Punch Drunk Love (Paul Thomas Anderson - 2002)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
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- Mister Ironbutt 2005
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Prisonnier dans ses longs plans larges et son mouvement perpetuelle , cette "petite" histoire devient extrèmement irritante. Lorsque PTA choisis le format 90min, ça équivaut pour lui au court métrage de 15 minutes. En tout cas il n'y a pas plus d'idées à developper. Le couple Sandler/Watson n'a aucune alchimie, les scènes au téléphone font dans le prévisible et l'interminable. C'est effectivement très maitrisé formellement mais sans aucune chaleur et avec une inconséquence assez remarquable. Bref cet objet est un monument de surfait irritant, qui donnerai envie d'aller se défouler comme son personnage principal. Mais devant un truc qui sent autant la mort, ça ne serait pas "ivre d'amour".
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Ben dis donc tu n'y va pas avec le dos de la cuillière Brice !!
Ceci dit tout est vraiment histoire de perception car tout ce que tu écris ici sur le film je l'ai ressenti devant OldBoy alors que ce Punch Drunk Love m'enchante toujours autant à chaque vision.
Curieux tout ça !!
Ces deux films partagent une maitrise formelle épatante mais autant je marche à celui de Anderson autant celui de Chan Wook me laisse presque totalement froid.
Stefan
Ceci dit tout est vraiment histoire de perception car tout ce que tu écris ici sur le film je l'ai ressenti devant OldBoy alors que ce Punch Drunk Love m'enchante toujours autant à chaque vision.
Curieux tout ça !!
Ces deux films partagent une maitrise formelle épatante mais autant je marche à celui de Anderson autant celui de Chan Wook me laisse presque totalement froid.
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- Mister Ironbutt 2005
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Après avoir trouvé Boogie Nights irritant et Magnolia absolument grotesque, j'avais décidé de faire l'impasse sur ce Punch-Drunk Love. Puis l'occasion s'est présentée d'y jeter un oeil. La surprise a été de taille : je l'ai trouvé juste, inspiré et assez brillant. D'autant plus réussi qu'en dépit d'un dispositif encore une fois pachydermique et tape-à-l'oeil, le film parvient à se maintenir entre deux eaux, à la fois aérien et dépressif, libre et enserré dans ses troubles compulsifs. Contrairement aux précédents que je tiens pour des démonstrations de force vaines et pathétiques, celui-ci m'a semblé constituer une authentique introspection préférant l'implication pudique à la mise à distance clinquante (visée paradoxale des plans larges), l'échappée belle d'un affect tourmenté qui ne voit plus seulement dans le cinéma matière à se replier sur ses propres perceptions et à se glorifier de sa subjectivité, mais une issue à la claustrophobie, une manière d'inventer de nouveaux états sentimentaux. Un programme on ne peut plus respectable.
I would prefer not to
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J'adore ce film ...certains peuvent trouver le personnage d'Adam Sandler pathétique, moi je le trouve poignant et trés juste.Un film qui allie à la fois l'émotion, le malaise, la drolerie et la folie c'est rare et la réalisation de celui ci est vraiment réussi !
le meilleur role d'Adam Sandler, qui prouve par la même qu'il est loin de n'être qu'un bouffon !
J'adore
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- David O. Selznick
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Je m'associe aux louanges de Nutella, Bob, Stefan, phenryl et Solal.
Un des plus grands chocs visuels et émotionnels de l'année de sa sortie. J'en trépignait de bonheur lorsque les lumières se sont rallumées. Dès l'ouverture du film, ce qui nous est donné à voir est tellement singulier, quasiment avant-gardiste (je me demande même comment un tel ovni a pu être produit et livré), que j'étais conquis. Pour moi, c'est un vrai chef-d'oeuvre tellement à part que j'aurais du mal à trouver les mots pour en parler. Je pense qu'on peut le rejetter en bloc ou y adhérer fusionnellement, mais en tous ces on ne peut rester insensible devant cette proposition. J'ai personnellement trouvé le couple Watson/Sandler d'une grâce bouleversante.
Parmi les cinéastes apparus sur la scène américaine ces dix dernières années, Paul Thomas Anderson et Wes Anderson sont ceux dont l'oeuvre m'enthousiasme le plus. Je suis fan.
Un des plus grands chocs visuels et émotionnels de l'année de sa sortie. J'en trépignait de bonheur lorsque les lumières se sont rallumées. Dès l'ouverture du film, ce qui nous est donné à voir est tellement singulier, quasiment avant-gardiste (je me demande même comment un tel ovni a pu être produit et livré), que j'étais conquis. Pour moi, c'est un vrai chef-d'oeuvre tellement à part que j'aurais du mal à trouver les mots pour en parler. Je pense qu'on peut le rejetter en bloc ou y adhérer fusionnellement, mais en tous ces on ne peut rester insensible devant cette proposition. J'ai personnellement trouvé le couple Watson/Sandler d'une grâce bouleversante.
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« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
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- Mogul
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Bien que je n'avais pas du tout été convaincu par Magnolia, Punch Drunk Love m'a semblé réussir à représenter avec justesse la perception quasi autiste de Sandler. Anderson arrive à creer un climat intimiste (loin d'être froid) et original qui m'avait totalement captivé lorsque je l'avais vu en salle. La romance, fonctionnant plus comme un dialogue intérieur, me convainct également et je n'ai rien à reprocher aux acteurs.
