Oui c'est paradoxalement ce qui a fait la renommée du film qui le rend aussi grossier et bancal finalement. Je note pour La Bataille de la vallée du diable n tout cas !Rick Blaine a écrit :Je serais surement encore un peu plus sévère que toi, mais avec les mêmes réserves : cette fin est ratée, lourde et maladroite. Et l'ensemble du film manque quand même de subtilité.
Ralph Nelson (1916-1987)
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Re: Ralph Nelson (1916-1987)
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Re: Ralph Nelson (1916-1987)
Profondo Rosso a écrit :Je note pour La Bataille de la vallée du diable n tout cas !
Avec un thème musical génial et entêtant de Neil Hefti.
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Re: Ralph Nelson (1916-1987)
Soldat bleu (1970)
La beauté de Candice Bergen nous fait passer de l’innocence d’une balade dans les champs, de la légèreté d’une rencontre avec un jeune soldat jusqu’aux images les plus violentes, les plus sanglantes. Un rythme un peu lent dans sa partie centrale qui « tranche » avec le massacre final.
La beauté de Candice Bergen nous fait passer de l’innocence d’une balade dans les champs, de la légèreté d’une rencontre avec un jeune soldat jusqu’aux images les plus violentes, les plus sanglantes. Un rythme un peu lent dans sa partie centrale qui « tranche » avec le massacre final.
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Re: Ralph Nelson (1916-1987)
" Le crash mystérieux" (fate is the hunter)(1964) vient enfin de sortir en DVD ( les films du paradoxe), reste le mélancolique et bizarre " la dernière bagarre" ( soldier in the rain )(1963) avec Steve Mc Queen, Jackie Gleason et Tuesday Weld.
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Re: Ralph Nelson (1916-1987)
"Le crash mystérieux", vu hier soir dans l'édition DVD Films du Paradoxe. La copie est très propre, rien à dire techniquement, et la photographie de Milton Krasner est très belle. Le film proprement dit, c'est une autre histoire... En fait, l'avion se crashe dès le générique du début, et le film se centre donc sur l'enquête autour des raisons du crash. La compagnie aérienne n'hésite pas à vouloir faire porter le chapeau au pilote (Rod Taylor) décédé dans l'accident. Glenn Ford, par amitié et par rectitude personnelle, ne l'entend pas de cette oreille. On assiste donc à une enquête pour la vérité, menée par Ford, avec d'incessants flashbacks qui explicitent leur relation un peu ambivalente : Rod Taylor est une grande gueule, un pilote brillant mais un homme apparemment irresponsable. Ford, lui, est un taiseux, très à cheval sur les principes, bref son exact opposé, mais ils ont fait la guerre ensemble, ça crée des liens, tout ça...
Le film est déséquilibré par les recours aux flashbacks, lourdement explicatifs. Et on ne peut pas dire que la mise en scène de Ralph Nelson brille : c'est au mieux fonctionnel, dans les meilleurs moments. Les personnages secondaires n'apportent rien (Suzie Kwan) ou sont caricaturaux (Wally Cox en GI trouillard, Suzanne Pleshette en pétasse californienne). Rod Taylor, que j'aime bien par ailleurs, est assez insupportable, braillant "Blue Moon" à tout bout de champ ou bourrant toutes les épaules à sa portée de coups de poing amicaux. Glenn Ford, que je tiens en très haute estime, fait franchement la gueule, son côté ronchon est tellement prononcé que je suis tenté d'y voir l'expression de son mécontentement d'être embarqué dans cette histoire.
Je ne spoile pas, si malgré tout vous étiez tenté de voir le film, mais les bras m'en sont un peu tombés à la "révélation" finale.
Ceci dit, le film se laisse regarder, ce n'est pas non plus une catastrophe.
Ah, j'allais oublier, Jane Russell, déjà quasi retraitée, fait un cameo en chanteuse pour GI dans une scène totalement inutile, peut-être le producteur voulait-il se faire bien voir d'Howard Hughes...
