Pour info, 7 Naruse seront édités au Japon en Juillet.Mackey a écrit :Pour Naruse, je vais sérieusement m'occuper de son cas en aout, dès mon retour ; y doit y avoir plein de dvd japonais qui m'attendent.comme nuages flottants. Si j'arrive pas à les trouver sur le net, j'irai au japon pour les chercher, lors de mon prochain voyage culturel
Akira Kurosawa (1910-1998)
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Elle était belle comme le jour, mais j'aimais les femmes belles comme la nuit.
Jean Eustache, La Maman et la Putain
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J'ai barberousse en dvd depuis des lustres et toujours pas vu. Quant à rashomon, va falloir que je le revisionne. Parfois, il m'arrive de changer d'avis, je suis pas sectaire. Pour le sept samourais, tu devrais le revisionner car c'est un film IMMENSE sur tous les plans.bruce randylan a écrit :On est pourtant bien dans l'émotion quand la femme violée doit assassiner son mari attaché, quand Shimura ne sait plus s'il doit croire sa mémoire, à la découverte du nourrisson, quand le spectre parle durant le procès...Mackey a écrit :bruce, t'es dans la forme là. Le fond, c'est l'humanité, le message d'un film. Dans les sept samourais, c'est par exemple l'héroisme. Dans Vivre, c'est la question de la mort, de la non-vie du personnage de Takashi pendant toutes ces années, de la vie qu'il va enfin vivre quand il apprend sa future mort, quand il décide d'oeuvrer pour la création du parc.
L'idiot, c'est l'humanisme, l'amour.
Rashomon ou la Vérité, çà ne m'émeut pas. L'héroisme, la façon de vivre, çà me touche infiniment plus. J'ai pas trouvé l'EMOTION dans Rashomon.
Comme j'ai pu la trouver dans le cinéma de Naruse et mes 3 Kurosawa préférés.
C'est parce que le fond et la forme ne fait qu'un ( Comme brigadoon avec son thème du rêve et de l'illusion qui se retrouve dans la mise en scène ) que se film me touche profondement parce que ses propos se rapprochent de ma sensibilité filmique.
Mais c'est sur que si je ne devais que considérer l'aspect humain, Vivre ! aurait la 1ère place ( avec quelques scènes de Barberousse comme celle du suicide de l'épouse )
Encore une fois, les 7 samourais ne m'a pas tant marqué que ça pour l'émotion.
et toi merci pour ton avatar.monk a écrit :bonjour, je suis nouveau ici, alors mon avis ne comptera pas.
mais pour participer au sujet (très interssant), je dois avouer que j'ai du mal à me passionner pour Kurosawa (et par extention pour le quatuor de tête "classique" Kuro/Ozu/Mizogushi/Naruse, bien que j'ai encore rien vu de ce dernier)
tout ce que j'ai pu voir du Monsieur était (au moins) bon, j'ai pris quelques bonnes grosses claques, mais je n'arrive pas à le placer en priorité dans mes visionnages. c'est peu être du au coté très humaniste de ces films ? je n'en sais trop rien...
je préfère me plonger dans les filmos d'Oshima, Shinoda, Shindo, Teshigahara et consort.
voilà, merci de m'avoir lu.
si je te comprends bien, tu serais plus ciné japonais des sixties, seventies que celui de l'âge d'or (les fifties). Le cinéma du quatuor naruse, ozu, mizoguchi, kurosawa est ESSENTIEL et BEAU.
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oui, les productions "indépendantes" des 60's et 70's sont un puit sans fond pour moi.Mackey a écrit : si je te comprends bien, tu serais plus ciné japonais des sixties, seventies que celui de l'âge d'or (les fifties).
ça ne veut pas dire que j'aime TOUS les films, mais j'y trouve quelque chose de fascinant que je ne retrouve pas ailleurs, ni chez les grands maitres.
bien sur, je ne me permettrais pas de critiquer leur cinéma, ils ont apporté beaucoup. je ne remet pas en cause leur statut. c'est juste une évocation de mes sentiments.Mackey a écrit :Le cinéma du quatuor naruse, ozu, mizoguchi, kurosawa est ESSENTIEL et BEAU.
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Entre le ciel et l'enfer
La 1ere partie m'a soufflé. La tension ne se relâche pas, la mise en scène brillante(euphémisme...) donne toute une portée sociale à ce qui ne serait sinon qu'une longue scène d'enquête, et le passage du train est aussi hallucinant de virtuosité. La deuxième partie m'a par contre moins captivé, surement dû au fait qu'on change de personnage principal et qu'il faut donc un petit temps d'adaptation. Mais bon ça reste d'excellent niveau. Je retiens dans cette partie la scène du dancing, le passage dans les bas fonds, presque onirique, ainsi que le déchirant final. En fait presque chaque scène est un morceau de bravoure.
Bref peut être pas le meilleur Kurosawa que j'ai vu, mais un grand Kurosawa quand même.
La 1ere partie m'a soufflé. La tension ne se relâche pas, la mise en scène brillante(euphémisme...) donne toute une portée sociale à ce qui ne serait sinon qu'une longue scène d'enquête, et le passage du train est aussi hallucinant de virtuosité. La deuxième partie m'a par contre moins captivé, surement dû au fait qu'on change de personnage principal et qu'il faut donc un petit temps d'adaptation. Mais bon ça reste d'excellent niveau. Je retiens dans cette partie la scène du dancing, le passage dans les bas fonds, presque onirique, ainsi que le déchirant final. En fait presque chaque scène est un morceau de bravoure.
Bref peut être pas le meilleur Kurosawa que j'ai vu, mais un grand Kurosawa quand même.
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Faut pas dire ça ! Moi je te souhaite la bienvenue, et soit certain que ton avis ne compte pas pour du beurre.monk a écrit :bonjour, je suis nouveau ici, alors mon avis ne comptera pas.

