Classement des sorties Cinéma/VOD 2025

[Alibabass]

Je crois que le documentaire approche de 85 copies en France, via le succès modeste de Pacifiction. Mais tout cela reste fragile : dans mon cinéma A&E, l'affiche du film est caché hors de la route principale pour ne pas faire de vague. Sujet, toussa, réseaux Antispécisme. Mais Albert Serra n'est pas là pour faire un documentaire structuré sur un sujet. C'est un Thriller métaphysique sévère, qui tient uniquement des combats, à la vie à la mort, du taureau à l'humain. C'est fascinant, désarmant, ambiguë.

[Lohmann]

Je crois que le documentaire approche de 85 copies en France, via le succès modeste de Pacifiction. Mais tout cela reste fragile : dans mon cinéma A&E, l'affiche du film est caché hors de la route principale pour ne pas faire de vague. Sujet, toussa, réseaux Antispécisme. Mais Albert Serra n'est pas là pour faire un documentaire structuré sur un sujet. C'est un Thriller métaphysique sévère, qui tient uniquement des combats, à la vie à la mort, du taureau à l'humain. C'est fascinant, désarmant, ambiguë.

A Paris je suis étonné de son excellente diffusion en salle, les affiches dans le métro, il surfe complètement ici sur le succès de Pacifiction.

[Alexandre Angel]

Je crois que le documentaire approche de 85 copies en France, via le succès modeste de Pacifiction. Mais tout cela reste fragile : dans mon cinéma A&E, l'affiche du film est caché hors de la route principale pour ne pas faire de vague. Sujet, toussa, réseaux Antispécisme. Mais Albert Serra n'est pas là pour faire un documentaire structuré sur un sujet. C'est un Thriller métaphysique sévère, qui tient uniquement des combats, à la vie à la mort, du taureau à l'humain. C'est fascinant, désarmant, ambiguë.

Le cinéma d'Albert Serra me titille. J'y viens lentement. Des images de Pacifiction, que je n'avais pas tellement aimé, se rappellent à mon souvenir. Je sais que je vais y revenir.
Logiquement, je suis mûr pour Tardes De Soledad mais manque de bol pour moi, si l'envie cinématographique est là, je dois dire que le sujet me rebute terriblement
Chez Hemingway, il passe..

[nunu]

Tardes de soledad - ??/10
C'est le film que j'attendais le plus depuis des mois. Mais je ne pourrai pas le noter pour le moment car les cinémas de Lille ne le sortent pas.
C'est incroyable et nul, une ville de cette taille sans cinéma indépendant - cf. articles dans Les Cahiers du Cinéma ou Les Inrocks. Il y a pourtant deux cinémas pseudo "art et essai", avec des programmateurs sympas mais pas engagés, sous l'emprise de leur propriétaire UGC qui leur impose de privilégier la rentabilité sur la valeur artistique. À Lille on ne sort pas les films de Lucrecia Martel, Pedro Costa ou (donc) Albert Serra, pour ne citer que des réalisateurs du monde ibérique - mon domaine de prédilection -, reconnus et adulés partout... sauf ici. Tardes de soledad a remporté la Coquille d'Or - plus grand prix du plus coté des festivals espagnols - et fait la couverture de Libération, ce n'est pas un obscur film pour initiés. Il y a quelqu'un pour me prêter un peu d'argent, que j'ouvre ma salle ?

Il passe a Dijon suivit d'une rencontre avec Emmanuel Burdeau.

[zemat]

Tardes de soledad - ??/10
C'est le film que j'attendais le plus depuis des mois. Mais je ne pourrai pas le noter pour le moment car les cinémas de Lille ne le sortent pas.
C'est incroyable et nul, une ville de cette taille sans cinéma indépendant - cf. articles dans Les Cahiers du Cinéma ou Les Inrocks. Il y a pourtant deux cinémas pseudo "art et essai", avec des programmateurs sympas mais pas engagés, sous l'emprise de leur propriétaire UGC qui leur impose de privilégier la rentabilité sur la valeur artistique. À Lille on ne sort pas les films de Lucrecia Martel, Pedro Costa ou (donc) Albert Serra, pour ne citer que des réalisateurs du monde ibérique - mon domaine de prédilection -, reconnus et adulés partout... sauf ici. Tardes de soledad a remporté la Coquille d'Or - plus grand prix du plus coté des festivals espagnols - et fait la couverture de Libération, ce n'est pas un obscur film pour initiés. Il y a quelqu'un pour me prêter un peu d'argent, que j'ouvre ma salle ?

Il n'y a pas que sur le cinéma espagnole qu'il y a des problèmes de distribution, "Aimer Perdre" n'est pas distribué sur tout le réseau UGC alors que c'était le film que j'attendais le plus cette semaine...

[Alibabass]

Message à caractère Informatif : Aimer Perdre, 2ème séance @ CGR Centre de Tours fin d'après-midi mercredi : 3 personnes dont 1 personne qui a quitté la salle au milieu de film.
Grosse bamboule ou quoi ?

[zemat]

Message à caractère Informatif : Aimer Perdre, 2ème séance @ CGR Centre de Tours fin d'après-midi mercredi : 3 personnes dont 1 personne qui a quitté la salle au milieu de film.
Grosse bamboule ou quoi ?

Bah, sans faire de généralité, pas trop le public des CGR non ?...
Je fais uniquement mon jugement sur la base de "Fils de Plouc".

