Hannah et ses soeurs (Woody Allen - 1986)
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Hannah et ses soeurs (Woody Allen - 1986)
Hannah and her sisters
Ce que je peut aimer sortir d'un film de Woody avec un mélange de rire et de larme sur le visage. Ca ne m'était jamais arrivé, si ce n'est devant mon Allen préferé : The Purple Rose of Cairo. Fin, drôle, intelligent, narrer avec humour, l'humour d'échavaudé des chapitres, des flash-backs, de dévoiler les pensées intimes des personnages, d'offrir à ce très beau casting des dialogues à la hauteur de leur talent, au travers de cette ambiance jazzy si propre à Woody. Entre les disputes conjugales, les qui pro quo, les phrases qui font mouche, les personnages et leurs évolutions,... tout me semble, dans ce film, faire office de point d'orgue artistique pour Allen. Alors que beaucoup de ces films, construits sur un schéma un peu similaires, me faisait toujours cet effet mi-figue mi-raisin (intelligent, drôle, brillant, mais pas toujours passionnant et un peu trop centré sur ces reparties), cette merveille d'un sensibilité rare emporte tout, avant de se finir, après question existentielles, remises en questions et engueulades psychanalitiques de toute sorte, sur une dernière phrase qui donne envie de dévorer la vie.
Juste beau.
De Allen vous me conseillez encore quoi qui pourrait me plaire au vu de mes goûts, sachant que :
J'aime bien Annie Hall mais la seconde partie m'emmerde.
J'aime bien Manhattan mais je ne m'en souviens plus énormément.
Je vénère The Purple Rose of Cairo
J'adore Radio Days
J'apprécie, sans plus, Manhattan Murder Mystery
J'aime beaucoup Mighty Aphrodite
Je trouve Everyone Says I Love You très sympa.
J'ai du mal (peu de souvenir) avec Deconstructing Harry
Je n'aime pas Celebrity
J'aime beaucoup Sweet and Lowdown
J'aime bien Small Time Crooks
Et je me suis endormis devant cette montagne d'inintérêt qu'est The Curse of the Jade Scorpion
Voilà
Ce que je peut aimer sortir d'un film de Woody avec un mélange de rire et de larme sur le visage. Ca ne m'était jamais arrivé, si ce n'est devant mon Allen préferé : The Purple Rose of Cairo. Fin, drôle, intelligent, narrer avec humour, l'humour d'échavaudé des chapitres, des flash-backs, de dévoiler les pensées intimes des personnages, d'offrir à ce très beau casting des dialogues à la hauteur de leur talent, au travers de cette ambiance jazzy si propre à Woody. Entre les disputes conjugales, les qui pro quo, les phrases qui font mouche, les personnages et leurs évolutions,... tout me semble, dans ce film, faire office de point d'orgue artistique pour Allen. Alors que beaucoup de ces films, construits sur un schéma un peu similaires, me faisait toujours cet effet mi-figue mi-raisin (intelligent, drôle, brillant, mais pas toujours passionnant et un peu trop centré sur ces reparties), cette merveille d'un sensibilité rare emporte tout, avant de se finir, après question existentielles, remises en questions et engueulades psychanalitiques de toute sorte, sur une dernière phrase qui donne envie de dévorer la vie.
Juste beau.
De Allen vous me conseillez encore quoi qui pourrait me plaire au vu de mes goûts, sachant que :
J'aime bien Annie Hall mais la seconde partie m'emmerde.
J'aime bien Manhattan mais je ne m'en souviens plus énormément.
Je vénère The Purple Rose of Cairo
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J'aime beaucoup Mighty Aphrodite
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- Errm. Do you want to put another meeting in?
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- May as well. Errm. And then when nothing comes in, just phone you up and cancel it.
