conservatisme réactionnaire est assez réjouissant.
En l'état je ne peux que me joindre à Harry pour souhaiter un remake plus digne par Carpenter (
) mais cette série B post hippie conserve ma sympathie.
Le développement est ensuite assez indigent (il n'est pas du à Sagal d'ailleurs mais à un scénariste ayant beaucoup oeuvré je crois dans la série Z transalpine)- ainsi du comportement stratégique des zombies albinos

Et le personnage d'Heston, tel un vestige synthétique de toute une société tiraillée entre humanisme véléitaire et conservatisme réactionnaire est assez réjouissant.
En l'état je ne peux que me joindre à Harry pour souhaiter un remake plus digne par Carpenter (

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Si tu prends un film énorme comme la planète des singes qui parle aussi de monde post apocalyptique mais bien mieux traité dans le fond et la forme et que tu lui mets un 8/10, décemment je ne peux mettre au-dessus de 4 pour Omega... Ceci dit, malgré les nombreuses critiques, je le regarde sans déplaisir...Roy Neary a écrit :Grand (et terrifiant) souvenir d'enfance. Dave, je te trouve trop sévère avec ce film qui, je trouve, a assez bien veilli malgré son fort ancrage à l'époque des seventies (et ses visions catastrophistes).

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