Redécouverte ce matin de Mort un dimanche de pluie de Joël Santoni, un film que j'ai vu lors de sa première diffusion sur Canal+ (je devais avoir 11 ans à l'époque je pense) et dont le seul souvenir était qu'il m'avait foutu une trouille bleue. 35 ans plus tard, il fait toujours son petit effet, le côté froid de la maison qui sert de cadre à l'histoire accentuant encore la tension et l'angoisse ressentie. Mention spéciale à Jean-Pierre Bisson, assez incroyable dans un rôle à la fois pathétique et glaçant.
Pas mon film du mois malgré tout, Anthony Mann et Nicolas Roeg étant déjà passés par là, mais du cinéma de qualité.
Love Lies Bleeding (Rose Glass, 2023). Hyper violent. Film néo-noir. Le pitch ? ça se passe quelque part aux États-Unis à la fin des années 80 (juste avant la chute du mur de Berlin). Deux femmes se rencontrent (Kristen Stewart joue très bien). Entre bastons et hémoglobine, ça y va. Mais il y a un côté gore qui m'a gêné (à la Cronenberg : les séances au cours desquelles ça vomit, bon une fois, ok, deux fois...), une outrance et un voyeurisme qui m'a mis mal à l'aise. Là c'est réussi. Mais, dans un climat post-#metoo les scènes de baston dans le style de Tarantino servent de défouloir à la cinéaste. Elle s'est fait plaisir avant tout. Pour le spectateur, c'est une autre paire de... manche. Et dans le genre, Thelma & Louise, c'est une balade à l'eau de rose. On a aussi comparé le film à Bonnie & Clyde. Mouais. Vite dit. En tout cas, Rose Glass n'y va pas de main morte. Elle filme ce qu'elle veut comme elle veut. La mise en scène ne m'a pas toujours paru habile ou bien foutue, mais bon. C'est du travail de pro. Le côté hulk de la fin (la sur-femme), j'ai trouvé ça détestable. Je ne recommanderai pas ce film aux moins de 21 ans... et âmes sensibles s'abstenir... Note perso : 4/10.
Mads Mikkelsen, jamais aussi bon que quand il revient sur ses terres natales, loin des conneries hollywoodiennes.
Grand film d'aventure à l'ancienne divinement photographié, c'est une réussite assez inespérée de nos jours.
Confirmation qu'Amanda Collin , après la série Raised By Wolves est une actrice étonnante.
Dernière modification par Addis-Abeba le 26 nov. 24, 10:18, modifié 2 fois.
Le jeu de Crispin Glover, sa façon de constamment bouger les mains et les bras pour RIEN, c'est quelque chose. Toujours à la limite du ridicule, mais étrangement, ça passe quand même à chaque fois.
Mads Mikkelsen, jamais aussi bon que quand il revient sur ses terres natales, loin des conneries hollywoodiennes.
Grand film d'aventure à l'ancienne divinement photographié, c'est une réussite assez inespérée de nos jours.
Confirmation qu'Amanda Collin , après la série Raised By Wolves est une actrice étonnante.
Il est sur ma watchlist, celui-ci... A noter que King's Land est le titre français, et le titre anglais est The Promised Land. Le titre original, pourtant compréhensible est bastarden (sans doute au sens généalogique du terme). Plus sérieusement, le film a remporté le César Danois du meilleur film (le Bodil).
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
Anora (Sean Baker) Flow: Le chat qui n'avait plus peur de l'eau (Gints Zilbalodis) Souvenirs de la maison jaune (João César Monteiro) Deux epouses (Yasuzô Masumura) L'Ecole militaire de Nakano (Yasuzô Masumura)
Model shop ; de Jacques Demy / American Psycho ; de Mary Harron / Sitcom ; de François Ozon / Les émotifs anonymes ; de Jean-Pierre Améris / Tiger Stripes ; de Amanda Nell Eu