John Wayne (1907-1979)
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- George Eddy
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Michael Cimino est un grand fan de John Wayne. Il lui a rendu hommage dans L'ANNEE DU DRAGON (une statuette le représente) et dans LA MAISON DES OTAGES ( un monument porte l'inscription suivante : « Au colonel Nathan Brittles, 1er Régiment de cavalerie » - le nom du personnage qu'interprète John Wayne dans LA CHARGE HEROIQUE).
En outre, avant sa mort, John Wayne avait donné son accord pour faire un western avec Cimino.
Voici une très belle citation du grand Michael Cimino : « Le travail colossal de création accompli par John Wayne aux cotés de John Ford est si important qu’il est au cœur même de la création cinématographique. Ford est le plus grand des cinéastes ayant vécu et créé. Il a fait de John Wayne une icône du cinéma mondial. Nous avons tous vu leurs films tellement de fois quil est impossible de mesurer leur influence. Je regretterai toujours de n’avoir pas eu le temps de travailler avec John Wayne. Il m’avait donné un accord pour un western. Mais quand nous sommes allés lui faire une ovation pour la réception de son oscar nous avons tous compris que c’était un adieu. Pour moi, avoir assisté à cette cérémonie a une signification profonde. Chaque fois que j’y pense, j’ai les larmes aux yeux. Ce n’est pas un hasard si j’ai tenu à ce que soit incorporé à la bande musicale de LA MAISON DES OTAGES pour la séquence où un des rebelles se fait abattre dans les cours d’une rivière, la balade RED RIVER VALLEY. C’est un hommage au Duke dans RED RIVER de Hawks. C’est en même temps, un clin d’œil à Ford qui a incorporé cet air folklorique dans nombre de ses westerns. John Ford a laissé la trace d’une ombre si longue sur nos rêves de cinéma, exactement comme le sillage musical de Mozart, qu’il est quasiment impossible de lui imaginer un successeur. Je n’en demeure pas moins convaincu que l’exemple de la carrière de John Wayne sera toujours une source d’inspiration, de dépassement. Vous savez, lors de la remise des Academy Awards en 1978, c’est lui qui m’a remis la statuette de l’oncle Oscar, pour VOYAGE AU BOUT DE L’ENFER. J’avais grandi en suivant ses films, et me trouver sur la même estrade que lui a été un des moments les plus bouleversants de ma vie. Pardonnez-moi, ma voix s’étrangle de sanglots. John Wayne pouvait faire passer tous les sentiments les plus profonds. Revoyez la séquence magique, la meilleure de LA CONQUETE DE L’OUEST, où il incarne le général Sherman. La solitude fait partie de l’héritage américain, de MOBY DICK à LA PRISONNIERE DE DESERT. On ne sait pas exactement d’où vient cette solitude. Elle est là. Elle caractérise la plupart des grands rôles de John Wayne. Elle est la fatalité des personnages idéalistes, si exigeants avec eux-mêmes que personne ne peut supporter leur regard lucide posé sur le monde. Ils n’ont personne avec qui partager leur enthousiasme, leur désespoir. Ils exigent trop de perfection, trop de volonté, d’obstination dans le combat. C’est exactement ce même combat que poursuit Robert De Niro dans VOYAGE AU BOUT DE L’ENFER. De même, je ne nie pas l’accusation d’avoir voulu, au dénouement de L’ANNEE DU DRAGON rendre hommage, à la fin, à L’HOMME QUI TUA LIBERTY VALENCE. »
En outre, avant sa mort, John Wayne avait donné son accord pour faire un western avec Cimino.
Voici une très belle citation du grand Michael Cimino : « Le travail colossal de création accompli par John Wayne aux cotés de John Ford est si important qu’il est au cœur même de la création cinématographique. Ford est le plus grand des cinéastes ayant vécu et créé. Il a fait de John Wayne une icône du cinéma mondial. Nous avons tous vu leurs films tellement de fois quil est impossible de mesurer leur influence. Je regretterai toujours de n’avoir pas eu le temps de travailler avec John Wayne. Il m’avait donné un accord pour un western. Mais quand nous sommes allés lui faire une ovation pour la réception de son oscar nous avons tous compris que c’était un adieu. Pour moi, avoir assisté à cette cérémonie a une signification profonde. Chaque fois que j’y pense, j’ai les larmes aux yeux. Ce n’est pas