Classement des sorties Cinéma/VOD 2025

[EliWallou]

Bird : 6.5

[HAL 9000]

La chambre d'à côté : 7/10

[Watkinssien]

Wallace & Gromit: Vengeance most fowl = 6.5/10!

[douane eddy]

La chambre d'à côté : 8/10

[mannhunter]

La fille d'un grand amour: 5,5/10

[tchi-tcha]

La chambre d'à côté (Pedro Almodovar) 3/10
(Je ne sais pas qui d'Almodovar ou de l'autrice du roman qu'il adapte est le plus responsable de ce résultat qui m'a assommé. Sur un thème qu'il est loin d'être le premier à aborder au cinéma, c'est mollement mélodramatique, théâtral dans le mauvais sens du terme (comprendre : poussiéreux), très mal joué par la quasi-totalité du casting, et surtout c'est abominablement mal écrit. J'ai souvent eu l'impression que les comédiennes lisaient littéralement à voix haute les notes de bas de page du scénario, des notes destinées à les aider à construire leur personnage mais que personne n'oserait balancer telles quelles face caméra. Lorsque Almodovar veut parler de l'état du monde, on subit une tirade de John Turturro sur l'urgence climatique, pitié. Et quand on n'enfonce pas des portes ouvertes, on cite quinze fois Les Gens de Dublin (film et livre) pour être sûr que tout le monde aura bien compris l'intention. Pour ce qui est présenté comme son premier film américain, Almodovar n'a retenu de New York que ce qu'il en a vu chez Woody Allen, c'était bien la peine de délocaliser son histoire. Quant à Julianne Moore et Tilda Swinton (SPOILER : dans un double rôle), elles déroulent le genre de démonstration technique pour Oscars qui me fatigue au plus haut point. Bref, j'ai pas trop aimé ses gros sabots.)

Criminal Squad : Pantera (Christian Gudegast) 6/10
(Comme pour le premier épisode, c'est un clone de Heat qui aurait trop forcé sur la charcuterie, avec cette fois-ci en supplément un pillage en règle de Miami Vice et des mafieux siciliens pour essayer de faire illusion. O'Shea Jackson Jr. n'est pas davantage crédible en super criminel que Gerard Butler en super flic, et les spectateurs auront grillé tous les twists de ce billard à quinze bandes avant même le début du film. N'empêche, quand il n'est pas occupé à imiter la signature de Michael Mann, Gudegast sait proposer des scènes de casse, de fusillade ou de poursuite en bagnole lisibles. Et surtout, à l'heure où tant d'autres font caca dans des blockbusters d'action pour plateformes (coucou Dwayne Johnson, coucou Chris Hemsworth), Butler reste un artisan qui y croit, qui veut en donner pour son argent à son public, et au cinéma plutôt que sur une tablette. Ça ne vole pas haut mais ça n'a jamais prétendu être autre chose, une nouvelle fois il conserve toute ma sympathie.)


Gege 1 | Pedro 0



PS :
Oui, je sais qu'Almodovar a remporté le Lion d'Or à Venise... comme Pauvres Créatures et Joker avant lui. On ne peut pas viser juste à tous les coups.

[Lohmann]

PS :
Oui, je sais qu'Almodovar a remporté le Lion d'Or à Venise... comme Pauvres Créatures et Joker avant lui. On ne peut pas viser juste à tous les coups.

Soit, mais on n'est pas non plus obligé de systématiquement viser à côté.

[Spongebob]

La chambre d'à côté (Pedro Almodovar) 3/10

Celui-ci ne me disait absolument rien et tu confirmes cet apriori. Ce week-end je vais plutôt rattraper Vingt Dieux (qui passe au Pathé d'Angers).

[tchi-tcha]

La chambre d'à côté (Pedro Almodovar) 3/10

Celui-ci ne me disait absolument rien et tu confirmes cet apriori. Ce week-end je vais plutôt rattraper Vingt Dieux (qui passe au Pathé d'Angers).

Attention hein, ce n'est que mon ressenti personnel. J'y ai vu un tract pro-euthanasie assomant (et surtout encore une fois très très mal écrit à tous les étages). Un fan du réalisateur pourra très bien y trouver son bonheur en établissant des connexions et en sentant des résonances avec le reste de l'œuvre du cinéaste.

