Richard Brooks (1912-1992)
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Brooks ne peut atteindre le niveau de Conrad (l'un de mes cinq écrivain préféré). Mais je trouve l'adaptation de Brooks très réussie. Un passionnant film d'aventures, où la complexité du personnage de Peter O'Toole se révèle justement par ces scènes d'action où il est prêt à tout sacrifier pour son idéal.Jeremy Fox a écrit :Autant le roman de Conrad Lord Jim est l'un des plus beaux de la littérature mondial autant l'adaptation de Brooks me semble un peu lourdeMias il faudrait que je le revoie
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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Je ne suis pas fou alors ! c'était bien réussi ?Roy Neary a écrit :Oh oui !Jeremy Fox a écrit :Autant le roman de Conrad Lord Jim est l'un des plus beaux de la littérature mondial autant l'adaptation de Brooks me semble un peu lourdeMais il faudrait que je le revoie
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Les Professionnels (The Professionals - 1966) de Richard Brooks
COLUMBIA
Avec Burt Lancaster, Lee Marvin, Robert Ryan, Claudia Cardinale
Scénario : Richard Brooks d’après Frank O’Rourke
Musique : Maurice Jarre
Photographie : Conrad J. Hall (Technicolor 2.35)
Un film produit par Richard Brooks pour la Columbia
Sortie USA : 02 novembre 1966
1917. Henry Fardan (Lee Marvin), un mercenaire qui a autrefois combattu au Mexique aux côtés de Pancho Villa, est recruté par J.W. Grant (Ralph Bellamy), un riche magnat du pétrole texan, afin de retrouver et ramener son épouse Maria (Claudia Cardinale) qui aurait été enlevée par un bandit mexicain du nom de Jesus Raza (Jack Palance) ; en échange, Fardan touchera une récompense alléchante, pas moins de 100.000 dollars. Pour l’aider dans sa mission, il recrute trois autres aventuriers, son ami Bill (Burt Lancaster), incorrigible coureur de jupons et expert en explosifs avec qui il s’est battu lors de la révolution mexicaine -durant laquelle ils ont même côtoyés Raza-, Jake (Woody Strode), un noir à la musculature imposante, tireur à l’arc émérite, ainsi que le peu loquace Hans (Robert Ryan), ex-maquignon qui aura pour tâche de s’occuper de leurs montures. Les voilà partis pour le campement de Raza dans une région désertique du Mexique où règne une chaleur étouffante. Après avoir échappés à plusieurs bandits prêts à les faire passer de vie à trépas, ils arrivent à bon port. Maria Grant est bien présente ; il n’y a plus qu’à la délivrer en faisant diversion car à 4 contre 150 les chances sont bien minces de s’en sortir vivants. L’audace de ces ‘professionnels va payer … mais pour quel résultat… ?!







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Excellent réalisateur auquel Patrick Brion a consacré un trés beau livre (dans la lignée de ceux sur le cinéma) que j'ai lu et donc re-découvert donc grace à lui...
Même si je n'accroche pas à tous ces films (tous ceux que j'ai vu du moins), il force mon admiration parce qu'il défend toujours son point de vu (dans des films aux scénarios solides qu'il a souvent retravaillé), il fait trés souvent passé des idéaux (politiques ou sociaux) dans ses histoires...
J'apprécie fortement sa contribution au genre que j'affectionne le plus, le western!
-Les professionnels.
-La dernière chasse.
-La chevauchée sauvage.
Même si je n'accroche pas à tous ces films (tous ceux que j'ai vu du moins), il force mon admiration parce qu'il défend toujours son point de vu (dans des films aux scénarios solides qu'il a souvent retravaillé), il fait trés souvent passé des idéaux (politiques ou sociaux) dans ses histoires...
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La Chevauchée sauvage (Bite the Bullet - 1975) de Richard Brooks
COLUMBIA
Avec Gene Hackman, James Coburn, Candice Bergen, Ben Johnson
Scénario : Richard Brooks
Musique : Alex North
Photographie : Harry Stradling Jr. (Metrocolor 2.35)
Un film produit par Richard Brooks pour la Columbia
Sortie USA : 25 juin 1975
Au début du 20ème siècle, un grand journal de Denver organise une éprouvante course d’endurance à cheval de plus de 1000 kilomètres à travers l’Ouest sauvage américain. Y prennent part une dizaine de concurrents pour tenter de remporter la coquette somme de 2000 dollars : parmi ceux-ci Sam Clayton (Gene Hackman), un cow-boy qui ne supporte pas que l’on maltraite les animaux ; Luke Matthews (James Coburn), ancien compagnon de Sam sur les champs de batailles et joueur invétéré qui a parié sur sa propre victoire ; Sir Harry Norfolk (Ian Bannen), un gentleman britannique qui aime les défis ; Carbo (Jan-Michael Vincent), une jeune tête brûlée présomptueuse et violente ; un cow-boy plus tout jeune (Ben Johnson) qui cherche avant tout la reconnaissance ; un paysan mexicain (Mario Arteaga) qui aurait besoin du gain de la victoire pour nourrir décemment sa famille ; Miss Jones (Candice Bergen), une ex-prostituée…. Devant traverser forêts, déserts, plaines et montagnes, les compétiteurs ne sont pas au bout de leur peine pour arriver à finir cette course exténuante et semée d’embuches…