Le film est déséquilibré par les recours aux flashbacks, lourdement explicatifs. Et on ne peut pas dire que la mise en scène de Ralph Nelson brille : c'est au mieux fonctionnel, dans les meilleurs moments. Les personnages secondaires n'apportent rien (Suzie Kwan) ou sont caricaturaux (Wally Cox en GI trouillard, Suzanne Pleshette en pétasse californienne). Rod Taylor, que j'aime bien par ailleurs, est assez insupportable, braillant "Blue Moon" à tout bout de champ ou bourrant toutes les épaules à sa portée de coups de poing amicaux. Glenn Ford, que je tiens en très haute estime, fait franchement la gueule, son côté ronchon est tellement prononcé que je suis tenté d'y voir l'expression de son mécontentement d'être embarqué dans cette histoire.
Je ne spoile pas, si malgré tout vous étiez tenté de voir le film, mais les bras m'en sont un peu tombés à la "révélation" finale.
Ceci dit, le film se laisse regarder, ce n'est pas non plus une catastrophe.
Ah, j'allais oublier, Jane Russell, déjà quasi retraitée, fait un cameo en chanteuse pour GI dans une scène totalement inutile, peut-être le producteur voulait-il se faire bien voir d'Howard Hughes...
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Re: Ralph Nelson (1916-1987)
A signaler aussi dans " LE CRASH MYSTERIEUX " , la présence de deux ex -vedettes des années 50: Dorothy Malone ( non créditée) et Mark Stevens dans le rôle d'un ex-pilote qui a sombré dans l'alcool.Film rare, lors de sa sortie parisienne, il était resté qu'une seule semaine à l'affiche...
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Re: Ralph Nelson (1916-1987)
Soldat bleu
Drôle de film bizarrement construit avec une partie centrale légère (parfois même mièvre) encadrée par deux batailles assez violentes. Si je n’ai pas été spécialement emballé par le côté balade, la faute à des personnages que je trouve mal écrits, j’ai été stupéfait par le massacre final dont je ne connaissais pas la teneur. Cela tranche énormément avec le reste, et (même si je pense que c’est l’effet recherché) ça me semble vraiment too much.
Drôle de film bizarrement construit avec une partie centrale légère (parfois même mièvre) encadrée par deux batailles assez violentes. Si je n’ai pas été spécialement emballé par le côté balade, la faute à des personnages que je trouve mal écrits, j’ai été stupéfait par le massacre final dont je ne connaissais pas la teneur. Cela tranche énormément avec le reste, et (même si je pense que c’est l’effet recherché) ça me semble vraiment too much.
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Re: Ralph Nelson (1916-1987)
Soldat bleu n'a jamais été un bon film pour les raisons dites par toi et d'autres, plus haut ou ailleurs, mais la séquence finale reste impressionnante. Mon père, qui l' a vu à sa sortie, m'a toujours raconté qu'une femme s'était trouvée mal dans la salle.-magik- a écrit : ↑23 mars 24, 10:38 Soldat bleu
Drôle de film bizarrement construit avec une partie centrale légère (parfois même mièvre) encadrée par deux batailles assez violentes. Si je n’ai pas été spécialement emballé par le côté balade, la faute à des personnages que je trouve mal écrits, j’ai été stupéfait par le massacre final dont je ne connaissais pas la teneur. Cela tranche énormément avec le reste, et (même si je pense que c’est l’effet recherché) ça me semble vraiment too much.
Tarantino doit bien aimer le film puisqu'on en voit l'affiche au début de Deathproof.
