Tu es sûr? Peux-tu m'indiquer où le trouver dans ce cas, car j'en ai marre d'attendre une hypothétique sortie fr? Mais j'ai regardé sur différents sites asiatiques, je ne le trouve pas...Vic Vega a écrit : quand on pense que ce joyau du patrimoine n'est toujours pas en zone 2 français alors qu'il existe en DVD japonais depuis longtemps :
Jean Eustache (1938-1981)
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http://www.cdjapan.co.jp/search.html?ty ... strict=ALLmarcusbabel a écrit :Tu es sûr? Peux-tu m'indiquer où le trouver dans ce cas, car j'en ai marre d'attendre une hypothétique sortie fr? Mais j'ai regardé sur différents sites asiatiques, je ne le trouve pas...Vic Vega a écrit : quand on pense que ce joyau du patrimoine n'est toujours pas en zone 2 français alors qu'il existe en DVD japonais depuis longtemps :

Par contre, à ta place avant de cliquer j'agraferai ma carte bleue à mon caleçon parce que les prix sont très... à la japonaise...

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Je garde un bon souvenir de La Maman et la Putain, film qui était passé sur La Cinq il y a pas mal d'années, du moins c'est comme cela que je l'ai découvert si j'ai bonne mémoire. Jean-Pierre Léaud et Bernadette y sont excellents, même si j'aurais préféré que le film soit raccourci de vingt minutes.
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La Maman et la Putain de Jean Eustache, avec Bernadette Lafont, Jean-Pierre Léaud, Françoise Lebrun et Isabelle Weingarten, 1973.
Passé l'étonnement et l'amusement des dialogues trés écrits et presque récités, le charme du film opère et les 3 h 30 paraissent avoir duré deux fois moins (j'ai été presque choqué par l'apparition du générique de fin). Le réalisateur filme en noir et blanc, au format 1:33 et en son direct un jeune homme apparemment sans travail qui passe ses journées à lire des journeaux, des romans, à écrire mais surtout à bavarder au café du coin avec son ami ou sa nouvelle conquête. Le film peut se résumer à ça : une immense discussion autour d'un verre et d'une clope. De quoi parle-t-on ? Questions existentielles, sexuelles, amoureuses, parfois des blagues mais toujours avec beaucoup de classe, de soin aporté à chaque mot, à chaque syllabes, à chaque phonèmes. C'est bien simple on pourrait utiliser la bande audio et s'en servir pour faire apprendre le français. C'est surtout un film trés drôles et trés trés attachant. A première vue les personnages paraissent un peu snob voir bourgeois (Alexandre et son foulard, le monde intellectuel parisien) mais la suite viendra complètement contredire cette impression pour laisser place à beaucoup de sympathie, de compréhension voir de l'admiration (pouvoir tenir des discussions pareilles doit être le rêve de beaucoup de gens). Presque pas de musique mais les rares morceaux entendus relèvent du génie tant par leur qualité artistique que par leur diversité (classique, rock, jazz, pop avant-guerre...) et le moment où ils apparaissent.
Un des dernier film de la nouvelle-vague et d'ores et déjà un de mes films français préféré.
10/10
Passé l'étonnement et l'amusement des dialogues trés écrits et presque récités, le charme du film opère et les 3 h 30 paraissent avoir duré deux fois moins (j'ai été presque choqué par l'apparition du générique de fin). Le réalisateur filme en noir et blanc, au format 1:33 et en son direct un jeune homme apparemment sans travail qui passe ses journées à lire des journeaux, des romans, à écrire mais surtout à bavarder au café du coin avec son ami ou sa nouvelle conquête. Le film peut se résumer à ça : une immense discussion autour d'un verre et d'une clope. De quoi parle-t-on ? Questions existentielles, sexuelles, amoureuses, parfois des blagues mais toujours avec beaucoup de classe, de soin aporté à chaque mot, à chaque syllabes, à chaque phonèmes. C'est bien simple on pourrait utiliser la bande audio et s'en servir pour faire apprendre le français. C'est surtout un film trés drôles et trés trés attachant. A première vue les personnages paraissent un peu snob voir bourgeois (Alexandre et son foulard, le monde intellectuel parisien) mais la suite viendra complètement contredire cette impression pour laisser place à beaucoup de sympathie, de compréhension voir de l'admiration (pouvoir tenir des discussions pareilles doit être le rêve de beaucoup de gens). Presque pas de musique mais les rares morceaux entendus relèvent du génie tant par leur qualité artistique que par leur diversité (classique, rock, jazz, pop avant-guerre...) et le moment où ils apparaissent.
Un des dernier film de la nouvelle-vague et d'ores et déjà un de mes films français préféré.
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Spongebob a écrit :La Maman et la Putain de Jean Eustache, avec Bernadette Lafont, Jean-Pierre Léaud, Françoise Lebrun et Isabelle Weingarten, 1973... Un des dernier film de la nouvelle-vague et d'ores et déjà un de mes films français préféré.
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et tu l'as vu en salle ou en vhs (ou divx) ?
toujours pas de DVD en vue ?