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Hannah et ses soeurs est mon Allen préféré, j'aime beaucoup Maudite Aphrodite, et également Coups de feu sur Broadway.Johnny Doe a écrit :Hannah and her sisters
Ce que je peut aimer sortir d'un film de Woody avec un mélange de rire et de larme sur le visage. Ca ne m'était jamais arrivé, si ce n'est devant mon Allen préferé : The Purple Rose of Cairo. Fin, drôle, intelligent, narrer avec humour, l'humour d'échavaudé des chapitres, des flash-backs, de dévoiler les pensées intimes des personnages, d'offrir à ce très beau casting des dialogues à la hauteur de leur talent, au travers de cette ambiance jazzy si propre à Woody. Entre les disputes conjugales, les qui pro quo, les phrases qui font mouche, les personnages et leurs évolutions,... tout me semble, dans ce film, faire office de point d'orgue artistique pour Allen. Alors que beaucoup de ces films, construits sur un schéma un peu similaires, me faisait toujours cet effet mi-figue mi-raisin (intelligent, drôle, brillant, mais pas toujours passionnant et un peu trop centré sur ces reparties), cette merveille d'un sensibilité rare emporte tout, avant de se finir, après question existentielles, remises en questions et engueulades psychanalitiques de toute sorte, sur une dernière phrase qui donne envie de dévorer la vie.
Juste beau.
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J'aime bien Annie Hall mais la seconde partie m'emmerde.
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
Erwin Panofsky
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Manhattan est incontestablement un de ses plus beaux films, le plus abouti (formellement, musicalement, dialoguement, interprétationnellement), tout comme Annie Hall qui l'a précédé (ce dernier en couleur, l'autre en N/B)Johnny Doe a écrit :De Allen vous me conseillez encore quoi qui pourrait me plaire au vu de mes goûts, sachant que :
J'aime bien Annie Hall mais la seconde partie m'emmerde.
J'aime bien Manhattan mais je ne m'en souviens plus énormément.
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J'aime beaucoup aussi l'ambiance années 30 de Coups de feu sur Broadway, avec un Chazz Palminteri excellent (mais aussi John Cusack, Dianne West, et une très belle histoire sur la création et le théâtre.
Deconstructing Harry est super drôle
Et mon préféré : Oedipus Wreck, qui est le troisième sketch de New York Stories (les autres sont de Coppola et Scorsese), très rigolo et soudainement très émouvant (ce sublime très long plan où Woody mange une banane et qui rend infiniment triste)...
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
Mes films du mois...
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Au vu de tes ressentis sur les films, je te conseillerais :Johnny Doe a écrit : De Allen vous me conseillez encore quoi qui pourrait me plaire au vu de mes goûts, sachant que :
J'aime bien Annie Hall mais la seconde partie m'emmerde.
J'aime bien Manhattan mais je ne m'en souviens plus énormément.
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Broadway Danny Rose, Comédie érotique d'une nuit d'été, Crimes et délits, Zelig, Alice, et les plus graves : Une autre femme, Intérieurs et Maris et femmes.
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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+1. On en parle pas souvent (z2 où es-tu), mais c'est l'un de ses 5 meilleurs films, même si certains y voient un énorme trip plus narcissique que d'habitude.takezo a écrit :Mon préféré reste Stardust Memories. Je trouve la photo et la plupart des plans de ce film magnifique.
Puissant, corrompu et menteur
You two do make a charming couple though, you're both, what's the expression, damaged goods.
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Pas plus narcissique mais sans doute plus intime. Il touche à toute une part de lui-même qui n'etait traité qu'en surface dans les autres films. Le long plan magnifique sur le visage de Charlotte Rampling avec la musique de Satchmo en fond est un moment rare dans le cinéma d'Allen.John Constantine a écrit :+1. On en parle pas souvent (z2 où es-tu), mais c'est l'un de ses 5 meilleurs films, même si certains y voient un énorme trip plus narcissique que d'habitude.takezo a écrit :Mon préféré reste Stardust Memories. Je trouve la photo et la plupart des plans de ce film magnifique.
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Disons qu'on a pu tiquer à le voir incarner un cinéaste marrant voulant à tout prix être pris au sérieux (après Intérieurs), en se faisant son propre 8 1/2. Mais j'adore le film.takezo a écrit :Pas plus narcissique mais sans doute plus intime.John Constantine a écrit :+1. On en parle pas souvent (z2 où es-tu), mais c'est l'un de ses 5 meilleurs films, même si certains y voient un énorme trip plus narcissique que d'habitude.
