Je laisse à d'autres le soin d'en dire davantage sur la plus connue des quatre soeurs Poliakoff.
En attendant, ceux et celles qui ne connaissent que deux ou trois choses à son sujet pourront bientôt l'entendre longuement évoquer ses multiples vies, passions et combats puisque France Culture lui consacrera une Nuit rêvée dans la nuit du samedi au dimanche 12/13 avril de minuit à 6h30 du matin.
Il sera question de théâtre, de musique (avec bien sûr l'évocation du poète/chanteur Vladimir Vissotsky) et de littérature au moins autant que de cinéma (et donc - peut-être - de Godard mais plus certainement de Tarkovski dont elle fut très proche au cours de ses dernières années d'exil).

Marina Vlady dans l'un de ses plus jolis rôles : l'Adorable menteuse de Michel Deville (1962)
où elle partagea l'affiche avec deux autres franco-russes : Macha Meril et Michel Vitold
Le lit conjugal de Marco Ferreri (1963) où elle use de sa "sensuelle mollesse" le pauvre (

Deux ou trois choses que je sais d'elle de Jean-Luc Godard (1967) en égérie du combat - perdu d'avance - contre la société de consommation et la civilisation du cul
Que la fête commence de Bertrand Tavernier (1976) où elle irradie de malice mutine, donnant tout son sens politique au "dessous de table"

Et, pour le fun, Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil de Jean Yanne (1972) où elle est l'épouse délaissée du radio-industriel Bernard Blier (notons au passage qu'aucune comédienne ne peut mieux qu'elle incarner l'ennui conjugal)

Pardon de zapper La princesse de Clèves qui n'est tout de même pas un chef-d'oeuvre bien qu'immédiatement associé à son nom.