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Je l'ai vu en salle et dans une assez bonne copie. En totale immersionGASTON a écrit :Spongebob a écrit :La Maman et la Putain de Jean Eustache, avec Bernadette Lafont, Jean-Pierre Léaud, Françoise Lebrun et Isabelle Weingarten, 1973... Un des dernier film de la nouvelle-vague et d'ores et déjà un de mes films français préféré.
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et tu l'as vu en salle ou en vhs (ou divx) ?
toujours pas de DVD en vue ?

Pour le DVD je ne sais pas du tout s'il est prévu un jour

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... à la limite du naphtaliné : Une sale histoire, court-métrage de Jean Eustache (1977)
Pipi-caca intello, la même histoire de voyeurisme dans les toilettes pour dames d'un café parisien
racontée par deux acteurs différents sur deux modes différents . Un film du Losange qui fait penser à son co-fondateur (Rohmer), mais ici les images (banales) sont presque superflues, le spectateur devient auditivement "voyeur" à son tour du récit du captivant conteur Michael Lonsdale.
Politiquement complètement incorrect. Qui produirait aujourd'hui ce genre d'expérience ? Arte ? Pas sûr... On est assez loin quand même du sublime La maman et la putain du même auteur.
Pipi-caca intello, la même histoire de voyeurisme dans les toilettes pour dames d'un café parisien

Politiquement complètement incorrect. Qui produirait aujourd'hui ce genre d'expérience ? Arte ? Pas sûr... On est assez loin quand même du sublime La maman et la putain du même auteur.
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Non ce n'est pas exactement le principe. La première version est fictionnelle : Lonsdale incarne un personnage. La seconde se présente comme "documentaire" : ni le narrateur (l'écrivain Jean-Noël Picq), qui est censé avoir réellement vécu l'histoire, ni son cercle d'amis, ne sont des acteurs. On remonte de la copie à l'original, de la fiction à une prétendue réalité. Cette translation qui impose des guillemets, conjuguée au thème du voyeurisme, en fait l'un des dispositifs les plus féconds qu'il m'ait été donné de voir au cinéma.GASTON a écrit :Une sale histoire, court-métrage de Jean Eustache (1977)
Pipi-caca intello, la même histoire de voyeurisme dans les toilettes pour dames d'un café parisienracontée par deux acteurs différents sur deux modes différents .
Les deux films se valent largement - c'est juste qu'ils ne relèvent pas du même registre. Le premier brasse large, il est ample, riche et ambitionne de mettre en boîte une époque. Le second fonctionne à l'épure, beaucoup plus ramassé, sec, ouvertement conceptuel, mais également plus abouti, vertigineux. L'approche sociologique - même si toujours présente - cède le pas au politique, pour privilégier cette réflexion sur la représentation qui est au coeur du cinéma d'Eustache. Comme une sorte de bilan en action de l'expérience La maman et la putain.GASTON a écrit :On est assez loin quand même du sublime La maman et la putain du même auteur.

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Solal a écrit :Non ce n'est pas exactement le principe. La première version est fictionnelle : Lonsdale incarne un personnage. La seconde se présente comme "documentaire" : ni le narrateur (l'écrivain Jean-Noël Picq), qui est censé avoir réellement vécu l'histoire, ni son cercle d'amis, ne sont des acteurs...GASTON a écrit :Une sale histoire, court-métrage de Jean Eustache (1977)


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