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Hannah et ses soeurs (Woody Allen, 1986)
J'en profite, j'ai cherché un peu partout sur l'ami Woody sur le forum sans toutefois trouver de topic consacré a ce film, donc je me lance...
Hannah et ses soeurs (1986)
Je poursuis mon cycle Woody Allen entamé précédemment et je tombe donc sur ce film.
Une fois de plus, Woody réalise un grand film et surprend agréablement en adoptant la narration de ses personnages, leurs ressentis par le biais de la voix-off tout en enchevêtrant les destins croisés de 3 soeurs (Hannah --Mia Farrow--, Lee --Barbara Hershey, sublime-- et Holly --Dianne Wiest) et de leurs proches, maris (Michael Caine, tout de finesse et de subtilité ainsi que Max Von Sydow) comme ex (et nous retrouvons d'ailleurs Woody dans ce rôle de névrosé hypocondriaque qui gesticule partout tout en trouvant paradoxalement l'un de ses meilleurs rôles, sombre et assagi avec le personnage de Mickey, ancien mari de Hannah).
Si le film est comme souvent chez Woody une déclaration d'amour à New York, sa ville (cette fois, on a droit aux "rues sombres et éclairées au néon" ainsi que des passages dans Central Park), c'est aussi pour lui, l'occasion de retrouver l'un de ses thèmes de prédilection à travers les relations de ces couples qui se font et se défont, par envie, par amour. Et notre New-Yorkais adoré de découper le film en autant de chapitres aux titres se résumant à une phrase, presque une synthèse de ce qui va suivre (je pense à cette phrase de Tolstoï reprise justement : "La seule vérité que l' Homme soit capable de saisir, c'est que la vie est dénuée de sens"), que celà puisse être comique ou désabusé.
Woody déplace uniquement ses névroses sur son personnage mais bien avant Match Point, on ressent soudain une crainte certaine à l'image de la scène de tentative de suicide de son personnage...
Auparavant, il aura cherché un sens à sa vie du côté de la foi (les scènes où Allen désire changer de religion pour le salut de son âme sont tout bonnement hilarantes) avant de revenir au cinéma, éternel créateur d'illusions qui guérissent ou détruisent pour retrouver goût à la vie devant la magie des....Marx Brothers.
Le film commence sur un repas de Noël (enfin Thanksgiving...) avec la famille au complet pour se terminer deux ans plus tard, sur un autre repas de fin d'année en famille, l'occasion pour tous de prendre les bilans et d'aller de l'avant pour de nouvelles vies avec les décisions et les conséquences prises. Mickey reprend goût à la vie et sort avec Holly qui reprend confiance en elle-même en écrivant des livres inspirés de sa vie ou de celle de ses proches (un parallèle avec Woody et ses films ?), tandis que Elliot (Michael Caine) après s'être brièvement adonné à l'adultère avec Lee prend conscience lentement qu'il aime quand même Hannah et reviendra vers elle, néanmoins marqué pour toujours par sa brève liaison avec la soeur d'Hannah.
Woody ne donne aucune morale, il met juste en scène avec tendresse, humour et mélancolie, des moments personnels qui peuvent arriver à n'importe qui et signe au final l'un de ses meilleurs films. L'un de ses plus personnels aussi j'ai l'impression.
Hannah et ses soeurs (1986)
Je poursuis mon cycle Woody Allen entamé précédemment et je tombe donc sur ce film.
Une fois de plus, Woody réalise un grand film et surprend agréablement en adoptant la narration de ses personnages, leurs ressentis par le biais de la voix-off tout en enchevêtrant les destins croisés de 3 soeurs (Hannah --Mia Farrow--, Lee --Barbara Hershey, sublime-- et Holly --Dianne Wiest) et de leurs proches, maris (Michael Caine, tout de finesse et de subtilité ainsi que Max Von Sydow) comme ex (et nous retrouvons d'ailleurs Woody dans ce rôle de névrosé hypocondriaque qui gesticule partout tout en trouvant paradoxalement l'un de ses meilleurs rôles, sombre et assagi avec le personnage de Mickey, ancien mari de Hannah).