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Re: Ralph Nelson (1916-1987)
Quelle déception aussi ce Soldat Bleu. Je voulais vraiment savoir de quoi voulait parler Michel Ciment quand il évoquait ce western beaucoup trop violent qu'il n'aimait pas, dans une émission radiophonique de Jean-Baptiste Thoret, et il est évident que l'on ne peut que se ranger derrière son avis, et celui des autres. Après quelques recherches, difficile de trouver quelqu'un pour le défendre et crier au chef d'oeuvre. Là où le film est sensé défendre la cause d'un peuple génocidé, il n'en ressort qu'une piètre écriture des indiens, sans substance. Une chaire à canon utilisée sans aucun fondement, simple faire-valoir de la dénonciation politique du film, certes nécessaire, mais qui aurait pu être beaucoup plus subtile. Sans aucune sagacité, l'ultra violence du film finalement le dessert complètement. Très déçu.
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Re: Ralph Nelson (1916-1987)
Le Crash mystérieux (Fate is the hunter-1964)
C'est peut-etre parce que j'ai vu 2 bouses hier (Les Joyeux Voleurs de George Marshall et Les Jeunes Loups de Carné), et/ou parce que j'adore Suzanne Pleschette, que j'ai un avis biaisé, mais j'ai bien aimé ce film.
Il y a des choses ratées, principalement trop de flashbacks qui pour certains sont meme lourdingues et explicatifs, et on se demande bien à quoi pouvait penser Nelson en y faisant jouer quelques stars (dans ces flashbacks). Ca n'apporte rien et ça frise parfois le ridicule.
Mais Glenn Ford porte totalement et brillamment le film sur ses épaules avec la force de son corps massif et son visage en sueur. Et puis j'ai trouvé le scénario inattendu et surprenant, ce qui a attiré continuellement mon attention.
On croit au début à un film catastrophe avec ses petites histoires individuelles pour renforcer l'empathie vers les personnages. Fausse route. On pense ensuite que ça va etre un film d'experts sur les raisons du crash avec sur le dos la douleur des familles des morts. Fausse route encore. Et dans tout ça, Glenn Ford fait merveille. Un des clous du film pour moi étant l'audience d'investigation préliminaire où Glenn Ford s'explique sur les causes probables de l'accident. Sans rien spoiler, je peux comprendre que ça paraisse farfelu, mais j'ai marché à fond, et tout ça encore grace à Glenn Ford.
Il n'y aurait pas eu autant de flashbacks , ç'aurait été un vrai coup de coeur
C'est peut-etre parce que j'ai vu 2 bouses hier (Les Joyeux Voleurs de George Marshall et Les Jeunes Loups de Carné), et/ou parce que j'adore Suzanne Pleschette, que j'ai un avis biaisé, mais j'ai bien aimé ce film.
Il y a des choses ratées, principalement trop de flashbacks qui pour certains sont meme lourdingues et explicatifs, et on se demande bien à quoi pouvait penser Nelson en y faisant jouer quelques stars (dans ces flashbacks). Ca n'apporte rien et ça frise parfois le ridicule.
Mais Glenn Ford porte totalement et brillamment le film sur ses épaules avec la force de son corps massif et son visage en sueur. Et puis j'ai trouvé le scénario inattendu et surprenant, ce qui a attiré continuellement mon attention.
On croit au début à un film catastrophe avec ses petites histoires individuelles pour renforcer l'empathie vers les personnages. Fausse route. On pense ensuite que ça va etre un film d'experts sur les raisons du crash avec sur le dos la douleur des familles des morts. Fausse route encore. Et dans tout ça, Glenn Ford fait merveille. Un des clous du film pour moi étant l'audience d'investigation préliminaire où Glenn Ford s'explique sur les causes probables de l'accident. Sans rien spoiler, je peux comprendre que ça paraisse farfelu, mais j'ai marché à fond, et tout ça encore grace à Glenn Ford.
Il n'y aurait pas eu autant de flashbacks , ç'aurait été un vrai coup de coeur
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Re: Ralph Nelson (1916-1987)
Musique de Jerry Goldsmith !

(oui c'était encore un "point Goldsmith")
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Re: Ralph Nelson (1916-1987)
Sorti en DVD chez Les Films du Paradoxe.
- Chilly
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Re: Ralph Nelson (1916-1987)
Des voies détournées, mais comme dit ci-dessus un dvd est dispo