Du tout bon
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Découvert tout récemment sur Canal et très agréable surprise. Je reposte vite fait mon avis du topic "notez les derniers films..." :
Une love story improbable où 2 adultes croisent l'amour au détour d'un piano et de boîtes de puddings.
Un mélange ennivrant de poésie et de romantisme formant une comédie au ton décalée empreint de fragilité et de folie. Le tout impeccablement mis en scène par un Paul Thomas Anderson particulièrement inspiré.
Emily Watson, superbe, frappe d'un grand boum le coeur d'un Adam Sandler désincarné mais terriblement attachant, qui montre que l'amour est bien la solution à tous les remèdes. Son personnage me touche tout particulièrement. Sans oublier les seconds rôles et le toujours impeccable Philip Seymour Hoffman.
Je précise que j'aime également tous les précedents films de PT Anderson.
Une love story improbable où 2 adultes croisent l'amour au détour d'un piano et de boîtes de puddings.
Un mélange ennivrant de poésie et de romantisme formant une comédie au ton décalée empreint de fragilité et de folie. Le tout impeccablement mis en scène par un Paul Thomas Anderson particulièrement inspiré.
Emily Watson, superbe, frappe d'un grand boum le coeur d'un Adam Sandler désincarné mais terriblement attachant, qui montre que l'amour est bien la solution à tous les remèdes. Son personnage me touche tout particulièrement. Sans oublier les seconds rôles et le toujours impeccable Philip Seymour Hoffman.
Je précise que j'aime également tous les précedents films de PT Anderson.
"Du chaos naît une étoile". Charles Chaplin
20 Films
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Un cas désespéré le briceBrice Kantor a écrit :Prisonnier dans ses longs plans larges et son mouvement perpetuelle , cette "petite" histoire devient extrèmement irritante. Lorsque PTA choisis le format 90min, ça équivaut pour lui au court métrage de 15 minutes. En tout cas il n'y a pas plus d'idées à developper. Le couple Sandler/Watson n'a aucune alchimie, les scènes au téléphone font dans le prévisible et l'interminable. C'est effectivement très maitrisé formellement mais sans aucune chaleur et avec une inconséquence assez remarquable. Bref cet objet est un monument de surfait irritant, qui donnerai envie d'aller se défouler comme son personnage principal. Mais devant un truc qui sent autant la mort, ça ne serait pas "ivre d'amour".
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- King of (lolli)pop
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Je rejoins l'avis de Brice en grande partie, et je me souviens d'une bande-son pompeuse au possible.
Sinon l'emploi du mot avant-gardiste est à utiliser avec précaution. Rien dans Punch-Drunk Love ne m'y semble associé, car il faudrait que le film ne ressemble à aucun autre ou qu'il soit en avance sur son temps. Dans les deux cas, je ne crois pas qu'il correspond à aucun des deux, puisqu'il est une tentative un projet de comédie musicale des années 50 adaptée aux années 2000. Aucune originalité là-dedans.
Sinon l'emploi du mot avant-gardiste est à utiliser avec précaution. Rien dans Punch-Drunk Love ne m'y semble associé, car il faudrait que le film ne ressemble à aucun autre ou qu'il soit en avance sur son temps. Dans les deux cas, je ne crois pas qu'il correspond à aucun des deux, puisqu'il est une tentative un projet de comédie musicale des années 50 adaptée aux années 2000. Aucune originalité là-dedans.
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- David O. Selznick
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Il ne ressemble à aucun autre.Jordan White a écrit :Sinon l'emploi du mot avant-gardiste est à utiliser avec précaution. Rien dans Punch-Drunk Love ne m'y semble associé, car il faudrait que le film ne ressemble à aucun autre ou qu'il soit en avance sur son temps. Dans les deux cas, je ne crois pas qu'il correspond à aucun des deux, puisqu'il est une tentative un projet de comédie musicale des années 50 adaptée aux années 2000. Aucune originalité là-dedans.
Du moins, c'est vraiment l'impression qu'il m'a faite, et ce dès la scène d'ouverture. Tout ce qui se produisait ensuite continuait à être totalement imprévisible (je parle ici aussi bien du récit que de sa mise en forme, les deux se rejoignant au fond parfaitement).
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Tout à fait je n'ai rien vu non plus qui y ressemble de prés ou de loin.Max Schreck a écrit :Il ne ressemble à aucun autre.Jordan White a écrit :Sinon l'emploi du mot avant-gardiste est à utiliser avec précaution. Rien dans Punch-Drunk Love ne m'y semble associé, car il faudrait que le film ne ressemble à aucun autre ou qu'il soit en avance sur son temps. Dans les deux cas, je ne crois pas qu'il correspond à aucun des deux, puisqu'il est une tentative un projet de comédie musicale des années 50 adaptée aux années 2000. Aucune originalité là-dedans.
quand à la bande son elle est exeptionnelle,le travail sur les bruitages est à tomber,et participe grandement à l'ambiance.
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Comme le dit Nutella, je ne vois pas en quoi une bande-son constituée majoritairement de sons métalliques et étranges en fait quelque chose de "pompeux" ??NUTELLA a écrit :Tout à fait je n'ai rien vu non plus qui y ressemble de prés ou de loin.Max Schreck a écrit : Il ne ressemble à aucun autre.
quand à la bande son elle est exeptionnelle,le travail sur les bruitages est à tomber,et participe grandement à l'ambiance.
On est quand même loin des fanfares à la Williams...