Très bel avatar, ne serait-ce pas Meiko Kaji dans Elle s'appelait Scorpion ou La femme scorpion (les 2 titres existent je crois) de Shunya Ito, un film de la tendance "pink-eiga"

HarryTuttle a écrit :Merci pour la très intéressante introduction K-chan![]()


Encore merci, Kurosawa !

Je ne suis pas très doué en anglais, malheureusement. J'aurais sûrement déjà le criterion sinon, ne sachant pas qu'il existait une édition chez Bfi.Philip Marlowe a écrit :L'édition anglaise BFI(sta) est je crois de très bonne qualiték-chan a écrit : Car le DVD actuel ne me satisfait pas !!
Le criterion propose la version intégrale, je crois
Merci pour l'info, en tout cas.

Je te comprends ! Je connais un peu mal cette génération du cinéma japonais, mais certains des films que j'ai vu sont excellents. Il y a bien sûr des cinéastes comme Oshima ou Imamura qui sont eux-même devenus des classiques. Il y a Kiju Yoshida dont j'aimerais grandement découvrir les films. C'est une génération dont les films sont très, très durs. Une violence qui fait presque peur. L'époque des "pink-eiga" ou "roman-porno" aussi. Il y a Yasuzo Masumura également, et Hiroshi Teshigahara. Et Seijun Suzuki.monk a écrit : oui, les productions "indépendantes" des 60's et 70's sont un puit sans fond pour moi.
ça ne veut pas dire que j'aime TOUS les films, mais j'y trouve quelque chose de fascinant que je ne retrouve pas ailleurs, ni chez les grands maitres.
Il faudrait que j'approfondisse tous ça, mais ces films sont souvent plus difficile à trouver que la génération des Ozu-Mizo-Kuro.
Sache qu'il y a un topic nommé "Naphtalinippon", entièrement consacré au cinéma japonais. (dans le même forum "classiques naphtalinés")

Beaucoup de similitudes, dans ce film, avec Chien Enragé. La description des bas-fonds, les personnages des jeunes criminels dans les 2 films. Un excellent film, un peu glacial, qui n'a pas le charme de chien enragé. Kurosawa semble avoir été un peu trop soucieux de la technique cette fois. Mais c'est film génial, et ce n'est pas moi qui vait me mettre à le descendre.Philip Marlowe a écrit :Entre le ciel et l'enfer
moi, j'aime les 50's, 60's, 70's, 80's, 90'smonk a écrit :oui, les productions "indépendantes" des 60's et 70's sont un puit sans fond pour moi.Mackey a écrit : si je te comprends bien, tu serais plus ciné japonais des sixties, seventies que celui de l'âge d'or (les fifties).
ça ne veut pas dire que j'aime TOUS les films, mais j'y trouve quelque chose de fascinant que je ne retrouve pas ailleurs, ni chez les grands maitres.
bien sur, je ne me permettrais pas de critiquer leur cinéma, ils ont apporté beaucoup. je ne remet pas en cause leur statut. c'est juste une évocation de mes sentiments.Mackey a écrit :Le cinéma du quatuor naruse, ozu, mizoguchi, kurosawa est ESSENTIEL et BEAU.

avec une préférence pour les 50's.
pour les 50's :
Naruse (mon préféré), Ozu, Kurosawa, Mizoguchi, Inagaki (la trilogie musashi) et malheureusement je ne connais pas l'oeuvre de Hiroshi Shimizu, ni Gosho.
pour les 60's :
encore Naruse, Ozu, Inoshiro Honda (matango), Masaki Kobayashi (kwaidan), seijun suzuki, Kon Ichikawa (la vengeance d'un acteur), Masahiro Shinoda (double suicide à amijima avec la très belle shima iwashita) ...
J'aimerai bien connaitre masumura
pour les 70's :
Hideo Gosha (the wolves), les films timbrés (les scorpion, black tight killers)
pour les 80's :
Katsuhiro Otomo (A.K.I.R.A...), les animés
pour les 90's :
shunji iwai (swallowtail butterfly, love letter), kitano
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mercik-chan a écrit :Faut pas dire ça ! Moi je te souhaite la bienvenue, et soit certain que ton avis ne compte pas pour du beurre.

