Mort à l'arrivée - D.O.A. (Rudolph Maté - 1950)
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Mort à l'arrivée - D.O.A. (Rudolph Maté - 1950)
Salut,
je signale donc aux amateurs de cet excellent polar trés emblématique des séries B américaines des années 40/50, une étude sur ce film.
Bonne lecture
Stefan
je signale donc aux amateurs de cet excellent polar trés emblématique des séries B américaines des années 40/50, une étude sur ce film.
Bonne lecture
Stefan
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Re: Mort à l'arrivée - D.O.A. (Rudolph Maté, 1950)

Un homme d'affaire se rend dans un commissariat pour donner toutes les clés de son assassinat. A partir de cette scène insolite, on assiste à un flash-back à la Double Indemnity (1944). La comparaison avec le chef-d'œuvre de Billy Wilder s'arrête là. Le film noir laisse place à une sorte de thriller avec des situations de plus en plus tordues sur la forme pour une histoire banale. Mais pris au second degrés, tout fonctionne plus où moins grâce à quelques bonnes idées de scénario et de réalisation. En résumé, il faut fermer les yeux sur certaines invraisemblances et aimer la série B... Personnellement, j'ai passé un bon moment! Le point fort : Une très bonne musique composée par Dimitri Tiomkin.
Concernant la copie Wild Side : Comme pour les films d'Ida Lupino, m'attendant au pire... C'est regardable!
Sinon, je viens de lire que D.O.A. de Rudolph Maté était très inspiré de Der Mann, Der Seinen Mörder Sucht, réalisé en 1931 par Robert Siodmak, dont on peut lire sur IMBb les noms de Curt Siodmak et Billy Wilder pour le scénario... Qui connaît ce film?
Re: Mort à l'arrivée - D.O.A. (Rudolph Maté - 1950)
Pour la reprise après une semaine de vacances, DVDClassik entame la semaine avec la chronique du film noir de Rudolph Maté.
C'est l'ami ed qui s'y colle, avec ses canines bien fraîches et acérées.
Mort à l'arrivée
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Re: Mort à l'arrivée - D.O.A. (Rudolph Maté - 1950)
Grand amateur de série B et de films de genre, j'ai passé un excellent moment devant ce film, au rythme mené tambour battant.
Jolie chronique, Ed, même si j'achoppe sur quelques points...
Certes, à bien y réfléchir, l'intrigue est, en effet, bien tarabiscotée, comme il est souvent de mise pour ce type de films (pour Une femme disparait, d'Hitchcock lui-même déclarait trouver l'intrigue de fond bien irréaliste, ce qui n'empêche pas le film de passer comme une lettre à la poste et d'être admirable). Mais ce tarabiscotage ne freine pas l'action, et permet au contraire quelques morceaux de bravoure tout à fait admirables (la fusillade dans le drugstore, l'autre dans l'usine désaffectée), une galerie de sales gueules particulièrement bien croquées, et une description de la vie nocturne des grande ville aussi mordante que bien vue (l'argot branché de la fille au bar, les moeurs relachées des représentants de commerce en goguette, l'ambiance survoltée des groupes de jazz)... Sans doute qu'un second visionnage mettrait en évidences des failles que je n'ai pas remarquées la première fois, notamment ce ralentissement qui m'est passé au dessus de la tête.
Je ne partage pas non plus l'agacement que semble te procurer le personnage féminin de Paula, qui incarne la perte d'une vie paisible, pour ainsi dire pastorale, rangée. Et c'est, à la base, en fuyant cette femme et son désir que le héros du film se condamne, d'une certaine façon (comment aurait-il pu être menacé s'il n'était parti en vacances au moment précis où se repliait l'intrigue ??). Par suite, son regret de mourir se concrétise autour de cette femme qu'il a fui, et vient se rappeler à lui au fil de sa fatale course en avant : il prend la mesure de sa perte et de son erreur. A ce titre, je trouve les relations avec ce personnage féminin tout à fait réussies (même si, au niveau du jeu, elle manque sans doute un peu de présence, ce n'est pas très pénalisant).
En revanche, c'est vrai qu'il y a quelques maladresses ou gadgets ludiques (notamment les jolies femmes croisées avec un bruit burlesque, et le poison fluorescent "voyez plutôt"), mais elles ne suffisent pas, loin s'en faut, à briser le charme de ce film où prime avant tout l'action.
Jolie chronique, Ed, même si j'achoppe sur quelques points...
Certes, à bien y réfléchir, l'intrigue est, en effet, bien tarabiscotée, comme il est souvent de mise pour ce type de films (pour Une femme disparait, d'Hitchcock lui-même déclarait trouver l'intrigue de fond bien irréaliste, ce qui n'empêche pas le film de passer comme une lettre à la poste et d'être admirable). Mais ce tarabiscotage ne freine pas l'action, et permet au contraire quelques morceaux de bravoure tout à fait admirables (la fusillade dans le drugstore, l'autre dans l'usine désaffectée), une galerie de sales gueules particulièrement bien croquées, et une description de la vie nocturne des grande ville aussi mordante que bien vue (l'argot branché de la fille au bar, les moeurs relachées des représentants de commerce en goguette, l'ambiance survoltée des groupes de jazz)... Sans doute qu'un second visionnage mettrait en évidences des failles que je n'ai pas remarquées la première fois, notamment ce ralentissement qui m'est passé au dessus de la tête.
Je ne partage pas non plus l'agacement que semble te procurer le personnage féminin de Paula, qui incarne la perte d'une vie paisible, pour ainsi dire pastorale, rangée. Et c'est, à la base, en fuyant cette femme et son désir que le héros du film se condamne, d'une certaine façon (comment aurait-il pu être menacé s'il n'était parti en vacances au moment précis où se repliait l'intrigue ??). Par suite, son regret de mourir se concrétise autour de cette femme qu'il a fui, et vient se rappeler à lui au fil de sa fatale course en avant : il prend la mesure de sa perte et de son erreur. A ce titre, je trouve les relations avec ce personnage féminin tout à fait réussies (même si, au niveau du jeu, elle manque sans doute un peu de présence, ce n'est pas très pénalisant).
En revanche, c'est vrai qu'il y a quelques maladresses ou gadgets ludiques (notamment les jolies femmes croisées avec un bruit burlesque, et le poison fluorescent "voyez plutôt"), mais elles ne suffisent pas, loin s'en faut, à briser le charme de ce film où prime avant tout l'action.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re:
Toutafe.Lord Henry a écrit :Je prefère nettement son alerte remake à la mode de chez clip.
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Re: Re:
Je vais me mettre en quête de la chose, ça doit exister en dvd, non ??AtCloseRange a écrit :Toutafe.Lord Henry a écrit :Je prefère nettement son alerte remake à la mode de chez clip.
Vu comme l'original m'a plu, j'espère que le remake me plaira encore plus.

