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[batfunk]

City Hunter ( 1987)



Ami(e) féministe ou farouche partisan(e) du #metoo, passe ton chemin ! City hunter(Nicky Larson en vf) raconte en effet les aventures de Ryo Saeba. Homme de main et tireur d'élite, c'est un pervers(hentaï) et harceleur sexuel patenté,(attouchements compris) qui ne choisit que des jolies femmes comme clientes, dans le but d'assouvir son érection("mokkori", d'ailleurs visible dans le manga original ). Voilà, ça c'est fait

Alors me direz vous, quel est l'intérêt de suivre les aventures de ce délinquant sexuel notoire, sexiste, dinosaure d'une autre époque ? Parce que ce portrait à charge doit être nuancé:
Ryo, c'est avant tout le chevalier médiéval, défenseur de la veuve et de l' orphelin, dans un Japon urbain lugubre et corrompu. Si la cause est juste, il y va, belle cliente ou non.
Pervers ? Sans aucun doute.mais son assistante Kaori, au look de garçon manqué, veille. Défenseuse de la gent feminine, elle pulvérise Ryo d'énormes coups de massue au moindre geste déplacé. Ryo est en rut, mais n'arrive presque jamais à ses fins.Ryo, c'est Jean Claude Dusse dans le corps de Belmondo

Et c'est là le charme principal de la série, City hunter est avant tout un hilarant Cartoon à la Tex Avery, où le loup se ferait martyriser physiquement à longueur d'épisodes par ses proies. Est ce suffisant pour en faire un classique ? Non.
City hunter, c'est aussi une comédie romantique. Kaori, sous ses airs de justicière féministe en chemises 80's(atroces), ne trompe personne. Cette volonté farouche d'interdire à Ryo tout contact avec une autre femme, ne serait ce pas de la jalousie ? Et que dire du fait qu'ils vivent dans le même appartement ? Vous avez dit screwball comedy ?
City Hunter, c'est en plus un excellent anime d'action. Cascades, poursuites, gunshots spectaculaires, avec une animation d'excellente facture pour un anime des années 80.Certes,Ryo est invincible but Who cares ?

City hunter, c'est enfiin des histoires très variées (avec quelques fillers), des personnages secondaires ultra attachants, qui se dévoilent par petites touches au fil des épisodes.

Pour conclure, cette première saison de 51 épisodes, pour peu que l'on resitue l'anime dans son époque, est le parfait mix de' comédie, de romance et d'action
Le divertissement ultime, quoi

Ps:la version Blu-ray(saison 1 complète) éditée par Discotek est, une nouvelle fois, irréprochable :sous titre anglais, copie immaculée, couleurs splendides et... Zone Europe compatible. Cher(IMPORT) mais oubliez le coffret dvd français, c'est le jour et la nuit.

Pss:les musiques sont encore époustouflantes, notamment le premier opening, un bijou city pop.!

Mokkori time !

8/10

[batfunk]

Fans d'animes, juste pour vous signaler que la première saison de Héros de la Galaxie : Die Neue These,le remake 2018 de Legend of the Galactic Heroes (Ginga_Eiyuu_Densetsu)(1988), le chef d'œuvre space opera , est dispo sur Amazon Prime
S'ils ont juste modernisé le dessin et l'animation, corrigé les défauts mineurs, notamment une représentation très désuète des femmes, on tient un bijou...

Stay tuned !

[batfunk]

Les Héros de la Galaxie:Die neue These(Saison 1)(2018) Amazon Prime



Synopsis:Dans un futur lointain, l’Humanité a conquis et colonisé l’espace, ouvrant ainsi la voie à de nouveaux territoires et de nouveaux états.

Parmi ces derniers, l’Alliance des Planètes Libres et l’Empire Galactique se font la guerre depuis de très nombreuses années. La lutte dure depuis si longtemps qu’il est désormais impossible de savoir ce qui l’a déclenchée.

Nous suivons désormais l’affrontement entre deux éternels rivaux : Yang Wen Li, combattant pour l’Alliance, et Reinhard von Lohengramm, défendant les intérêts de l’Empire.

Attention, reboot d'un chef d'œuvre des années 80!

1)Pour ceux qui ne connaissent pas l'original,(pour les autres, passer à la 2ème partie) les Héros de la Galaxie est un space-opéra fleuve(110 épisodes de 25 mn) qui se démarquait par son ton résolument adulte et nuancé, des personnages attachants, très bien développés et une réflexion humaniste remarquable sur les notions de démocratie et de dictature éclairée, avec un fort fond antimilitariste et un cadre proche de celui des guerres napoléoniennes.

