

Don't Change (1982, Scott Hicks)
Plus vite que la musique?
Voilà un clip qui se rattache totalement à l'oeuvre du cinéaste... Le morceau est un moment éphémère, INXS débarquant en voiture à l'intérieur d'un hangard, prend possession des lieux le temps de jouer leur chanson, avant de repartir aussi vite qu'ils sont venus. L'extérieur du hangard: un rectangle qui s'ouvre à la première note et se referme à la dernière.
Pendant tout le morceau, la caméra virevolte et essaye de capter plusieurs angles, agités à vouloit tout capter de manière kaléidoscopique. Les plans d'ouvertures du clips sont au contraire plus calme, suivant les notes synthétiques. Le batteur attend la mise en branle du morceau dans une pose mélancolique. C'est lui qui l'achève quand tout le spectacle s'est évanoui, envoyant balader ses baguettes et laissant s'échapper le dernier souffle avant qu'un fondu au noir vienne tout clore.
Hicks chosit de mettre en bouteille pour la postérité son morceau plutôt que de l'illustrer... Ce qui n'empèche pas à ce dernier de capter en mème temps l'évanouissement progressif des notes.
Musique et paroles semblent avoir été fait pour le réalisateur...
I'm standing here on the ground
The sky above won't fall down
See no evil in all direction
Resolution of happiness
Things have been dark
For too long
Don't change for you
Don't change a thing for me
I found a love I had lost
It was gone for too long
Hear no evil in all directions
Execution of bitterness
Message received loud and clear
Don't change for you
Don't change a thing for me
I'm standing here on the ground
The sky above won't fall down
See no evil in all directions
Resolution of happiness
Things have been dark for too long
Don't change for you
Don't change a thing for me
Devil Inside (Schumacher, 1988)
Schumacher est très à l'aise dans ce clip ou il peut se lacher avec une certain succès: succession d'icônes nocturnes et de scènes de boites, le réal montre qu'il n'a pas attendu "Tigerland" ou le "Dogme" avant de s'amuser à granuler son images. Plusieurs structures de péllicules donc, et les éclairages fluos qu'affectionne Schumi... Une certaine douceur et pas mal de cohérence se dégage, ce qui est très rare dans ses longs métrages.
En tout cas, que ceux qui en doutent encore visionne ce clip: Schumacher a définitivement un univers bien perso, et sans doute pas inintéressant.
Michael Hutchence et son masque kitch à l'arrière du crane est peut-être mème l'une des images les plus emblématiques qu'il ait fabriqué.