[Flol]

Visiblement, UFO Distribution a galéré pour trouver des exploitants intéressés par le film (et il paraitrait que ce soit lié principalement à une scène en particulier, en rapport avec des toilettes...ceux qui ont vu le film voient probablement de quelle scène il s'agit).
Je l'ai vu en AP d'un petit festival, avec Q&A en fin de film avec les frères et 2 des comédiens du film, et je ne le regrette pas.

[Dunn]

En même temps vu l'ovni que c'est.

[Ballard73]

A bicyclette : 7/10
Un joli film documentaire, plein d'humanité, qui fait passer du rire aux larmes en quelques secondes. La scène chez la proprio de l'appartement en Allemagne m'a fait pleurer de rire, c'est pas si courant au ciné.
Bien sûr, on ne vient pas voir un film révolutionnaire sur le plan du scénario ou de la mise en scène, ce n'est pas l'objectif, mais on passe un bon moment et on se dit que tout est possible dans la vie, le pire comme le meilleur, donc...euh...carpe diem !

[Eusebio Cafarelli]

Le Joueur de go 6/10

Bien interprété, plastiquement assez beau, souvent en travellings terminés par des plans fixes (comme la main qui pose la pierre sur le goban), assez lent, mêlant trois histoires pour revisiter (un peu) le chanbara (on joue au go partout tout le temps dans le Japon médiéval, ce qu’on ne voyait pas d’habitude dans le cinéma japonais… à vérifier historiquement). Tous les codes sont là mais :
- des flash-backs (avec une image granuleuse et plus terne pour faire « c’est dans le passé) lourdement explicatifs + plusieurs fois des inclinaisons du plan (le trouble intérieur) surlignantes
- une fin

Spoiler (cliquez pour afficher)

très « feel good » : tout le monde est bienveillant et arrange tous les pbs

- un combat au sabre très Sword of doom un peu mou
- 3 intrigues : une traditionnelle vengeance du samouraï déchu trahi et injustement condamné; sa fille (qui tombe amoureuse en plus) qui se vend à la propriétaire d’une maison de geishas pour aider son père (le samouraï joueur de go) injustement accusé encore de vol (va-t-il rembourser sa dette à temps pour récupérer sa fille, hein, hein ?) : intrigue inutile à mon avis; la rencontre qui devient une relation d’amitié, de rivalité et un rapport maître-élève autour du jeu de go entre ce samouraï pauvre et un riche prêteur sur gages plus âgé (socialement un autre monde donc): c’est la 1e partie du film, avant la vengeance, et c’est la ligne de scénario la plus intéressante, qui aurait pu/dû être développée pour faire un grand film ou en tout cas un film plus profond que l’habituel développement sur le samouraï et son honneur.
Mais ça se regarde sans déplaisir.

[Kikunosuke]

Petite tentative de participer à ce fil. Du coup, je vais mettre en vrac tout ce que j'ai découvert des sorties de l'année.

La chambre d'à côté : 8/10 (film assez riche, un peu différent de ce que j'attends habituellement d'un Almodovar, très sophistiqué et assez beau)
Eephus : 7,5/10 (je crois qu'un match de baseball ressemble un peu à ça, un film sur la transition et la fin d'une époque, thème qui marche toujours aux US, même dans un style sundance)
La pie voleuse : 7/10 (découverte de Guédigian, un peu ennuyé au début par les conventions de jeu et de découpage, mais conquis au final par cette manière de filmer Marseille, par la vision authentiquement humaniste des rapports humains, et au final par cette forme qui assume le mélo, puis le miracle, dans un bon esprit un peu fripon)
Parthenope : 7/10 (C'est très pub, surtout au début, mais ça s'enrichit progressivement et ça gagne en consistance, à l'image de son personnage. Une bonne surprise dont je n'attendais pas grand chose)
Bird : 7/10 (beau film solaire, plein d'énergie)
La voyageuse : 7/10 (un bon Hong Sang Soo, avec quelques idées amusantes ou émouvantes, et un portrait de la société coréenne à travers les répétitions)
La pampa : 7/10 (belle chronique dans la ruralité française, dans un milieu que je côtoie de loin, et que je suis content de voir à l'écran, avec une vraie sincérité)
Wallace & Gromit : 7/10 (mignon et assez amusant, on y retrouve l'humour habituel du studio)
Les damnés : 7/10 (beau western minimaliste, de bons choix formels tenus durant tout le film, quelques portraits émouvants de personnages)
Mickey 17 : 6,5/10 (déjà parlé dans le topic BJH)
Spectateurs : 6,5/10 (émouvant de la part de Desplechins de dévoiler sa cinéphilie à travers un film sophistiqué qui mêle les formes documentaire et fictionnelle)
The Brutalist : 6,5/10 (une déception à moitié, je salue l'intérêt global du projet, la portée de cette fresque sur un scénario original dans le cinéma formaté d'aujourd'hui, mais je n'adhère pas vraiment à l'ensemble des choix formels, à réévaluer peut être dans quelques temps à la lumière des explications apportées par la fin)

[Joshua Baskin]

Plus sérieusement, il n'est pas non plus chez moi

C'est dommage mais vous avez de jolis magasins de sabots que vous pouvez porter lorsque vous montez en charrette.
Est ce qu'à Paris on fait nos jaloux comme ça ?

[Alexandre Angel]

Tu n'es qu'un vourdalak

[Joshua Baskin]

Tu n'es qu'un vourdalak

Ah oui je vois bien. Ce film est passé dans au moins 20 salles à Paris il y a quelques mois.