Si le film est comme souvent chez Woody une déclaration d'amour à New York, sa ville (cette fois, on a droit aux "rues sombres et éclairées au néon" ainsi que des passages dans Central Park), c'est aussi pour lui, l'occasion de retrouver l'un de ses thèmes de prédilection à travers les relations de ces couples qui se font et se défont, par envie, par amour. Et notre New-Yorkais adoré de découper le film en autant de chapitres aux titres se résumant à une phrase, presque une synthèse de ce qui va suivre (je pense à cette phrase de Tolstoï reprise justement : "La seule vérité que l' Homme soit capable de saisir, c'est que la vie est dénuée de sens"), que celà puisse être comique ou désabusé.
Woody déplace uniquement ses névroses sur son personnage mais bien avant Match Point, on ressent soudain une crainte certaine à l'image de la scène de tentative de suicide de son personnage...
Auparavant, il aura cherché un sens à sa vie du côté de la foi (les scènes où Allen désire changer de religion pour le salut de son âme sont tout bonnement hilarantes) avant de revenir au cinéma, éternel créateur d'illusions qui guérissent ou détruisent pour retrouver goût à la vie devant la magie des....Marx Brothers.
Le film commence sur un repas de Noël (enfin Thanksgiving...) avec la famille au complet pour se terminer deux ans plus tard, sur un autre repas de fin d'année en famille, l'occasion pour tous de prendre les bilans et d'aller de l'avant pour de nouvelles vies avec les décisions et les conséquences prises. Mickey reprend goût à la vie et sort avec Holly qui reprend confiance en elle-même en écrivant des livres inspirés de sa vie ou de celle de ses proches (un parallèle avec Woody et ses films ?), tandis que Elliot (Michael Caine) après s'être brièvement adonné à l'adultère avec Lee prend conscience lentement qu'il aime quand même Hannah et reviendra vers elle, néanmoins marqué pour toujours par sa brève liaison avec la soeur d'Hannah.
Woody ne donne aucune morale, il met juste en scène avec tendresse, humour et mélancolie, des moments personnels qui peuvent arriver à n'importe qui et signe au final l'un de ses meilleurs films. L'un de ses plus personnels aussi j'ai l'impression.
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Tiens c'est marrant c'est un peu ce que je pense. J'aime beaucoup ce film, comme tous les Woody, mais je ne vois pas ce qu'il a de vraiment spécial par rapport à d'autres de ses films. Il représente même pour moi le Woody Allen de base que se représente le spectateur lambda, où ça parle beaucoup, et où il ne se passe pas grand'chose.SuperBouffon a écrit :J'ai lu dans une interview récente qu'Allen ne considérait "Hannah et ses soeurs" que comme un film de routine et ne comprenait pas l'enthousiasme public et critique qu'il suscitait...
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- Laughing Ring
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Tiens, il a 3 oscars ce Woody très basique au fait...
M'enfin je sais pas, je l'ai trouvé quand même un peu plus différent que d'autres Woody de base. Pas de scènes poignantes comme dans Broadway Danny Rose ou Manhattan (voire Ombres et Brouillard) mais il y a un petit quelque chose qui m'a touché bien plus que d'autres (je pense à "excrocs mais pas trop" que je n'ai que moyennement aimé)...
M'enfin je sais pas, je l'ai trouvé quand même un peu plus différent que d'autres Woody de base. Pas de scènes poignantes comme dans Broadway Danny Rose ou Manhattan (voire Ombres et Brouillard) mais il y a un petit quelque chose qui m'a touché bien plus que d'autres (je pense à "excrocs mais pas trop" que je n'ai que moyennement aimé)...
- Watkinssien
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C'est clair Hannah and her sisters est une oeuvre majeure de Woody Allen.
Rien de basique, le film contracte comédie et drame psychologique avec un équilibre miraculeux. L'intelligence des situations, les décors new-yorkais, les comédiens excpetionnels, la hantise de la mort et la conjonction parfaite de tout type de névroses font de ce film une variation superbe et brillante sur l'être et ses angoisses.
Rien de basique, le film contracte comédie et drame psychologique avec un équilibre miraculeux. L'intelligence des situations, les décors new-yorkais, les comédiens excpetionnels, la hantise de la mort et la conjonction parfaite de tout type de névroses font de ce film une variation superbe et brillante sur l'être et ses angoisses.
Mother, I miss you