Classement des sorties Cinéma/VOD 2025

[Colqhoun]

In the lost lands 3/10

J'ai lu ça à propos de ce film et ça décuple mon envie de le voir:

like "Blade Runner" if it wasn't based on a work by one of the greatest science-fiction authors of all time but just some shit airbrushed on the side of a van.

[Wulfa]

Mémoires d'un escargot, Adam Elliot : 7/10.

Black Dog, Guan Hu : 7/10.

[HAL 9000]

Saturday Night : 5/10

[Zelda Zonk]

Karras, ma note de Maria n'apparaît pas dans ton tableau Excel.

Pour rappel :

Maria (Pablo Larraín) : 7,5/10

Merci

Par ailleurs, le dernier Bong Joon Ho m'a déçu.

Mickey 17 : 5,5/10
Une fable politique SF foutraque où les enjeux, pourtant prometteurs sur le papier, se diluent dans une satire qui tourne souvent au grotesque, à l'image du cabotinage de Mark Ruffalo et Toni Collette. Dommage, la première demi-heure laissait pourtant entrevoir de belles choses, tant dans les thématiques (l'homme augmenté, la déshumanisation) que dans les fulgurances de mise en scène. Au final, c'est le sentiment de gâchis qui demeure en arrière-goût.

[Fire walk with me]

Saturday Night : 7/10

[zemat]

MICKEY 17 : 5,5/10
Certes l’idée semble originale, certes c’est bourré d’idées, hélas cela part dans tous les sens et le rythme s’effondre passé la première heure (gros coup de mou ressenti lors de la scène du dîner).
Robert Pattinson s’en sort plutôt bien dans ce rôle multiple, d’ailleurs les 3 premiers 1/4h où sa voix-off est omniprésente constituent ma partie préférée, où l’humour noir est le plus féroce.
Pas super emballé par Mark Ruffalo qui se contente de jouer un Space Trump, ni par Toni Collette qui a un rôle mineur.
La réalisation est fonctionnelle sans faire preuve de réelle inventivité, j’ai un peu l’impression de me retrouver devant le Bong Joon Ho de Okja alors en berne.
Malgré certaines qualités indéniables, le résultat est très inégal et l’ennui pointe parfois brièvement.
Rétrospectivement je comprends pourquoi la Warner n’était pas décidée à sortir ce film…

ODDITY : 6/10
Si d’habitude j’ai beaucoup de mal avec les productions de Shudder, souvent fauchées et soporifiques, j’ai plutôt apprécié ce prix du public au dernier festival de Gérardmer.
C’est certes tout aussi fauché (les décors sont réussis mais réduits à la portion congrue), mais le scénario est assez plaisant et la réalisation réussit à distiller un climat souvent angoissant.

GRAND THEFT HAMLET : 6/10
Début 2021, des acteurs anglais confinés chez eux décident de monter une version de Hamlet au sein de l'interface connectée du jeu "Grand Theft Auto".
Le concept est très novateur, c'est parfois marrant de les voir tenter de répéter en affrontant d'autres joueurs venus en découdre ou chuter d'un immeuble lors d'un test de mise en scène. Les rencontres fortuites après avoir posté une annonce pour caster les différents personnages sont aussi plutôt intéressantes. Hélas sur le long la laideur du jeu finit par fatiguer et les bribes de leur présentation de "Hamlet" vues sur la fin sont loin d'impressionner.

[Flol]

Aimer perdre : 6.5/10 (sortie le 26/03)

Spoiler (cliquez pour afficher)

Si vous avez vu et aimé Fils de plouc…bon déjà, ça fait de vous une chouette personne. Mais en sus, ça veut dire que vous aimerez Aimer perdre ! Puisqu’on y retrouve ce même humour anarchico-punk et un peu cracra (la scène des toilettes, je ne sais pas si je m’en remettrai un jour), sur une nana perdue qui subit la vie et ses multiples galères, mais avec une sorte de légèreté, voire carrément de grâce (de grasse ?), en abordant tout ça comme un jeu de hasard.

C’est encore une fois complètement foutraque, ce n’est pas toujours bien rythmé, mais c’est tellement bourré d’idées géniales (le répondeur de Schlock), il y a une telle énergie du chaos (avec au moins 2 séquences hilarantes où tout semble partir en couilles, ça hurle, ça fait de la demande en mariage complètement nimp, ça met des têtes dans le congélo et ça balance du pigeon) et un tel sens de la débrouillardise entre potos, qu’il m’est littéralement impossible de ne pas aimer ça.