oui, c'est bien Meiko Kaji dans Female conflict #701 "sasori" aka la femme scorpion.k-chan a écrit :Très bel avatar, ne serait-ce pas Meiko Kaji dans Elle s'appelait Scorpion ou La femme scorpion (les 2 titres existent je crois) de Shunya Ito, un film de la tendance "pink-eiga"??
si tu as aimé, je te conseille elle s'appelait scorpion, du même Ito, sorti chez studio canal dans la collec cinéma de quartier. tout aussi bon !
(désolé pour le hors sujet)
qui a dit qu'il falait ce limiter ?makey a écrit :moi, j'aime les 50's, 60's, 70's, 80's, 90's
chaque époque apporte son lots de grandes oeuvres et amène une pierre à l'édifice.

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En fait, je pensais qu'il s'agissait du même film, avec 2 titres différents. Bon ben ça me fait un achat de plus à faire. C'est bien La femme scorpion que jai dans le coffret Femmes fatales, avec Les menottes rouges. Les 2 actrices principales de ces films sont superbesmonk a écrit :oui, c'est bien Meiko Kaji dans Female conflict #701 "sasori" aka la femme scorpion.k-chan a écrit :Très bel avatar, ne serait-ce pas Meiko Kaji dans Elle s'appelait Scorpion ou La femme scorpion (les 2 titres existent je crois) de Shunya Ito, un film de la tendance "pink-eiga"??
si tu as aimé, je te conseille elle s'appelait scorpion, du même Ito, sorti chez studio canal dans la collec cinéma de quartier. tout aussi bon !
(désolé pour le hors sujet)


(re-désolé pour le HS)
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On peut meme le mettre dans les 80's, tant son 1er film Violent Cop (1989) à marqué l'esprit de nombreux cinéastes et spéctateurs.Mackey a écrit : pour les 90's :
kitano
Mais, où est Fukasaku ????
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Akira Kurosawa est clairement mon cinéaste préféré.
Si vous appréciez son oeuvre, n'hésitez pas à jeter un oeil sur son livre : Comme une autobiographie.
Pas vus (car pour l'instant dispos seulement dans des éditions pratiquement irregardables
) :
1944 Le plus beau
1945 La légende du grand judo 2
1946 Ceux qui font l'avenir
1946 Je ne regrette pas ma jeunesse
1947 Un merveilleux dimanche
1950 Scandale
1955 Vivre dans la peur
Classement :
1950 Rashômon
1954 Les 7 samourais
1985 Ran
1957 Le château de l'araignée
1962 Sanjuro
1967 Dodes'kaden
1948 L'ange ivre
1952 Vivre
1949 Le duel silencieux
1949 Chien enragé
1965 Barberousse
1975 Derzou Ouzala
1943 La légende du grand judo
1958 La forteresse cachée
1980 Kagemusha
1961 Yojimbo
1963 Entre le ciel et l'enfer
1989 Rêves
1945 Ceux qui marchent sur la queue du tigre
1993 Madadayo
1960 Les salauds dorment en paix
1990 Rhapsodie en août
1951 L'idiot
1957 Les bas-fonds
Classement difficile et changeant, sachant qu'il n'y a que les 2 derniers que je trouve vraiment moyens.

Si vous appréciez son oeuvre, n'hésitez pas à jeter un oeil sur son livre : Comme une autobiographie.
Pas vus (car pour l'instant dispos seulement dans des éditions pratiquement irregardables

1944 Le plus beau
1945 La légende du grand judo 2
1946 Ceux qui font l'avenir
1946 Je ne regrette pas ma jeunesse
1947 Un merveilleux dimanche
1950 Scandale
1955 Vivre dans la peur
Classement :
1950 Rashômon
1954 Les 7 samourais
1985 Ran
1957 Le château de l'araignée
1962 Sanjuro
1967 Dodes'kaden
1948 L'ange ivre
1952 Vivre
1949 Le duel silencieux
1949 Chien enragé
1965 Barberousse
1975 Derzou Ouzala
1943 La légende du grand judo
1958 La forteresse cachée
1980 Kagemusha
1961 Yojimbo
1963 Entre le ciel et l'enfer
1989 Rêves
1945 Ceux qui marchent sur la queue du tigre
1993 Madadayo
1960 Les salauds dorment en paix
1990 Rhapsodie en août
1951 L'idiot
1957 Les bas-fonds
Classement difficile et changeant, sachant qu'il n'y a que les 2 derniers que je trouve vraiment moyens.
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