Yang Wen Li, le héros du camp démocrate, est un anti héros traditionnel:c'est un citoyen lambda, homme humble, doué pour la tactique miltaire, qui ne souhaite rien d'autre que de quitter l'armée pour retourner à sa passion, l'Histoire. Mais son sens du devoir envers ses hommes l'oblige à se battre.
Reinhard von Lohengramm, lui, est un jeune noble du Reich, un nouveau Napoléon, ,un génie militaire lui aussi, mu par une ambition sans limites et d'une confiance proche de l'arrogance. Il ne jure que par le mérite et méprise l'indolence et l'immoralité de sa classe sociale

2)Alors qu'elles sont les qualités et défauts de ce reboot ?
Sa principale qualité, c'est de ne pas avoir touché à l'intrigue principale, qui est exactement la même que l'originale,. Pourquoi modifier ce qui est quasi parfait ?
Du coup, le reboot se contente d' une mise à jour du visuel et de l'animation. Produite par les studios IG(Psycho Pass, L'attaque des Titans, Vinland, Saga), on retrouve un dessin lumineux et très coloré et une animation de meilleure qualité...
Oui, mais voilà, I.G,c'est aussi l'utilisation controversée d'animations 3D dans des dessins 2D.. D'habitude, celà ne m'a jamais gêné, mais je dois reconnaître que son intégration ici n'est pas vraiment réussie, car trop visible, notamment à cause de textures vraiment trop sommaires..

Il est vrai que les batailles comprennent des milliers de vaisseaux...
Autre souci, un design des personnages trop générique(même ovale des visages, là où les personnages étaient immédiatement identifiables dans l'original:


Weng-li, le brun avec le béret t à gauche dans l'original, avec sa machoire plus carrée, fait effectivement plus "prolétaire" que son adversaire noble.

Différences cosmétiques sans importance me direz vous ? Et vous avez raison.
Non, le principal défaut de ce reboot, c'est d'avoir coupé dans le gras pour une meilleure lisibilité de l'intrigue principale et l'objectif est atteint. Mais le gras dans l'original, c'est le background des personnages et leurs interactions(dialogues intimistes, blagues, disputes).
Du coup, certaines scènes clefs sont rushées:lors de l'évacuation d'EL Facil, Weng li ne donne que quelques ordres(2mn en tout) là où l'original consacrait un épisode complet de 25 mn.
Idem pour sa relation filiale avec son pupille:un plan pour montrer son arrivée, et le plan suivant, le pupille cuisine joyeusement pour son tuteur comme s'il était là depuis des années...
Dernier exemple, l'historique du conflit entre L'alliance et le Reich:le reboot pose le cadre en 2mn dans le premier épisode, Efficace certes. Mais l'original lui consacre deux épisodes complets,, façon Fondation d'Asimov en plein milieu de la saison... La profondeur du propos est tout autre...
Ce manque de profondeur des personnages est aussi malheureusement accentué par un doublage correct, mais clairement plus monocorde que l'original.

En conclusion, si vous êtes allergiques au design vieillot des années 80,ce reboot est le meilleur moyen de découvrir ce qui est probablement le meilleur anime space opéra de l'histoire, un modèle de S. F adulte et intelligente. Pour les autres, La légende des Héros Galactiques(Ginga eiyū densetsu) reste le modèle indépassable et est facilement disponible en streaming sur le net !

7/10

[harry]

Pss:les musiques sont encore époustouflantes, notamment le premier opening, un bijou city pop.!

Get Wild en ending c'est pas degueu non plus.

[batfunk]

Pss:les musiques sont encore époustouflantes, notamment le premier opening, un bijou city pop.!

Get Wild en ending c'est pas degueu non plus.

C'est pas degueu mais j'aime moins. Le mélange guitare /synthés a vieilli et le refrain martelé n'est pas des plus mélodiques...

[innaperfekt_]

En plein visionnage de l'édition BR de Yū Yū Hakusho, je suis dans un pied total.



Les images sont incroyables. Ce grain et ce cachet typiquement 90's est un pur bonheur visuel. Gamin, j'avais lu quelques tomes dans la bibliothèque de mon frère. Pareil pour Hunter X Hunter, sans réellement aller au bout des histoires. Mais Togashi m'impressionnait déjà dans son style si urgent, instantané, féroce. Le tout étant aussi mêlé avec une forme de classicisme narratif dans le scénario mais où les défauts et les failles des héros font toute leur humanité aussi. Yusuke est écrit et dessiné avec un charisme fou et les sentiments de toute cette galerie de personnages attachants résonnent encore plus dans cette version animée. J'avais vraiment du mal à revenir aux mangas en prenant de l'âge et je suis heureux que Yū Yū Hakusho m'ait rattrapé, saisi dans un espace forcément nostalgique mais apprécié pour l'universalité d'histoires extraordinaires et d'images magnifiques.

Du coup, je suis vraiment à la recherche d'animés similaires dans des ré-éditions aussi belles. Je pense m'atteler à Slam Dunk après.

[Mama Grande!]

En plein visionnage de l'édition BR de Yū Yū Hakusho, je suis dans un pied total.