un hasard si j’ai tenu à ce que soit incorporé à la bande musicale de LA MAISON DES OTAGES pour la séquence où un des rebelles se fait abattre dans les cours d’une rivière, la balade RED RIVER VALLEY. C’est un hommage au Duke dans RED RIVER de Hawks. C’est en même temps, un clin d’œil à Ford qui a incorporé cet air folklorique dans nombre de ses westerns. John Ford a laissé la trace d’une ombre si longue sur nos rêves de cinéma, exactement comme le sillage musical de Mozart, qu’il est quasiment impossible de lui imaginer un successeur. Je n’en demeure pas moins convaincu que l’exemple de la carrière de John Wayne sera toujours une source d’inspiration, de dépassement. Vous savez, lors de la remise des Academy Awards en 1978, c’est lui qui m’a remis la statuette de l’oncle Oscar, pour VOYAGE AU BOUT DE L’ENFER. J’avais grandi en suivant ses films, et me trouver sur la même estrade que lui a été un des moments les plus bouleversants de ma vie. Pardonnez-moi, ma voix s’étrangle de sanglots. John Wayne pouvait faire passer tous les sentiments les plus profonds. Revoyez la séquence magique, la meilleure de LA CONQUETE DE L’OUEST, où il incarne le général Sherman. La solitude fait partie de l’héritage américain, de MOBY DICK à LA PRISONNIERE DE DESERT. On ne sait pas exactement d’où vient cette solitude. Elle est là. Elle caractérise la plupart des grands rôles de John Wayne. Elle est la fatalité des personnages idéalistes, si exigeants avec eux-mêmes que personne ne peut supporter leur regard lucide posé sur le monde. Ils n’ont personne avec qui partager leur enthousiasme, leur désespoir. Ils exigent trop de perfection, trop de volonté, d’obstination dans le combat. C’est exactement ce même combat que poursuit Robert De Niro dans VOYAGE AU BOUT DE L’ENFER. De même, je ne nie pas l’accusation d’avoir voulu, au dénouement de L’ANNEE DU DRAGON rendre hommage, à la fin, à L’HOMME QUI TUA LIBERTY VALENCE. »
"L'art et les systèmes sont contradictoires, et ceux qui adhèrent à des idées préconçues se trompent, car ils sacrifient leur imagination et leur talent." Giuseppe Verdi
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Possible et même passée aussi sur Canal + il y a quelques années. Reste qu'elle demeure assez rare et jamais encore sortie en DVDBoubakar a écrit :Ce n'est pas celle déjà parue en LD NTSC ou en VHS ?Jeremy Fox a écrit :La fameuse version longue de 180 minutes du sublime Alamo passe la semaine prochaine sur Cinétoile.
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Oh que oui , un exemple permis d'autres , son interprétation toute en nuance dans "PREMIERE VICTOIRE " de PREMINGER...Jeremy Fox a écrit :Et pourtant il l'a prouvé à de très nombreuses autres reprises. J'espère que tu n'en seras pas au bout de tes surprises concernant l'acteur.Ratatouille a écrit :Tiens en parlant de John Wayne... Je ne le pensais pas capable d'autant de subtilité, je dois dire.
Bien sur la quasi totalité de ses films sous la direction du maître FORD sont superbes surtout les westerns , on les connait tous...mais prennons le génial "LES SACRIFIES" et "L'AIGLE VOLE AU SOLEIL" le jeu de l'acteur devenant bien plus complexe voir subtil ,alors que certains ont un peu vite cataloguer le DUKE d'acteur peu crédible...on les connait aussi...
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Hop. Je remonte le topic de John Wayne, puisqu'un nouveau club des amis du Duke vient de se former.
Voici donc le lieu de rencontre officiel.
Le thème du jour est :
John Wayne, père spirituel de Robert De Niro ?
Et pourquoi pas, hein ? On peut bien rêver, non ?

Voici donc le lieu de rencontre officiel.
Le thème du jour est :
John Wayne, père spirituel de Robert De Niro ?
Et pourquoi pas, hein ? On peut bien rêver, non ?

"Avant, quand John Wayne entrait dans un saloon, tout le monde savait que c'était John Wayne. Aujourd'hui, quand un acteur entre dans un café, personne ne sait qui c'est." François Silvant
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J'aime beaucoup cette acteur moi. En particulier dans des films tel La charge héroique, la prisonniere du désert, rio bravo ou Liberty Valance. 


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