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Re: Re:
On le trouve pas très cher en effet.cinephage a écrit :Je vais me mettre en quête de la chose, ça doit exister en dvd, non ??AtCloseRange a écrit :Toutafe.
Vu comme l'original m'a plu, j'espère que le remake me plaira encore plus.
Dans mes souvenirs, ça ne reprend globalement que l'excellente idée de départ. C'est très très 80s avec une réalisation qu'on pourrait qualifier de clipesque. Joli casting (c'est dans ce film que Meg Ryan et Dennis Quaid se sont rencontrés si je ne m'abuse).
La BO est très sympa (ça m'avait fait découvrir les Waterboys).
J'ai vraiment une petite faiblesse pour les petits polars 80s (je ne le trouve plus mais j'étais sûr d'avoir fait un sujet dessus pour parler de films comme Bad Influence, Internal Affairs, the Big Easy, etc...)
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Re: Mort à l'arrivée - D.O.A. (Rudolph Maté - 1950)
Vu hier (celui de Maté).
Une accroche géniale "on m'a assassiné", une première demi-heure qui ne l'est pas moins, et puis tout s'embrouille jusqu'à ce qu'on se moque totalement de qui l'a fait et de pourquoi. J'ai lutté pour ne pas m'endormir sur la fin (faut dire il était 2h et j'étais crevé) et d'ailleurs je ne suis pas sûr d'avoir vraiment tout compris au final.
J'aime bien Edmond O'Brien.
6/10 (surtout pour la première partie du film)
Une accroche géniale "on m'a assassiné", une première demi-heure qui ne l'est pas moins, et puis tout s'embrouille jusqu'à ce qu'on se moque totalement de qui l'a fait et de pourquoi. J'ai lutté pour ne pas m'endormir sur la fin (faut dire il était 2h et j'étais crevé) et d'ailleurs je ne suis pas sûr d'avoir vraiment tout compris au final.
J'aime bien Edmond O'Brien.
6/10 (surtout pour la première partie du film)
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Re: Mort à l'arrivée - D.O.A. (Rudolph Maté - 1950)
Si l'idée de base n'est pas mauvaise, le film, lui est assez moyen. Avec une idée vraiment foireuse : les bruitages à chaque fois que le héros aperçoit une jolie fille (comme si on était chez Tex Avery, alors que le film ne joue pas la carte de l'humour). Le personnage de la secrétaire est, de plus, assez mal interprété.
Le remake est nettement meilleur. (il ne garde en effet que l'idée de base, pour mettre en vedette le couple Quaid/Ryan).
Le remake est nettement meilleur. (il ne garde en effet que l'idée de base, pour mettre en vedette le couple Quaid/Ryan).
- Dunn
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Re: Mort à l'arrivée - D.O.A. (Rudolph Maté - 1950)
Pareil vu ce mois ci en DVD et le début démarre très bien , l'intrigue s'installe mais la dernière partie est digne du faucon maltais car j'ai pas tout compris qui a utilisé qui et pourquoi? En gros si 
Et oui le remake avec Meg et Denis est très bien.

Et oui le remake avec Meg et Denis est très bien.
Elever des enfants c'est comme ranger sa collection de films : c'est pas comme on voudrait mais c'est bien quand même.