Les images sont incroyables. Ce grain et ce cachet typiquement 90's est un pur bonheur visuel. Gamin, j'avais lu quelques tomes dans la bibliothèque de mon frère. Pareil pour Hunter X Hunter, sans réellement aller au bout des histoires. Mais Togashi m'impressionnait déjà dans son style si urgent, instantané, féroce. Le tout étant aussi mêlé avec une forme de classicisme narratif dans le scénario mais où les défauts et les failles des héros font toute leur humanité aussi. Yusuke est écrit et dessiné avec un charisme fou et les sentiments de toute cette galerie de personnages attachants résonnent encore plus dans cette version animée. J'avais vraiment du mal à revenir aux mangas en prenant de l'âge et je suis heureux que Yū Yū Hakusho m'ait rattrapé, saisi dans un espace forcément nostalgique mais apprécié pour l'universalité d'histoires extraordinaires et d'images magnifiques.

Du coup, je suis vraiment à la recherche d'animés similaires dans des ré-éditions aussi belles. Je pense m'atteler à Slam Dunk après.

Sans ta critique je ne me serais certainement pas penché dessus: ado j'avais lu un tome du manga sans vraiment être captivé, et 112 épisodes de shônen, je craignais de ne pas avoir la patience. Franchement, la qualité de ces anime est souvent très moyenne, et quand on retire le cachet nostalgie, il ne reste plus grand chose. Du moins, pas de quoi tenir en haleine sur plus de 100 épisodes.

Et là, surprise totale, je n'en suis qu'à 15 épisodes mais je suis en kiff
Déjà, la qualité de l'animation. Et oui, autant enfant on ne fait pas très attention, autant la qualité aléatoire des épisodes de certaines séries cultes peut rebuter un peu ensuite. Ici, le travail effectué par le mythique Studio Pierrot me semble bien au-dessus du travail de la Toei sur ce type de séries: le character design est régulier, les effets spéciaux réussis, les couleurs vives... Tout en gardant la patine des années 90. Regarder Yuyu Hakusho aujourd'hui, c'est un peu comme revoir ses souvenirs de cette époque, mais sans les altérer. Que ce soit en termes de qualité visuelle comme d'univers, il y a tout ce que l'on a aimé lorsque l'on découvrait émerveillé les productions du Soleil Levant: des scènes d'action captivantes, des couleurs vives, un mélange de vie quotidienne dépaysante et de folklore, du surnaturel. Le héros Yusuke est de plus vraiment réussi, surtout si l'on est un peu lassé des héros typiques de shônen naïfs: ici, on est dans le bad boy dilettante au grand coeur, avec des problèmes sociaux, qui cherche (en apparence) le kiff avant la justice. Il donne à la série une classe, une décontraction qui le rend attachant.
Alors comme j'ai regardé les 25 premiers épisodes de Hunter x Hunter (2011), une comparaison s'impose forcément: on retrouve déjà dans cette première oeuvre le goût de Togashi pour les épreuves et les énigmes. En effet, plusieurs fois Yusuke devra gagner une confrontation insolite par la ruse, avant d'utiliser la force (qu'il utilisera quand même pas mal). Le tournoi de Genkai peut même être vu comme un avant-goût de l'examen de hunter. Ici, Togashi reste sur un terrain plus balisé, avec les combats surnaturels alors à la mode, là où HxH laissera la voie libre à une imagination plus débridée. Cependant, à titre personnel, j'ai du mal avec HxH. Tout d'abord, Gon en héros de shônen naïf quasi invincible et prêt à tout pour ses amis m'insupporte. Et puis, son univers purement fantaisiste, où l'auteur laisse son imagination en roue libre, me laisse un peu sur le carreau, comme s'il me manquait un liant, quelque chose pour me le rendre familier et m'y immerger. Enfin, HxH est un titre que je trouve souvent malsain et amoral, où tout n'est que cruauté, et où Gon voit tout passer sans que cela semble l'affecter. Je préfère donc largement le monde de Yuyu Hakusho, plus quotidien et donc plus abordable pour moi, plus humain.

Il me reste encore beaucoup d'épisodes, et on n'est pas à l'abri d'une baisse de qualité, mais pour le moment whaou

[Papus]

Je trépigne de découvrir l'adaptation d'un, si ce n'est LE, des manga que je préfère, L'Atelier des sorciers.
Va falloir que je reprenne un abo Crunchyroll (sauf si quelqu'un veut faire tourner )

[Shinji]

Le créateur entre autres des cultes Cowboy Bebop et Samurai Champloo, Shinichiro Watanabe, revient avec la série d'animation Lazarus qui semble davantage ciblée pour le marché US, avec d'ailleurs le cascadeur Chad Stahelski (les John Wick) qui s'est occupé des séquences d'action.

Après qu'un médicament révolutionnaire se révèle être trois ans plus tard une bombe à retardement qui menace de décimer la population mondiale, une équipe de cinq agents est montée pour retrouver son créateur qui a disparu de la circulation.

J'ai un peu de mal avec le chara-design, mais ça a l'air prometteur.

Pour l'instant, c'est visible via la chaîne payante Max.

[Papus]

Oui dispo du coup avec Abo canal+