- Beule
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Pas trop envie de développer pour ne pas faire trop de peine à Jeremy Fox, et surtout je n'en suis pas capable, mais Le cirque infernal ne me réconcilie guère avec le cinéma de Brooks. A dire vrai je n'ai même pas eu le courage d'aller jusqu'au bout tant j'ai trouvé le propos superficiel et le traitement daté. Incapable de me concentrer sur cette romance envahissante. Peut-être faut-il incriminer l'heure de diffusion tardive 

- Jeremy Fox
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On va dire que c'est çaBeule a écrit :Pas trop envie de développer pour ne pas faire trop de peine à Jeremy Fox, et surtout je n'en suis pas capable, mais Le cirque infernal ne me réconcilie guère avec le cinéma de Brooks. A dire vrai je n'ai même pas eu le courage d'aller jusqu'au bout tant j'ai trouvé le propos superficiel et le traitement daté. Incapable de me concentrer sur cette romance envahissante. Peut-être faut-il incriminer l'heure de diffusion tardive

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Jeremy Fox a écrit :On va dire que c'est çaBeule a écrit :Pas trop envie de développer pour ne pas faire trop de peine à Jeremy Fox, et surtout je n'en suis pas capable, mais Le cirque infernal ne me réconcilie guère avec le cinéma de Brooks. A dire vrai je n'ai même pas eu le courage d'aller jusqu'au bout tant j'ai trouvé le propos superficiel et le traitement daté. Incapable de me concentrer sur cette romance envahissante. Peut-être faut-il incriminer l'heure de diffusion tardive
Un tout petit peu le même avis que Beule...et la même heure tardive.
En outre je pense que la copie présentée était paticulièrement décourageante d'insuffisance de luminosité et de contraste, enfin moi, cela m'a dérangé car c'était ma première vision du film
Mais je suis allé jusqu'au bout, le moindre soupir de June Allyson étant pour moi incontournable!
Je crois que je suis amoureux

- Link Jones
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Graine de violence - Blackboard Jungle de Richard Brooks
Je viens de voir ma VHS enregistrée hier soir. Glenn Ford magistral. Film très efficace intelligent et toujours autant d'actualité. Ce film m'a renversé, Le choc du mois.
Vous en parlerez mieux que moi et j'attends vos commentaires avec impatience.
Je viens de voir ma VHS enregistrée hier soir. Glenn Ford magistral. Film très efficace intelligent et toujours autant d'actualité. Ce film m'a renversé, Le choc du mois.

Vous en parlerez mieux que moi et j'attends vos commentaires avec impatience.

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- Mister Ironbutt 2005
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Graine de Violence
Au vu du nom de Brooks (pas toujours léger) et de la mauvaise réputation du film, je ne m'attendais pas à un film aussi sympas. Bon alors certes, certains rebondissements et évolution de personnages, purement au service du démonstratif, sont toujours là pour énerver un peu (le coup du drapeau américain dans le final est même franchement ridicul), et la mise en scène honnète ne casse pas spécialement des briques... mais il y a là dedans une humanité et une générosité véritablement non feinte qui transparait continuellement à l'écran.
Même si ce "Blackboard Jungle" n'a plus l'impact qu'il a pu avoir autrefois, il y quelque chose qui reste toujours visible à l'écran, c'est à quel point ce fut un film important pour l'expression de la jeunesse, de la violence, mais aussi des relations interraciales. Ce qu'il y a de plus réussi et de plus remarquable ici, c'est la relation entre "Dadi'o" et Miller...
Et c'est là que les acteurs sont véritablements à applaudir, Glenn Ford et Sydney Poitier étant pour beaucoup dans la chaleur du film, tout comme Anne Francis (que j'adore décidemment) et le plus tourmenté Vic Morrow, assez touchant et juste (et il ressemble ici vraiment beaucoup à sa fille Jennifer Jason Leigh). Plus qu'à des produits comme "Esprit Rebelle" ou "The Substitute", on retrouve encore l'esprit de ce film vivant dans le "Boston Public" de David E. Kelley. C'est un classique à l'instar du tube de Bill Haley qui l'encadre.
4,5/6

Au vu du nom de Brooks (pas toujours léger) et de la mauvaise réputation du film, je ne m'attendais pas à un film aussi sympas. Bon alors certes, certains rebondissements et évolution de personnages, purement au service du démonstratif, sont toujours là pour énerver un peu (le coup du drapeau américain dans le final est même franchement ridicul), et la mise en scène honnète ne casse pas spécialement des briques... mais il y a là dedans une humanité et une générosité véritablement non feinte qui transparait continuellement à l'écran.
Même si ce "Blackboard Jungle" n'a plus l'impact qu'il a pu avoir autrefois, il y quelque chose qui reste toujours visible à l'écran, c'est à quel point ce fut un film important pour l'expression de la jeunesse, de la violence, mais aussi des relations interraciales. Ce qu'il y a de plus réussi et de plus remarquable ici, c'est la relation entre "Dadi'o" et Miller...
Et c'est là que les acteurs sont véritablements à applaudir, Glenn Ford et Sydney Poitier étant pour beaucoup dans la chaleur du film, tout comme Anne Francis (que j'adore décidemment) et le plus tourmenté Vic Morrow, assez touchant et juste (et il ressemble ici vraiment beaucoup à sa fille Jennifer Jason Leigh). Plus qu'à des produits comme "Esprit Rebelle" ou "The Substitute", on retrouve encore l'esprit de ce film vivant dans le "Boston Public" de David E. Kelley. C'est un classique à l'instar du tube de Bill Haley qui l'encadre.
4,5/6