STUPIDO !

[zemat]

Aimer perdre : 6.5/10 (sortie le 26/03)

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Si vous avez vu et aimé Fils de plouc…bon déjà, ça fait de vous une chouette personne. Mais en sus, ça veut dire que vous aimerez Aimer perdre ! Puisqu’on y retrouve ce même humour anarchico-punk et un peu cracra (la scène des toilettes, je ne sais pas si je m’en remettrai un jour), sur une nana perdue qui subit la vie et ses multiples galères, mais avec une sorte de légèreté, voire carrément de grâce (de grasse ?), en abordant tout ça comme un jeu de hasard.

C’est encore une fois complètement foutraque, ce n’est pas toujours bien rythmé, mais c’est tellement bourré d’idées géniales (le répondeur de Schlock), il y a une telle énergie du chaos (avec au moins 2 séquences hilarantes où tout semble partir en couilles, ça hurle, ça fait de la demande en mariage complètement nimp, ça met des têtes dans le congélo et ça balance du pigeon) et un tel sens de la débrouillardise entre potos, qu’il m’est littéralement impossible de ne pas aimer ça.

STUPIDO !

Ah, merci beaucoup pour le coup de projecteur !! J'avais vu passer l'affiche je ne sais où (NB : suis bête, sur Letterboxd...), mais sans faire le lien avec "Fils de Plouc" (vu 2 fois pendant sa disponibilité sur OCS). Ca semble très prometteur !

[Karras]

Karras, ma note de Maria n'apparaît pas dans ton tableau Excel.

Vu. Erreur de colonne.

[Rockatansky]

Aimer perdre : 6.5/10 (sortie le 26/03)

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Si vous avez vu et aimé Fils de plouc…bon déjà, ça fait de vous une chouette personne. Mais en sus, ça veut dire que vous aimerez Aimer perdre ! Puisqu’on y retrouve ce même humour anarchico-punk et un peu cracra (la scène des toilettes, je ne sais pas si je m’en remettrai un jour), sur une nana perdue qui subit la vie et ses multiples galères, mais avec une sorte de légèreté, voire carrément de grâce (de grasse ?), en abordant tout ça comme un jeu de hasard.

C’est encore une fois complètement foutraque, ce n’est pas toujours bien rythmé, mais c’est tellement bourré d’idées géniales (le répondeur de Schlock), il y a une telle énergie du chaos (avec au moins 2 séquences hilarantes où tout semble partir en couilles, ça hurle, ça fait de la demande en mariage complètement nimp, ça met des têtes dans le congélo et ça balance du pigeon) et un tel sens de la débrouillardise entre potos, qu’il m’est littéralement impossible de ne pas aimer ça.

STUPIDO !

Ah, merci beaucoup pour le coup de projecteur !! J'avais vu passer l'affiche je ne sais où (NB : suis bête, sur Letterboxd...), mais sans faire le lien avec "Fils de Plouc" (vu 2 fois pendant sa disponibilité sur OCS). Ca semble très prometteur !

L'affiche est un tel repoussoir faut dire

[Fire walk with me]

Ah, merci beaucoup pour le coup de projecteur !! J'avais vu passer l'affiche je ne sais où (NB : suis bête, sur Letterboxd...), mais sans faire le lien avec "Fils de Plouc" (vu 2 fois pendant sa disponibilité sur OCS). Ca semble très prometteur !

L'affiche est un tel repoussoir faut dire

Je sais pas pourquoi, depuis que je l'ai vu, elle me fait penser à cette image de venue un meme. Je ne vois plus que ça.

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[zemat]

Ah, merci beaucoup pour le coup de projecteur !! J'avais vu passer l'affiche je ne sais où (NB : suis bête, sur Letterboxd...), mais sans faire le lien avec "Fils de Plouc" (vu 2 fois pendant sa disponibilité sur OCS). Ca semble très prometteur !

L'affiche est un tel repoussoir faut dire

L'affiche de "Fils de Plouc" n'était pas super attirante non plus sans rien connaître du film.

[Flol]

Queer : 4/10

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Call Me By Your Name m'avait roulé dessus. Queer m'est passé par-dessus. Certaines choses sont objectivement très belles (la scène finale, de petits instants fugaces lors du trip au Yage), quand d'autres m'ont très très peu intéressé.