Mais ne comptez pas sur moi pour un topic. La chambre d'à côté m'est littéralement tombé des yeux, je pense qu'on l'a bien compris
(James Joyce à répétition, au secours les gros sabots)

Bon courage au Pathé. Non seulement c'est plein de monde le week-end, mais depuis qu'ils ont installé une salle de jeux à l'entrée on est accueilli par un boucan pas possible dans le hall
Ça rapporte de l'argent au multiplexe, mais pour les agents à l'accueil c'est l'enfer aux moments d'affluence...

[Spongebob]

Bon courage au Pathé. Non seulement c'est plein de monde le week-end, mais depuis qu'ils ont installé une salle de jeux à l'entrée on est accueilli par un boucan pas possible dans le hall
Ça rapporte de l'argent au multiplexe, mais pour les agents à l'accueil c'est l'enfer aux moments d'affluence...

Oh t'inquiètes pas pour moi. J'y vais régulièrement depuis plus de deux ans maintenant et ça ne m'a pas gêné jusqu'ici. Peut-être une question de génération

Si ça se trouve on s'y est déjà croisé sans le savoir.

[Coxwell]

PS :
Oui, je sais qu'Almodovar a remporté le Lion d'Or à Venise... comme Pauvres Créatures et Joker avant lui. On ne peut pas viser juste à tous les coups.

Soit, mais on n'est pas non plus obligé de systématiquement viser à côté.

Le Retour de Andreï Zviaguintsev, c'est aussi "viser à côté" ?

[Lohmann]

Le Retour de Andreï Zviaguintsev, c'est aussi "viser à côté" ?

Non. Tu veux que je dresse la liste des lions d'or que j'apprécie ?

[Flol]

Bird : 6/10

Spoiler (cliquez pour afficher)

J'aime beaucoup Andrea Arnold et son cinéma naturaliste et sensoriel, un style qu'elle avait porté à son paroxysme sur sa sublime adaptation de Wuthering Heights en 2011.
Pas très surpris donc de retrouver dans Bird cette même caméra à l'épaule, filmant ses personnages au plus près des corps et où le son (intradiégétique comme extradiégétique) a la part belle.
Et avec Robbie Ryan en chef op', on pouvait effectivement s'attendre à une photo de qualité extrêmement travaillée. Ce qui est bien sûr le cas, via notamment cette espèce de cadre avec effet vieux polaroïd sur l'objectif (poils de cul included).

C'est donc très réussi formellement. Et heureusement, car le fond du film m'a beaucoup moins parlé, avec cette impression tenace d'assister à un énième film social britannique, où ça pue la misère sociale, économique et intellectuelle, avec tout ce que l'on peut attendre comme séquences limite obligatoires dans ce type de cinéma très marquée. Rien ne manque au catalogue : les accents à couper au couteau, les pères irresponsables, les conjoints violents, les coupes de cheveux dégueulasses et les tatouages immondes.

Et puis il y a le personnage incarné par Franz Rogowski (acteur merveilleux), qui apporte le petit twist faisant sortir le film un peu du lot...mais pas trop non plus, puisqu'avec lui vient la métaphore aussi appuyée qu'attendue des oiseaux comme désir de liberté d'une jeune adolescente en plein apprentissage de la vie. Autant dire qu'au bout du 18ème plan d'oiseau, ma fatigue commençait sérieusement à grandir...
La scène finale est jolie comme tout, et je mentirais si je disais qu'elle ne m'avait pas touché ; mais le reste du film est tellement attendue (à l'exception d'une scène en particulier), que j'ai bien du mal à le placer parmi les meilleurs films de son autrice.
Malgré une BO du feu de Dieu, qui m'a donné envie de réécouter Burial immédiatement.

[Coxwell]

Le Retour de Andreï Zviaguintsev, c'est aussi "viser à côté" ?

Non. Tu veux que je dresse la liste des lions d'or que j'apprécie ?

Le mot “systématiquement” avait de quoi interpeller.

[Lohmann]

Non. Tu veux que je dresse la liste des lions d'or que j'apprécie ?

Le mot “systématiquement” avait de quoi interpeller.

Il ne venait qu’en réponse aux 3 films cités.