En gros, toutes les errances du personnage principal dans un Mexico déréalisé et artificiel, je comprends l'idée, je l'aime même assez sur le papier, mais ça ne fonctionne jamais sur moi. Ces instants onirico-fantasmatico-surréalistes m'ont tous semblé bien mieux traités, de façon bien plus organique, dans l'adaptation de The Naked Lunch du même Burroughs par Cronenberg (qui lui aussi se passait dans un Tanger entièrement reconstitué en studio, une contrainte qui s'était alors révélée devenir un avantage).
Cet aspect artificiel est également présent dans le look de certains personnages : prendre Jason schwartzman pour le rendre méconnaissable à ce point (et pour le faire ressembler à son tonton époque Apocalypse Now), j'avoue ne pas trop y voir d'intérêt (et j'allais oublier de mentionner la tête improbable de David Lowery, que j'ai même failli louper tant je ne l'avais pas reconnu).

Et puis je ne peux pas m'empêcher de voir pas mal de pose dans tout ça, notamment dans sa playlist enchaînant les morceaux des années 80-90 (New Order, Prince, Nirvana) pour faire contraste avec l'époque durant laquelle le film est supposé se dérouler.
Donc Guadagnino et moi, ça reste toujours un peu l'affaire d'un film sur 2. Je devrais logiquement adorer son prochain (même si ce ne sera apparemment pas sa version de American Psycho).

[TheGentlemanBat]

Black Dog : 7/10

Assez emporté par cette histoire de rédemption et d'amitié entre un ex-taulard, quasi mutique, et un lévrier noir supposément enragé. Une histoire magnifiée par une mise en images que j'ai trouvé souvent éblouissante : je pense en particuliers aux divers plans avec toute cette cohorte de chiens errants occupant soudain l'espace et à certaines scènes plus intimes comme celle où l'on voit Lang, de dos, à l'hôpital au chevet de son père mourant, sa silhouette se découpant sur la fenêtre de la chambre inondée sporadiquement par les éclats multicolores des feux d'artifices tirés à l'extérieur. Du fait d'ailleurs de cette impressionnante meute de cabots de tout poil dont la coordination n'a pas dû être une mince affaire, je n'ai pu m'empêcher de penser au White God de Kornél Mundruczó. Si la dimension dramatique, teintée de quelques petites touches d'humour, est également présente, le long-métrage de Guan Hu se situe davantage à la croisée du western contemporain, avec ce décor de ville fantomatique aux portes du désert de Gobi dans laquelle le héros va avoir maille à partir avec un chef de gang local et surtout un boucher dont il a accidentellement tué le frère, et de la peinture sociale & politique à travers le portrait en filigrane d'une Chine à l'orée des JO de Beijing qui, pour faire place nette au progrès et favoriser la croissance économique, se reconstruit à grands coups de bulldozers dévastateurs. Après cette belle découverte, qui a amplement mérité son prix "Un Certain Regard" à Cannes l'année dernière, je tenterais bien du coup La Brigade des 800 édité par The Jokers (s'il y en a qui l'ont vu, je ne suis pas contre un petit retour).

PS : à force, je commence à être habitué mais c'est dingue quand même le nombre de seniors que rameutent les films adoubés par France Culture (seniors qui pour certains ne semblent pas toujours bien savoir ce qu'ils vont voir et quittent parfois la salle en cours de projo ).

[zemat]

Après cette belle découverte, qui a amplement mérité son prix "Un Certain Regard" à Cannes l'année dernière, je tenterais bien du coup La Brigade des 800 édité par The Jokers (s'il y en a qui l'ont vu, je ne suis pas contre un petit retour).

Vu en juin 2022, voici ce que j'avais écrit :

La première heure et demie se laisse gentiment regarder, c’est plutôt bien réalisé et sans trop de trémolos. Hélas la dernière 1/2h pousse à fond les curseurs nationalistes tout en prônant des valeurs collectivistes, et c’était bien chiant…

PS : à force, je commence à être habitué mais c'est dingue quand même le nombre de seniors que rameutent les films adoubés par France Culture (seniors qui pour certains ne semblent pas toujours bien savoir ce qu'ils vont voir et quittent parfois la salle en cours de projo ).